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NarnoNarno
39 abonnés
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2,5
Publiée le 7 juin 2023
"She's gotta have it" est un des tout premiers films de S.Lee. Comme souvent dans les premiers films fauchés, on sent les idées, on remarque un style, mais cela manque de substance. "Noal Darling..." ressemble à un film de fin d'étude avec de jolies ambitions mais inabouties. Certes, le portrait de cette femme libre et libérée est étonnant, mais le rythme lent, le scénario incertain de la première moitié, et les interprétations aléatoires, nous laissent longtemps perplexe sur la forme et le fond. Puis, Nola se dévoile davantage et on comprend davantage où veut en venir le réalisateur en faisant de son héroïne un symbole de femme libre et assurée. Une des premières oeuvres d'un réalisateur engagé qui est ici dans une revendication sage et sobre au ton neutre.
Je ne savais pas trop à quoi m'attendre en lançant ce film (dispo en ce moment sur Netflix), eh bien je dois dire que j'ai été agréablement surprise. La forme est originelle et suit les personnages dans un aspect presque documentaire, en noir et blanc, mélangé à des passages plus classiques et l'utilisation fréquente de gros plans, le tout rendant une œuvre sensuelle et artistique osée et très intéressante dans son fond. On pourrait totalement dire du film qu'il est féministe car il aborde ici la vie sexuelle d'une jeune femme métisse d'une trentaine d'années, qui oscille entre 3 amants différents sans grandes états d'âmes. On aborde à la fois le point de vue de ceux-ci, qui au fur et à mesure commencent à se vexer de ne pas être l'élu et essayant de trouver une justification au comportement "singulier" de leur maîtresse, puis le point de vue de Nola, qui assume totalement cette liberté sexuelle, et ça fait du bien de voir des héroïnes comme elle a l'écran !
Nola Darling est une femme indépendante et libérée qui habite son propre appartement à Brooklyn. Elle a trois amants entre lesquels son cœur - et son cul - balancent. Jamie Overstreet est un poète romantique. Mars Blackmon (Spike Lee himself) a pour lui un irrésistible sens de l'humour. Greer Childs est un macho narcissique. Nola Darling a aussi une voisine lesbienne qui lui fait du rentre-dedans.
"Nola Darling n'en fait qu'à sa tête" (traduction audacieuse mais pas si mauvaise du titre original "She's Gotta Have It") est le premier long métrage de Spike Lee. Tourné en 1986, il a connu une seconde jeunesse avec la série télévisée qui en a été tirée et dont les deux saisons ont connu sur Netflix en 2017 et 2019 un vif succès. Le canevas sur lequel il est construit se prête en effet bien à des déclinaisons : faire le portrait d'une femme à travers celui de ses amants.
Spike Lee, qui présidera le prochain jury du festival de Cannes, est souvent présenté comme le cinéaste d'une cause : celle de l'égalité des droits de la communauté noire aux Etats-Unis. Certes, il a passé sa vie à filmer des Afro-Américains : "Do the Right Thing", "Jungle Fever", "Malcom X", etc. Mais ses films ne versent pas pour autant dans un militantisme obsessionnel. Spike Lee filme les Noirs comme Woody Allen ou Éric Rohmer filment les Blancs : dans leur vie de tous les jours.
C'était déjà le cas de son premier film. Son manque de moyens saute aux yeux : le son est crachotant, le cadrage pas toujours maîtrisé, la direction d'acteurs trop flottante... Son scénario ressemble un peu à ceux qu'on ânonne en dernière année d'école de cinéma. Mais son sujet n'a rien perdu de sa modernité - ce qui explique d'ailleurs le succès de la série qui en a été tirée : "Nola Darling n'en fait qu'à sa tête" dresse le magnifique portrait d'une femme libre et celui d'une masculinité, sous trois formes différentes, obligée à se remettre en question face à la revendication montante d'une émancipation féministe.
Il s’agit du premier long-métrage réalisé en 1986 par Spike Lee. Tourné en quinze jours avec un budget minimaliste et des acteurs quasiment inconnus, ce film met en scène une femme nymphomane (Tracy Camilla Johns) qui ne sait quel homme choisir. Menée comme une investigation journalistique, cette histoire possède même quelques ressemblances avec certains films de Woody Allen tant la description psychologique des différents personnages est originale. Bref, même s’Il existe quelques longueurs, l’ensemble demeure appréciable.
Assez surpris par ce film signé Spike Lee. L'image en noir et blanc est très belle malgré l'aspect vieillot au début mais on s'habitue très vite et le film est au final très classe avec des contrastes très jolis. L'humour de Spike Lee est assez peu présent mais quand il est là, il est assez subtil et offre des scènes hilarantesspoiler: (comme celle où les 3 amants se retrouvent à diner ensemble). Enfin, la musique est excellente et donne une touche de poésie au film. Je regrette juste que les personnages soient au final assez creux et pas assez développés mais bon le film ne dure que 1h20 aussi, donc forcément ça limite. Ca reste un film plaisant et surprenant, même si le film n'est peut-être pas entièrement abouti selon moi, notamment sur le personnage de Nola Darling qui ne dégage au final rien de particulier, là où aurait pu tirer des conclusions féministes par exemple de son histoire, mais ce n'est pas trop le cas ou alors je ne l'ai pas remarqué. Bon film, je recommande.
Premier film de Spike Lee, doté d'une très bonne photographie en noir et blanc. Par contre je trouve l'histoire un peu inintéressante, elle narre la vie d'une personne en particulier, sans être moraliste ce qui est cependant un bon point. Mis à part ça il n y a aucune action hormis des dialogues bien écrit mais parfois un peu trop.
Spike Lee impose d'emblée son style ! Il varie entre différents procédés, change de ton, bouscule un peu tout ce qui bouge et compose un film extrêmement charmant, le tout, en étant très engagé. Esthétiquement, She's Gotta Have It est remarquable, le noir et blanc est somptueux et accentue l'immersion dans cette relation entre Nola et ses prétendants. Le film a beau avoir plus de 30 ans maintenant il fait preuve de modernité et brille de par son humour corrosif et incarné. La ribambelle d'acteur est désopilant, du premier au dernier, la moindre phrase décoche un sourire. Le scénario astucieux m'a aussi conquis, la fin est génial. Le long métrage en soi l'est tout autant !
Ce tout premier film sorti au cinéma de Spike Lee remporta à son époque le prix de la jeunesse de Cannes, tout comme un certain Kevin Smith quelques années plus tard.
Et dans les deux cas, ce sont des films en noir & blanc, sans aucune action, si ce ne sont des dialogues solidement écrits, parfois même trop écrits, mais toujours drôles ou incisifs. Ici, on se dispute une femme qui ne veut pas appartenir à un seul homme. Gravitent autour de la non-transcendante Tracy Camilla Johns trois acteurs de grand talent, dont Spike Lee himself, qui arrivent à rendre ce film intéressant. Le film est très original, raconté face caméra par les personnages principaux. C'est aussi le défaut principal du film, il manque un fil rouge certain au film pour passionner totalement. Qu'importe l'excellente musique et l'excellente utilisation de la couleur au beau milieu du film, il faut une histoire sur laquelle se baser. On a vraiment l'impression que Spike Lee ne savait pas où il allait.
Le fait de n'avoir fait qu'une prise par scène ne se ressent pas et le générique est très sympathique, avec les acteurs qui disent face caméra leur nom, très original. Un bon Spike Lee et un bon film par extension.
le premier joyau de la magnifique carrière de spike lee, tout est là le scénario passionnant, le jeu incroyable des acteurs y comprit spike lee dans le rôle de mars blackmon la bande son très jazz qui est l'une des qualités que je préfère aux films de spike, une grande mise en scène novatrice font de ce film un petit chef d'oeuvre
le premier film de spike lee, atypique, même s'il parle d'afro-américains de brooklyn, on ne trouve pas ici les thèmes chers à spike lee qu'il développera dans ses autres films, tels le racisme, la condition des noirs aux usa, leurs problèmes liés à leur vie dans une société où eux, les noirs, ne sont pas toujours considérés à leur juste valeur, ici on voit une comédie de moeurs, une femme qui vit une relation amoureuse avec trois hommes,tous trés différents mais qui se complètent dans l'ésprit de nola qui cherche en eux l'homme idéal... juste un bémol et cela est valable pour tous les films de spike lee, j'ai desté la bande-son, je sais que c'est son père qui compose la musique, mais c'est une musique rébarbative, qui plombe l'ambiance du film, cela est vrai pour tous ses films,et dieu sait combien une bande-son est importante pour un film, surtout pour donner un rythme au film, pour moi la musique d'un film si elle est ratée, elle fait perdre pour beaucoup à l'intérêt de l'oeuvre, dommage pour cela, je suis fan des film de spike lee, je les ai presque tous vus et je peux dire que cela gâche un peu son oeuvre... surtout que la musique choisie ne colle pas toujours avec les images....
En plus d’avoir permis à Spike Lee de se faire découvrir, cette comédie romantique, tournée en à peine deux semaines, est une petite perle d’originalité tant sur le fond que sur la forme. Traiter de la vie amoureuse à travers l’instabilité émotionnelle d’une nymphomane que se disputent trois jeunes hommes complémentaires, entre lesquels vont s’échanger des dialogues intelligemment écrits sur les relations humaines, est la preuve d’une certaine audace dont saura faire preuve le jeune réalisateur dans ses fils suivants. L’inventivité de la mise en scène passe avant tout par le lien qui se créé entre tous ces personnages et le public grâce à leur monologues s’adressant directement à la caméra et donnant au film une allure de documentaire sociologique. L’image noire et noire (elle-même entrecoupé de magnifiques scènes en couleurs, et l’ingéniosité du générique de fin sont autant de preuve que Spike Lee avait d’ores et déjà le potentiel de devenir un des cinéastes les plus entreprenants des années 90.
Un film génial, une satire sentimentale qui met dans le mille... Nola veut tout, un tout dans trois personnages masculins entre lesquels elle se partage, un homme qui l'aime, qui la fasse rire, qui la rassure... et au final elle n'en fait qu'à sa tête. Spike Lee / Mars Blockman, un personnage qu'il a repris dans une série de pub culte avec Michael Jordan, est hilarant, Nola dégage une sensualité à fleur de peau, tout est bon dans ce film, je ne sais plus quoi écrire pour vous donner envie de le voir!!!
Un très bon premier film dans lequel Spike Lee s'implique totalement, d'abord en temps que réalisateur, ensuite en tant qu'acteur. L'histoire est celle de Nola Darling, une jeune femme Noire instable sentimentalement, qui doit choisir entre trois hommes aux comportements totalement différents: le premier, Greer, est plutôt imbue de sa personne; le second, Mars, a tout du type drôle et sympathique; enfin le troisième, Jamie, est réservé et fidèle mais supporte très mal le côté frivole de Nola. Ce premier film, tourné principalement en noir et blanc ( la séquence de l'anniversaire, véritable morceau d'anthologie, à été tourné en couleurs ), s'avère être une réussite. Les personnages masculins sont finalement interchangeables dans la mesure où Nola Darling les mets sur un même pied d'égalité, et leur trouve à chacun des qualités. La musique de Bill Lee ( est-ce un parent du réalisateur ? ) est magnifique et les acteurs sont tous très bons, leur jeu sonne toujours juste, direct, sincère. Une rareté.