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Un visiteur
4,0
Publiée le 3 janvier 2009
Un film à gros budget ou les fastes de la cour du roi soleil sont magnifiquement recréés. Les costumes et décors sont superbes. Malheureusement le scénario est un peu léger et avouons que Vatel en lui-même n'a pas été mon personnage préféré même si pour une fois Depardieu ne surjoue pas autant que d'habitude, jouer en anglais doit le coincer un peu et c'est tant mieux ! Tim Roth est un des meilleurs rôles selon moi, son personnage est assez interessant. La fin est un peu brutale et laisse un goût d'inachevé même si elle est cynique à souhait ! A voir
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4,0
Publiée le 27 avril 2013
Devant une telle èvocation, si belle et si magnifique, on oublie un peu cette virtuositè ètourdissante; chaque plan est, à lui seul, une gageure victorieusement tenue; l'effort de renouvellement, de nouveautè affecte aussi bien les mouvements d'appareils, les dècors, que la couleur! Qui a parfaitement et totalement ètè sèduit par le suspense de "Vatel" au printemps 2000 (fier comme un pou de l'avoir vu en salles à l'èpoque) peut se vanter d'être un fin connaisseur! il est si rare de trouver dans un film une idèe du monde aussi prècise qu'on doit s'incliner devant la rèussite qui est indiscutable! La mise en scène de Roland Joffè est complètement magique, les dècors fastueux (les trois jours de fêtes et de banquets en l'honneur de Louis XIV sont visuellement impressionnants) et l'interprètation au sommet puisque que Gèrard Depardieu trouve en "Vatel" l'un de ses plus beaux rôles! il en est de même pour l'immense Tim Roth en marquis de Lauzun et de la sèduisante Uma Thurman en Anne de Montausier! D'une fête donnèe par le Grand Condè en l'honneur de Louis XIV, il en sort un petit chef d'oeuvre à dèguster et à (re)voir sans modèration, avec la belle musique d'Ennio Morricone...
Depardieu, étonnament sobre, incarne l'intendant Vatel dans ce récit historique qui dispose d'une réalisation correcte et de personnages assez creusés. Peut-être pas la film de l'année 2000, "Vatel" n'en demeure pas moins intéressant et sans bavure.
De beaux costumes, de beaux dialogues encore que trop rarement spirituels, mais une intrigue qui manque de rouages, et une mise en scène trop distante par rapport aux personnages. Cette distance nous empêche de véritablement connaître les protagonistes, et c'est bien dommage. Le final est à peine émouvant, pour la simple raison que si le personnage de Vatel est très intéressant, tiraillé qu'il est entre son caractère bien trempé et l'étiquette, il nous reste étranger. Enfin, l'acteur qui joue Louis XIV n'est pas très convaincant, et le film utilise de vieilles ficelles agaçantes (le frère du Roi se met tout à coup à aimer et à protéger Vatel sans qu'on sache trop pourquoi...). En résumé, nous sommes ici loin d'un Barry Lyndon et en deça de nombreuses fresques historiques. Juste du divertissement.
Un de mes films préférés de Gérard Depardieu. Dans la peau de Vatel, Depardieu retrouve là l'essence et surtout le registre de ses plus grands rôle : la force de sa sensualité, cette espèce aura naturelle qu'il déploie quand il faut jouer sur la corde sensible, loin des rôles grandiloquents ou des bouffoneries qui jalonnent sa filmographie des années 2000. Depardieu joue du meilleur Depardieu et du coup le film de Joffé atteint des cimes qu'il n'espérait pas lui-même. Un film magnifique, avec en prime, la scène fabuleuse du banquet.
Une poésie de la gastronomie ainsi qu'une mise en scène magnifique, Vatel nous a laissé sur notre faim J'aime aussi cette association d'acteurs français et (en partie) américains.
Que dire ? C'est sûr que le budget "costume" force le respect. Mais dans le genre "plus j'en fais trop, plus j'en fais encore plus", on atteint le comble de l'indigestion.
Depardieu surjoue au-delà de tout, sans qu'on puisse croire que c'est un parti-pris. Il en fait des tonnes, quoi. Arielle Dombasle en fait des tonnes, le scénario en fait des tonnes (deux moment d'anthologie dans le ridicule : Vatel inventant la Chantilly - fou rire -, Vatel refusant de devenir le mignon d'un marquis poudré - consternation.
Bref, l'ensemble est lourd, la morale est douteuse et ce n'est même pas drôle...