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    Tempête de sable
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    3,3
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    39 critiques spectateurs

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    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    588 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 février 2017
    Bien plus un document qu’un film et de plus, un très beau document ne portant aucun jugement sur les évènements ni sur les gens. L’authenticité dégagée par ‘’Tempête de sable'' est exceptionnelle. Certes, c’est souvent rude mais ce l’est pour tous, les plaintes en sont absentes et rien ne semble manquer de l’essentiel pour chaque habitant du camp. Un personnage domine, c’est la première épouse du maitre de maison. Elle possède une intériorité qui laisse pantois et son honnêteté intellectuelle n’est jamais mise en défaut. Si les coutumes des bédouins et principalement la façon dont le mariage est perçu forment le centre du film, la religion en est absente ce qui n’empêche nullement d’y ressentir beaucoup de spiritualité. Décidément, c’est loin de nos frontières qu’il faut rechercher au cinéma les ressentis de cette nature
    schemaman
    schemaman

    17 abonnés 276 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 février 2017
    Entrer dans la vie d'une communauté bédouine du désert israëlien du Neguev et chose peu banale. Le faire sur un film réalisé par une israëlienne montre que ce cinéma sociologique moyen-oriental est passionant (Wajda, la saison des femmes, les citronniers, le voyage de la chorale....). Ici le drame du mariage forcé, et arrangé, la soumission intégrale à l'homme (répudiation) et enfin le rôle du père (ce sont les hommes qui, entre eux, discutent des conditions du divorce, c'est le père qui vient chercher sa fille répudiée, c'est le mari qui répudie sa femme qui ne lui obéit pas....) font ... rêver....ou plutôt inquiètent terriblement. Le drame monte progressivement en tension tout au long du film. A voir en se demandant s'il faudrait qu'on fasse changer les choses ou qu'on laisse ces femmes dans l'ignorance de la condition féminine ailleurs. Il est certain que le film ne plaide pas pour les traditions arabes que certains essaient d'imposer ici en France.
    conversation
    conversation

    6 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 février 2017
    Le film nous fait voyager en Israël chez les arabes nomades. La fille en âge de faire des études tente de se révolter contre des coutumes ancestrales concernant la famille et le mariage mais à la fin elle rentre dans le rang ce qui est un peu décevant; elle privilégie l'amour de son père à celui d'un fiancé qu'elle aurait choisi.
    Laurent C.
    Laurent C.

    255 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 février 2017
    La petite fille regarde sa grande sœur à travers les barreaux d'une fenêtre, et elle sait qu'elle est condamnée au même destin qu'elle, celui du mariage forcé. "Tempête de sable" se passe aux fins fonds d'Israël, dans un village bédouin, en plein désert. C'est un endroit où la modernité côtoie la tradition. On y trouve des lave-linges, des cuisines presque modernes, des voitures immenses protégées par des codes, quand l'électricité veut bien fonctionner. Les pères rêvent pour leur fille d'une réussite universitaire, et qu'elles apprennent à conduire et à dépasser les véhicules sur les routes bossues. En même temps, les hommes ont le droit d'épouser plusieurs femmes, ils règnent sur les familles en profonds dictateurs, particulièrement les mères. Il n'est pas question de religion dans ce récit, et c'est là l'intelligence de ce long-métrage. Il s'agit seulement de tradition culturelle, du poids de la norme dans les villages ruraux. La réalisatrice parvient à filmer la tension très ambiguë dans les visages des femmes. Le point de vue ne cède jamais à la facilité ou la démagogie militante. les personnages sont subtils et complexes, jusqu'aux hommes eux-mêmes qui vacillent en permanence entre désir progressiste et pression de conformité. On regrettera cependant une narration parfois trop elliptique qui fosse un peu la cohérence du film. Néanmoins, pour une première œuvre sur un sujet aussi complexe, on ne peut qu'être admiratif.
    isakkk
    isakkk

    14 abonnés 193 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 février 2017
    À la découverte de la vie de ces pauvres femmes bédouines au fond du désert, c'est inimaginable de constater ses vies sans aucune liberté de penser, à la merci des hommes... affreux
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 1 février 2017
    Au moment où les phallocrates de tous les pays , en Russie, USA mais France aussi sortent leurs phallus comme une kalachnikov, ce film fait plaisir, elle donne du sens au combat des femmes que les post-68 ards avaient cru définitivement gagné. Mais c'est aussi et d'abord un très beau film, très bien joué, très bien scénarisé.
    Christoblog
    Christoblog

    825 abonnés 1 673 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 février 2017
    On a l'impression, en regardant Tempête de sable, de se voir proposer pour la millième fois le tableau consternant de la condition de la femme dans une société profondément machiste, ici une tribu bédouine du sud d'Israël.

    Le film d'Elite Zexer commence par nous montrer combien la polygamie institutionnalisée peut être cruelle. En donnant au début du film un visage plutôt sympathique au père (en réalité, et comme on le verra, un salaud), et un côté antipathique à la mère (la victime), la réalisatrice réussit un premier pas de côté assez intéressant.

    La suite du film captive par les aspects retords de son scénario. L'humiliation des femmes va aller crescendo (répudiation, mariage forcé, abandon de l'émancipation), jusqu'à un point culminant assez gonflé : la résignation par amour. Je n'en dis pas plus.

    Tempête de sable est intéressant, et très bien réalisé. La caméra d'Elite Zexer est sensible, délicate, et l'alternance des rythmes et des cadrages donne au film une tension qui capte l'attention du début à la fin. La photo est très réussie également.

    A voir
    Padami N.
    Padami N.

    61 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 janvier 2017
    film sur la communauté bedouine au sud d Israël donne l impression au début d un reportage fiction. mais la relation fille/mère et leur regards sur le père évolu plus vite que la tribu et leur traditions. pourquoi prendre le risque d envoyé sa fille a l université si elle doit rester dans la tribu .
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    78 abonnés 244 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 janvier 2017
    Un village de bédouins, dans le désert du Neguev.. Univers déshérité, une route de caillasse, des maisons de parpaings et de planches, enfouies dans la poussière, des escaliers faits de vieux pneus....

    C'est la fête chez Suliman (Hitham Omari). La fête des femmes (les hommes festoient ailleurs, sous une tente): Suliman prend une deuxième épouse! Pour elle, il a construit une maison moderne et presque chic, accolée à la maison de la première épouse, Jamila (Ruba Blal), au sol défoncé et à l'ameublement sommaire. C'est Jamila qui reçoit; c'est elle qui a fait la cuisine et demain nettoiera et rangera. C'est elle qui accueille la nouvelle épouse, aussi jeune que grasse, choucroutée et engoncée dans un chou de mousseline blanche. Mais Jamila en a gros sur le coeur. On devine qu'avec Suliman, bel homme d'ailleurs, il y a eu de l'amour. Et on verra au cours d'un bref moment qu'il doit y en avoir encore. Alors pourquoi ce second mariage? Tout simplement parce que, comme dirait Jacques Seguéla, si à quarante ans on n'a pas une seconde épouse, c'est qu'on a raté sa vie......

    Suliman a des relations étroites avec sa fille, l'aînée des quatre, Leyla (Lamis Ammar). Ils se parlent franchement; il lui apprend à conduire (ce n'est pas du goût de Jamila). Mieux, il l'autorise à aller à l'université! (ce n'est pas du goût de Jamila....

    Le nouveau couple part en voyage de noces. Pendant ce temps, le générateur rend l'âme. Plus d'électricité dans la maison au moment où Jamila entame la grande lessive, tous ces vêtements que Suliman doit emporter propres dans la nouvelle maison..... et les provisions pourrissent dans le frigo.

    A l'université, Layla a fait quelque chose de terrible. Elle a parlé à un garçon! Pire, elle lui a donné son numéro de téléphone. Quand Jamila le découvre, Jamila qui remâche sa frustration de femme abandonnée, elle se met dans une grande colère. La honte s'est abattue sur la maison! Le garçon est des plus honnête, il appartient à un village voisin, et il va voir Suliman pour demander Layla en mariage. Mais non. Suliman a déjà choisi quelqu'un d'autre, Mounir, en accord avec le village, et si sa volonté n'était pas respectée, ce serait la honte. Là, Jamila se révolte quand même -enfin!- parce ce miteux de Mounir ne lui paraît pas digne de sa fille, jolie et intelligente... et ose tenir tête à Suliman. Ce qui lui vaut une menace de répudiation, la voilà séparée de ses filles, reconduite chez ses parents...

    C'est un cauchemar, cette existence. Jamila est prête à faire vivre à sa fille la même destinée que celle qu'elle a subie, pour respecter les traditions. Certes, elle se rebelle, évolue -mais elle évolue surtout parce qu'elle espérait pour sa fille une union plus prestigieuse. Suliman est prêt à sacrifier la fille dont il est fier, pour respecter les traditions. En fait, Suliman est un faible: il n'aura jamais, de sa vie, effectué un choix clair, un choix responsable. Il s'est borné à suivre les traditions, il s'est plié à tout ce qu'on -la communauté, l'habitude, l'immuabilité-attendait de lui. Islam veut dire soumission. Mais, ce film montre bien que cette soumission va bien au delà de la soumission à Dieu; c'est un abandon complet des désirs, des choix, de l'individualité, de la personnalité. Et même si on est focalisés sur le drame des deux femmes, c'est peut être Suliman le plus intéressant -on oserait presque dire le plus à plaindre! tant il est enfermé dans son système de pensée. Tant il est brimé par le système social qu'il défend.... On pense au roi Philippe II dans Don Carlos, opprimé par l'Inquisition qu'il a portée au pouvoir....

    Si les femmes ne se révoltent pas, qui le fera? La dernière image nous ouvre un espoir: c'est Tasnim (Khadija Alakel), la deuxième soeur; c'est encore une petite fille (une douzaine d'années? qui ne doit pas être loin d'être pubère), qui court partout en jean et tête nue; dans cette dernière image elle regarde Layla à travers les barreaux -mais elle, elle est à l'extérieur. On a l'impression que celle là, avec son physique de taurillon, elle ne se laissera pas brider.... Espérons!

    Le film est réalisé par une jeune femme israélienne, Elite Zexer, qui dit s'y être complètement immergée. Ce qui, d'une certaine façon, me gêne un peu. N'y a t-il dont personne, dans la communauté palestinienne, qui puisse traiter un tel sujet disons, plus de l'intérieur? Faut il donc qu'il y ait des cinéastes israéliens engagés, comme l'excellent Eran Riklis, pour parler des problèmes des palestiniens? Ici, les jeunes femmes sont des actrices arabes ayant appris le dialecte bédouin pour les besoins du film, car naturellement, aucune femme de la région ne se serait exposée devant une caméra..

    Le film a été primé, dans son pays comme au festival de Sundance. .. Il est à voir parce qu'il est beau, passionnant -et qu'on aimerait qu'il permette à certains yeux de s'ouvrir....;
    LeMagduCiné
    LeMagduCiné

    66 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 janvier 2017
    Si Tempête de sable est incontestablement une critique virulente d’une société gangrenée par des siècles de patriarcat, modèle de société dominant partout dans le monde, la cinéaste propose une vision très noire de la condition féminine. Sans tomber dans l’angélisme et le happy end consensuel, présenter des personnages féminins forts, dont la préoccupation principale ne serait pas l’hyménée (la plus grande faiblesse de Layla qui en tant que jeune femme éduquée aurait pu présenter des motivations autrement plus complexes et nuancées que se limiter à cette opposition amoureuse rancie) est un acte tout autant essentiel que la condamnation corrosive opérée par Elite Zexer. [...]
    Jmartine
    Jmartine

    167 abonnés 672 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 janvier 2017
    Le cinéma du Moyen Orient a décidé de ne plus fermer les yeux sur la condition de la femme dans la société...cela nous a valu Wadja de Al Mansour et Mustang de Gamze Ergüven, autant de voix fortes face à une ancestrale tradition patriarcale…les réalisateurs israéliens ont repris le thème, que ce soit Le cœur à ses raisons de Rama Burshtein ou Les Voisins de Dieu de Meni Yaesh…la condition de la femme israéliennes des milieux orthodoxes n’ayant rien à envier à ses voisins…Là c’est une réalisatrice israélienne qui se penche sur une famille bédouine du désert du Néguev…Suliman le chef de famille est relativement prospère pour prendre une seconde épouse…sa femme Jalila accepte, résigné … c’est la loi…la fille ainée du couple Leila aime un étudiant de sa faculté…la mère empêche sa fille de le revoir, c’est la règle …d’autant que son mari a décidé de donner sa fille à un homme de la tribu que sa mère juge indigne de sa fille…les trois personnages sont mus par des forces qui les dépassent, la tradition et l’honneur…dans le long combat entre contraintes sociales et aspirations individuelles, le film n’apporte rien de neuf… le film est tourné caméra à l’épaule ce qui donne parfois le tournis, la mise en scène est laborieuse, l’interprétation compassée.. …le village a plus l’air d’un bidonville qu’ un véritable lieu de résidence…nous sommes à la frontière de la Jordanie mais en territoire israélien… et Israël semble laisser ces tribus dans un moyen âge contemporain…d’Israël il n’en ai pas question, sauf peut-être lors du mariage, une conversation d’hommes qui parlent de maisons à raser…Le film a reçu le prix du jury au festival de Sundance…il est loin d’avoir la force d’un Mustang…je suis resté sur ma faim
    Joëlle Roubine
    Joëlle Roubine

    5 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 janvier 2017
    Ce premier long-métrage d'une jeune cinéaste israélienne de Tel Aviv, ville au faîte de la modernité, ville de toutes les libertés, qui s'en va tourner en plein désert, le Neguev, dans une langue totalement inconnue, un dialecte bédouin, avec des acteurs arabes laisse quelque peu perplexe. Si des années d'écriture ont été nécessaires à Elite Zexer pour être au plus près de son sujet, une histoire d'amour rendue impossible par les traditions, le face à face des deux civilisations, celle à laquelle appartient la réalisatrice et les us et coutumes bédouins décontextualise la situation et rend invraisemblable l'ensemble du film.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 janvier 2017
    Seule la poussière de sable pourrait nous faire larmoyer dans ce film où l'oeil du spectateur vagabonde dans l'histoire et complète les dialogues de mille et un détails subtiles. Tout le film est dans le regard posé sur cette famille et son environnement. Premier regard sur cet environnement, un panorama, qui se précise, se restreint, se focalise au fur et à mesure que se bouchent l'avenir de ces femmes. Le rythme de ces regards s'accélère, de plus en plus hachés dans le temps, tout s'emballe comme dans leur vie, les scènes deviennent de plus en plus courtes comme des flashs allant à l'essentiel... Et le regard de Layla sur le père qui évolue et mène à la révolte. Le regard encore adolescent sur la mère qui se transforme et mène à céder. Le regard sur la petite soeur qui, peut-être ... qui sait ... dans ce long échange de regard final...
    Magnifiquement amené, magnifiquement interprétée. Vous dites un film de plus sur ce thème ? Il n'y en a pas assez, chacun a sa force et celui-là à celle de la tempête de sable ! A voir !
    Daniel C.
    Daniel C.

    145 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 janvier 2017
    Le climat de ce film est devenu au fur et à mesure de son déroulement de plus en plus oppressant. Mon regard d'anthropologue ne tenait plus tant le paternalisme m'est profondément insupportable. Que la circulation des femmes soit dirigée par les hommes m'est intolérable. Qu'au nom de Dieu, la liberté de choix de l'objet amoureux, du conjoint se déroule sans que l'intéressée soit participante dépasse mon entendement. Là où les choses se compliquent, c'est lorsque nous constatons combien le mari et le père sont respectés, pour autant qu'ils soient respectables. Cette place accordée par les femmes aux hommes est impressionnante. C'est un peu comme si elles lui faisaient une place dans laquelle elles le protégeaient, lui épargnant toute confrontation directe à la castration. Là où le bât blesse, c'est que la réciproque n'est pas de même nature. Quelle n'a pas été ma surprise lorsqu'au déroulement du générique, les noms qui apparaissaient à l'écran me semblaient d'origine israélienne. Un film, qui met en scène des bédouins tourné par une équipe israélienne, je ne comprenais plus. Voilà l'une sacrée tempête de sable ! La réelle tempête de sable réside dans ces traditions perpétrées, dont les femmes sont complices, dont elles sont peut-être les artisans. Le piège ne tient que dans la solidarité mère-fille, qui conduit à se soumettre pour protéger l'une ou l'autre. Une tempête de sable, ce sont des bourrasques de vent et de sable déplacées, qui chamboulent un temps l'univers, mais qui ensuite cesse pour céder la place à l'accalmie. Je suis ressorti avec un sentiment de pessimisme conséquent, comme si le combat pour la liberté et l'émancipation du joug masculin semblaient bien loin de trouver une issue favorable... Un film nécessaire pour penser, pour brouiller les frontières : qu'une cinéaste israélienne filme de façon aussi respectueuse une autre culture est sans doute l'éventuelle note d'espoir.
    titicaca120
    titicaca120

    383 abonnés 2 179 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 janvier 2017
    la jeune bédouine Layla qui essaye de faire bouger les choses
    mais toute seule c'est surtout une tempête dans un verre d'eau.
    je pensais le sujet plus fort je la voyais rageuse plus engagée
    finalement à la fin du film rien n'a vraiment évolué.
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