Un film ennuyant et décevant malgré un script et un titre qui donnait envie. Le style d'écriture et de réalisation peut plaire à certains mais personnellement moi je n'accroche vraiment pas. Mauvais.
un bon moment passé devant L'autre côté de l'espoir, un sujet qui sert finalement plus de contexte à un développement scénaristique original que comme une étude sociologique et politique engagée.
le film oscille tantôt vers le drame, tantôt vers la comédie, les personnages sont presque statiques, comuniquent très peu, cela doit être dû au tempérament finlandais; que retenir de film? heureusement qu'il reste encore des gens biens ! un film qui illustre bien le drame que vivent tous les jours les réfugiés ou migrants clandestins qui laissent leurs terres d'origine croyant trouver un eldorado en occident qui sont sont confrontés aux difficultés de se faire accepter; film ô combien actuel !
Sur un sujet racoleur avec un scénario classique et un peu caricatural, on pouvait s'attendre au nième film sur l'immigration. Mais Aki Kaurismäki va plus loin, avec des personnages hauts en couleur (on se rappelle les frères Coen), des plans soignés, des intermèdes musicaux qui sont des véritables petits bijoux, il arrive à traiter des drames humains avec gravité, tendresse et humour. Un film différent à ne pas manquer.
Malgré une certaine difficulté à rentrer dans le film, je dois avouer avoir été embarqué passé le premier tiers du film, par cette histoire singulière racontée de manière distanciée et cynique par un réalisateur iconoclaste. Inutile de dire que *L'autre côté de l'espoir* est un film foncièrement intéressant, que ce soit dans sa mise en scène, le développement de ses personnages ainsi que l'économie narrative dont il fait preuve. J'ai apprécié la distanciation que Kaurismaki prend avec son sujet. Malgré l'étude d'un sujet non seulement d'actualité mais par dessus tout polémique, j'avais peur d'un film donneur de leçon et larmoyant. Au contraire, le ton est très léger, le film en lui même est sobre et n'en fais pas des caisses. Au contraire, l'intérêt réside dans les relations qu'entretiennent ces personnages provenant d'univers bien différents les uns avec les autres. De fait, on s'attache très vite à cette équipe de bras cassés et leurs péripéties provoquent plus de rire que de peine. (Je regrette cependant l'utilisation de la bande de "néo-nazis" dans le film, réduis à un usage un peu bâtard de retournement scénaristique et de sursaut émotionnel plus qu'une possibilité d'étude d'une réalité).
En clair, un bon moment passé devant L'autre côté de l'espoir, un sujet qui sert finalement plus de contexte à un développement scénaristique original que comme une étude sociologique et politique engagée. Du moins c'est comme ça que je l'ai ressenti.
Une belle surprise cet opus Finlandais...............un côté désuet et "Tatinien" dans la réalisation............je conseille.............3 étoiles..........!!!!!
Arrêtons de nous la raconter, l'histoire est faiblarde et peu vraissemblabe (ex: contrôle de papiers et de l'hygiène), le rythme très lent et malgré quelques acteurs crédibles, on reste sur sa fin. Et ce n'est pas le décor vintage dépouillé qui donnera plus d'intérêt à cette histoire. Seul intérêt, les groupes de musique qui jouent en playback des rocks country intéressants en version locale. Ma note 2,5 et je suis généreux.
Ours d'Argent du Meilleur réalisateur à la dernière Berlinale, De l’autre côté de l’espoir trace l’histoire d’un réfugié syrien qui va avoir la chance inestimable de rencontrer un gérant de restaurant qui va le prendre sous son aile. Au-delà d’une mise en scène particulièrement hors du temps, la comédie dramatique est une ode à la solidarité et à l’acceptation de l’autre. Après la question des migrants en Europe avec Le Havre sortie quelques années plus tôt, Aki Kaurismäki aborde de nouveau la question mais en Finlance. Entre centre de réfugiés, police et instance judiciaire, le réalisateur montre sa vision du système tout en dénonçant son absurdité. De l’autre côté de l’espoir repose alors sur l’élan d’humanité du citoyen lambda. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
véritable petit bijou cinématographique où chaque plan est soigné, théâtre visuel, personnages ringards poussés à l’extrême, kitch élevé en art, et propos sérieux qui interpelle malgré qu'il soit tourné à la dérision. Les "Deschiens" grande période autant le père Jacques Tati planent sur cet OVNI réussi de bout en bout, ou les silences en disent souvent plus que les mots, ou les situations ubuesques amusent comme elle font sourire. Coup de coeur pour cette perle venue de Finlande.
Après "Le havre", Kaurismaki repart dans son pays finlandais pour une nouvelle histoire pleine d'humanité dont il a le secret. On retrouve dans ce film tout le style de Kaurismaki, une façon simple mais subtile de raconter la dérive de nos contemporains. Ici, Kaurismaki évoque avec sa sensibilité unique et habituelle le sort cruel des migrants traités comme des criminels. La force de Kaurismaki dans ce film comme dans beaucoup d'autres de ces précédents, c'est de savoir apporter une touche d'humour dans les situations dramatiques et de ne pas tomber dans le misérabilisme total.
À moins d'un oublie, je crois que c'est la première fois que je regarde un film de Aki Kaurismäki et je découvre un réalisateur avec un vrai univers qui a une façon bien à lui de raconter une histoire. Sur le fond, il n'y a rien de nouveau avec une histoire très simple qui n'est pas développée malgré que le thème soit fort par contre sur la forme, il y a pas mal de choses avec une mise en scène assez froide, des dialogues minimalistes et un humour particulièrement subtil. Ce film est très particulier à tel point que je ne sais pas quoi penser ni quelle note lui donner. C'est un film original avec une ambiance atypique qui est sympathique et agréable à suivre, mais l'ensemble manque d'enjeux plus forts et ne raconte finalement pas grand-chose en plus de se répéter très souvent. Au final, c'est pas mal, car c'est différent, mais je suis un peu resté sur ma faim surtout à cause du final et j'aurais aimé plus d'émotion, car le sujet traité est fort.