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Un visiteur
5,0
Publiée le 11 novembre 2021
"Excellent, une grande réussite" Ce film se déroule pendant la Première Guerre Mondiale mais nous ne la voyons pas. L’accent est orienté vers les femmes et les personnes âgées restées aux champs. Les gardiennes gèrent la ferme familiale pendant que les maris et les fils sont partis au front. Elles prennent des initiatives, font vivre la ferme, l'enrichissent même. Très peu de dialogue, la communication passe par les émotions des acteur-trice-s avec des gros plans pour accentuer le paraverbal. Essentiellement des acteur-trice-s inconnu-e-s, bravo au réalisateur, aux acteur-trice-s et aux équipes. Aucune récompense pour le film et c’est bien dommage, Iris Bry en méritait amplement ! Je vous le recommande !
Interminable ! Trop de silences, trop de plans fixes, c’est ennuyeux. C’est dommage car Nathalie Baye est tout à fait crédible en vieille paysanne. Les décors, les coutumes de l’époque sont bien vus, mais les silences pèsent, sont inappropriés notamment pendant la scène de moisson.
Que de beaux plans sur la campagne, la ferme, les personnes .... aussi l'histoire de famille est poignante. Magnifique. Je n'ai pas vu les 2h15 passer.
Certe c'est beau, bien filmé et la reconstitution est parfaite... En revanche c'est lent, trop lent et on finit par s'ennuyer. Le jeu d'acteurs est bons mais les dialogues sont mécaniques et trop plats. Dommage car le sujet ne manque pas d’intérêt.
Les Gardiennes est un beau film. Au sens pictural, avec sa photographie soignée et pourtant très naturelle, et au travers de la vie posée et austère d’une famille de paysans, où la mère dirige l’exploitation en l’absence des fils et gendre partis à la guerre en 1914. Les acteurs sont attachants, avec une émouvante prestation de Nathalie Baye et de la jeune Iris Bry qui a des airs d’Isabelle Huppert. La guerre est présente à chaque instant, sans jamais la voir. Et pourtant, la violence n’est pas que sur les champs de bataille mais aussi dans les champs de blé.
Très belle illustration du cœur brisé des hommes, de la dureté de la guerre, des tâches pénibles effectué par les femmes, certainement le début du féminisme !
Un scénario bancal .Des beautés. Une chronique paysanne vérace.Une photographie cadrée avec application comme au musée. Hortense et Solange costumées et grimées façon paysanne éclipsées par Francine irradiante de naturel....Se méfier et rester dans l'entresoi "des professionnels de la profession Iris Bris illumine de sa présence chaque scène ; son visage exprime la diversité de ses sentiments.On s'ennuie quand elle n'est pas à l'écran. Le Cerbère défend jusqu'à l'absurde Sa famille (dit-elle). Elle défend sa terre, sa classe. La servante qui se loue n'est pas de sa caste. Ainsi l'Aristo, la Bourge. Que Francine épouse Georges cela ne change rien sur le plan pratique.Ou je suis relou. La scène mère -fille sur la non consommation de la relation est ridicule,fausse,inutile.Marguerite recueillie en bas âge.Le père, le vieux au mains déformée qui a épousé une jeunette attirée par les terres. Une explication de la hargne prédatrice de cette mère chien de garde.Caroline Champelier a filmé la scène d'amour près du dolmen avec grâce et délicatesse. Et les hommes ! Vivants ? Des zombies de tranchées ; des amerloques entreprenants. J'aime les mélodies qui se terminent bien.
la moitié du film était pour moi soporifique, puis enfin il se passait quelque chose de passionant !!! mais oh! grande déception, la fin nous laisse sur notre faim. Bon sang, ça aurait été trop demandé que le scénariste aille jusqu'au bout plutôt que de nous laisser tomber à un moment crusciale ???
Xavier Beauvois a donc sacrifié au culte consensuel du centenaire de 14-18.
Il l’a fait sans beaucoup d’originalité en nous racontant la guerre vue depuis la Creuse, au sein d’une famille de paysans dont trois jeunes hommes sont au front.
Nathalie Baye est superbe ; elle incarne avec charme, fragilité, mais détermination et dureté la ‘’patronne’’ de la ferme obligée de prendre le pouvoir, de gérer et de moderniser l’exploitation, mais aussi d’assurer la respectabilité de la famille.
Confier à sa fille Laura Smet le rôle de sa fille à l’écran est un choix heureux : son physique apparaît sans doute très ‘’moderne’’ pour une paysanne de l’époque, mais elle incarne justement une paysanne moderne, la ‘’digne’’ (?) fille de la patronne si forte.
Mais, bien plus impressionnante que Laura Smet, Iris Bry, une débutante, porte magnifiquement, avec beauté et sensibilité, le rôle de la servante qui révélera la faille de la famille. Chapeau, retenez son nom.
Ceci dit, Xavier Beauvois est encore une fois bien loin de sa performance de ‘’Des hommes et des dieux’’. Le rythme est bien trop lent, et le récit ne vaut pas 2 h 14 mn de notre temps…
A noter que le livre dont est issu ce film a été édité en 1924. Pour l’époque, son auteur, Ernest Pérochon, avait une lecture moderne, sociologique de l’histoire. 94 ans après, le film de X. Beauvois, certes joli, est bien moins innovant...
Un chef d'oeuvre comme je n'en avais pas vu depuis trop longtemps ! Beaucoup de sensibilité, d'érotisme sain et d'humanité ; un rythme lent qui tient en haleine comme dans un bon roman ; un témognage du monde rural qui parle... que la vie a changé depuis 100 ans !! On n'a pas envie que le film se termine.
Rarement vu un film aussi mauvais. C'est lent, sans queue ni tête, sans histoire, sans action, c'est long à en devenir un vrai supplice. Le paysage et les décors n'ont rien d'extraordinaire mais le pire de tout, c'est un film sans réel texte, sans jeu d'acteur.