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    Les Gardiennes
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    Jean-Claude L
    Jean-Claude L

    47 abonnés 289 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 décembre 2017
    Un très beau film sur l'histoire d'une famille de paysans avec la guerre qui va prendre leurs hommes et les femmes vont devoir assurer les tâches quotidiennes d'une exploitation comment vont elles s'y prendre et réussiront t elles à vous de voir, un très bon jeu d acteurs
    missfanfan
    missfanfan

    92 abonnés 849 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 décembre 2017
    j'adore la manière de Xavier Bauvois de filmer les visages et la nature en gros plan bref très bon film et acteurs je n'ai pas vu le temps passer malgré la longueur du film
    Topia
    Topia

    7 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 décembre 2017
    La chose est simple, Xavier Beauvois nous emporte dans un cinéma que l'on croyait disparu, celui ou le temps est d'importance. Car pour ceux qui pourrait penser que le réalisateur se perd dans le contemplatif l'on montre juste des personnages qui ont façonné le monde dans lequel nous évoluons aujourd'hui. Des femmes, et aussi certains hommes (ce mot devenu presque vulgaire) qui travaillent, car le labeur au cinéma n'existe plus. Ici Beauvois le montre avec justesse et tendresse. Portraits saisissants. c'est quoi 2h14 dans une vie ? Foncez !
    ninilechat
    ninilechat

    73 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 décembre 2017
    On sait depuis Des hommes et des Dieux que Xavier Beauvois est un réalisateur exceptionnel. Avec Les Gardiennes, il signe un long film contemplatif qui magnifie la terre et le courage des femmes.

            La grande guerre. Un hameau composé de deux fermes, celle où Hortense vit avec son vieux père et ses deux fils; celle où sa fille, Solange (Laura Smet) vit avec son époux Clovis (le toujours excellent Olivier Rabourdin) et Marguerite née d'une première union.

            Nathalie Baye est magnifique, sous son chignon gris, dans ce rôle de femme d'acier, dure pour elle même, dure pour les autres. Les trois hommes sont partis, il faut des bras en plus, ce seront ceux de Francine, fille de l'Assistance -mais qui a son certificat d'études!- (Iris Bry, une merveilleuse débutante), courageuse et travailleuse comme un homme. Ce n'est pas parce qu'Hortense l'estime qu'elle laisserait son fils Georges (Cyril Descours) s'enticher d'elle: elle a d'autres projets pour lui, qui renforceront la cohésion et la puissance de la famille.

            C'est la succession des saisons pendant ces cinq longues années. Les moissons, la mise en gerbes, avec des images à la Millet; les hivers rudes où il faut fendre le bois.Ces terres vallonnées sont magnifiquement filmées, des tableaux: Millet, Corot.... Et nous admirons le soin méticuleux qu'a pris le réalisateur pour nous montrer les vrais travaux des champs, le labourage avec un attelage de boeufs, les semailles, utilisant des charrettes et des outils d'époque -ou très bien reconstitués. Nous découvrirons même dans une autre ferme la fabrication du charbon de bois... Témoignage d'un temps sans pitié...

            Il y a les permissions trop rares où, bien loin de se reposer, l'homme fait sa part aux champs. Et pourtant, il n'est plus lui même, hanté par la barbarie qu'il vient de vivre et où il va replonger. Il y a Solange qui supporte mal d'être une femme sans hommes. Surtout avec ces sémillants jeunes soldats américains qui, en attente de leur affectation, vibrionnent autour de la ferme.

            Il y a ces terribles jours où le maire du village, tout noir dans son beau costume des dimanches, vient annoncer la terrible nouvelle, mais qui? Constant l'instituteur (Nicolas Giraud) qui a été promu lieutenant ou Georges le paysan? Moments bouleversants

            Le temps prend son temps. le temps du film se déroule, immuable et majestueux. Comme il a du paraître long, ce temps, à ceux qui le vivaient.

            Non seulement les femmes ont préservé l'exploitation, l'ont portée à bout de bras pendant quatre longues années, mais elles 'ont modernisée: ce sont elles qui ont acheté une moissonneuse -puis un tracteur!

            Film exceptionnel qu'il faut voir absolument.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 6 décembre 2017
    Tout est propret, la ferme, les costumes, les deux acteurs qui s'en tirent sont les deux non professionnels Iris Bry et Gilbert Bonneau. Quelques envolées visuelles pendant la moisson....mais le tout respire le téléfilm. Dommage c'était un beau sujet. Il y a des lenteurs "pleines"... ce film est long,long et vide de chair et d' émotion !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 décembre 2017
    Xavier Beauvois signe avec ce film son nouveau chef d'oeuvre après "Des Hommes et des Dieux". Il peint en un peu plus de deux heures une fresque monumentale, contant la dure vie des femmes à l'arrière pendant la Première Guerre Mondiale. Je dis "fresque" car oui, chaque plan est une véritable peinture non sans rappeler le romantisme exacerbé des toiles de Caspar David Friedrich ou le lyrisme d'Émile Bernard. Cette photographie est bien évidemment l'oeuvre de Caroline Champetier au sommet de son art comme John Alcott le fut à la sortie de "Barry Lindon". Enfin, les histoires d'amours se font et se défont au rythme de la musique de Michel Legrand.

    Trop souvent oubliées au cinéma et dans nos livres d'histoire, Xavier Beauvois redonne aux femmes leur place essentielle pendant la Grande Guerre. Les hommes sont alors relégués au second plan et l'horreur du front est remplacé par l'insoutenable attente du retour des soldats. Ces derniers sont représentés traumatisés, usés par le temps et la guerre à l'image de Henri ou Georges alors que les femmes sont fortes et courageuses menées par Hortense Sandrail qui dirige seule sa maison d'une main de fer.

    Les performances de Laura Smet et Nathalie Baye sont remarquables mais c'est surtout la jeune Iris Bry qui crève l'écran. Cette néophyte, qui était encore libraire il y a quelques mois de cela, incarne à la perfection ces jeunes femmes laissées seules, dérivant à la recherche d'une place dans ce monde. Son jeu naturel et profond marque sans aucun doute le début d'une belle et prolifique carrière.

    Cette histoire intégralement tournée en décors naturels est une véritable claque à tout ces films en carton-pâte débordant de mauvais effets spéciaux et fonds vert. Xavier Beauvois revient aux fondamentaux du cinéma délivrant une histoire touchante avec une réalisation parfaitement maîtrisée. C'est un cinéma naturaliste et intimiste qui ne laissera personne indifférent.
    Yves G.
    Yves G.

    1 488 abonnés 3 503 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 décembre 2017
    Pendant la Première Guerre mondiale, tous les hommes sont au front. Veuve, la cinquantaine, Hortense (Nathalie Baye) doit faire front pour diriger la ferme. Elle ne peut guère compter que sur l'aide de son frère et de sa patte folle, et de sa fille Solange (Laura Smet). La vie s'écoule, ponctuée par les saisons et les permissions des hommes : Constant, l'aîné, instituteur, Clovis, le gendre, époux de Solange, Georges le benjamin. Pour se soulager, Hortense recrute une journalière, Francine (Iris Bry), qui tombe amoureuse de Georges et vit avec lui une brève idylle. Mais Georges est promis à Marguerite, la fille que Clovis a eu d'un premier lit.

    "Les Gardiennes" est l'adaptation fidèle d'un roman de Ernest Pérochon publié en 1924. Pérochon fait partie de ces écrivains jadis célèbres et tombés dans l'oubli. Il obtint le Goncourt en 1920, un an après Marcel Proust. Comme Pergaud, comme Fournier, il était instituteur. Comme Genevois, comme Dorgelès, la toile de fond de ses romans était la Grande guerre. Mais, dans Nène (le prix Goncourt 1920) ou dans Les Gardiennes, il ne parle pas des combats. C'est la France rurale qu'il décrit, une France qui continue à vivre, tant bien que mal, malgré la guerre et les hommes absents.

    Xavier Beauvois tente un sacré pari en adaptant un roman aussi démodé. La première heure du film pourrait laisser penser que le pari sera perdu. On peine à s'intéresser à la vie sans lustre de cette famille recomposée. On échoue à comprendre le fil de l'intrigue. On voit bien la part de documentaire qu'il recèle - les femmes parviennent à prendre en charge les travaux des champs en utilisant les techniques modernes (le tracteur, la moissonneuse-batteuse) mais elle ne réussit pas vraiment à nous tenir en haleine. Puis, avec l'arrivée de Francine (lumineuse Iris Bry dans son premier rôle) tout s'aimante. La vraie personnalité de Hortense se révèle. Le récit se tend jusqu'à son dénouement aussi logique qu'inattendu.

    Il faut avoir le courage de prendre à bras-le-corps ce grand beau film de deux heures vingt qui n'est pas sans rappeler les grandes adaptations des romans victoriens de Thomas Hardy : "Tess", "Jude", "Loin de la foule déchaînée"... Pas sûr qu'il trouve son public. Dommage.
    Christoblog
    Christoblog

    832 abonnés 1 681 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 décembre 2017
    Quel film moderne !

    Bien sûr, certains se gausseront de cette introduction et s'étonneront : "Est-ce moderne de prendre son temps pour filmer les travaux des champs ?" Et bla bla bla sur les champs de blé, les gros boeufs qu'il faut pousser et l'écoulement des saisons.

    Pour ma part, je pense que Beauvois est aussi moderne que Millet l'a été (et je conseille la superbe rétrospective que lui consacre le Palais des Beaux-Arts de Lille). Il est en effet franchement osé en 2017 de filmer tout un film en décors naturels, en respectant les lumières et les saisons, et de proposer une histoire d'apparence classique (mais qui se révèlera pleine de surprises).

    Le film s'avère être au final tout autre chose que la sage illustration des bienfaits champêtres : il est avant tout une féroce critique de l'égoïsme commun (on est toujours le pauvre de quelqu'un) et un tableau saisissant de tous les aspects de la féminité.

    En plus de ses qualités mélodramatiques (on pense à Bronte, à Balzac), Les gardiennes brille aussi par des atouts plus évidents : on aura rarement aussi bien montré la richesse et la complexité de la vie à la ferme, et les images sont le plus souvent somptueuses. Les actrices sont au top, avec une Nathalie Baye plus forte que jamais. La bande-son est travaillée comme un orfèvre (ah, le crissement des souliers vernis avant la mauvaise nouvelle).

    Beauvois filme les paysages comme des visages, et les visages comme des paysages. C'est superbe.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 176 abonnés 5 175 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 décembre 2017
    Très beau film dur et délicat en même temps qui magnifie avec une grande émotion le travail de la terre qui continue à prodiguer ses richesses tandis que les hommes meurent.
    Les gardiennes sont aussi celles d’un ordre à conserver coûte que coûte: l’ordre moral. Et la guerre change aussi les femmes qui en perdant leurs maris, ne perdent pas leur jeunesse et leur envie de vivre.
    Des tableaux parfois muets et d’une grande richesse contemplative.
    Très beau.
    Clément V.
    Clément V.

    158 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 décembre 2017
    Les images et costumes sont magnifiques, le jeux des acteurs est plutôt prenant. L’histoire est racontée tel des tableaux au fur et à mesure des saisons.

    !!!! Mais d’une lenteur absolue !!!!
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 7 décembre 2017
    Film très attendu pour ma part. Après l'accident industriel qu'a été “La rançon de la gloire“ Xavier Beauvois revient au naturalisme historique et c'est tant mieux. Faut dire que la satire, ce n'était sans doute pas son domaine. Et que le réalisateur “Des hommes et des Dieux“ avait besoin de quelque chose qui lui convient mieux. La mise en scène de Xavier Beauvois peut à nouveau ici exprimer toute sa puissance. La justesse de l'écriture aussi. Ces hommes broyés par l'absurdité de la guerre et qui reviennent épisodiquement comme des fantômes... Ces femmes qui doivent travailler deux fois plus dans une solitude et une rudesse d'une autre époque... Il y a beaucoup de moments forts, de moments secs, qui rendent parfaitement avec la dureté du récit. Néanmoins, quelques longueurs rendent la fin du récit erratique. Le film aurait dû être amputé de 15 minutes selon moi, trop de pauses, qui font retomber l'émotion ou la tension dès qu'elle surgit... A voir malgré tout.
    velocio
    velocio

    1 317 abonnés 3 144 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 décembre 2017
    Depuis 2010 et "Des hommes et des dieux", Grand Prix du Festival de Cannes 2010 et César du meilleur film français l’année suivante, Xavier Beauvois s’est montré davantage présent comme acteur que comme réalisateur. Sorti en janvier 2015, son sixième film, "La rançon de la gloire", n’avait reçu qu’un accueil mitigé. Voici le 7ème, "Les gardiennes", première adaptation d’un roman par le réalisateur, premier tournage en numérique.

    Le travail effectué par les femmes durant la première guerre mondiale, c’est, entre autre, ce que nous montre Xavier Beauvois dans "Les gardiennes", adaptation très libre du roman homonyme de Ernest Pérochon, paru en 1924. Ce film nous conduit dans une famille en charge d’une ferme dans le Limousin. Hortense, la doyenne, est la mère de 3 enfants : sa fille, Solange, ne pourra jamais avoir d’enfant, mais Clovis, l’homme qu’elle a épousé, avait eu une fille, Marguerite, de son premier mariage ; Constant est instituteur et c’est avec le grade de lieutenant qu’il combat dans les tranchées ; Quant à Georges, le plus jeune, il considère Marguerite comme sa petite sœur, ce qui n’empêche pas cette dernière d’être amoureuse de lui. Ces 3 hommes ont été réquisitionnés et ils ne reviennent que de temps en temps, pour de courtes permissions. D’où la nécessité, pour Hortense, d’engager une jeune fille pour aider aux divers travaux de la ferme : c’est Francine, 20 ans, qui vient de l’assistance publique.

    Si le film consacre donc beaucoup de temps à dépeindre la vie à la ferme dans ce début de 20ème siècle, avec de belles images inspirées par Millet et Courbet, il raconte aussi les drames vécus par la famille, l’amour qui nait entre Francine et Georges, l’absence du mari qui trouble certaines femmes, le poids des rumeurs dans un petit village, l’injustice que peut commettre une mère pour sauver la réputation de sa fille. De ce beau sujet, Xavier Beauvois a fait un film esthétiquement très réussi mais qui glisse parfois dans le pathos et qui manque de temps en temps de vivacité et de chaleur humaine. En vérité, pour son premier film tourné en numérique, le réalisateur est malheureusement tombé dans le défaut provenant des nouvelles conditions économiques générées par cette technique : le film trop long !

    On connait depuis longtemps les qualités de Xavier Beauvois. C’est sans doute pourquoi on peut avoir tendance à se montrer plus sévère avec lui qu’avec des réalisateurs dont on attend moins. Toutefois, ce n’est pas être particulièrement sévère que d’avoir tendance à renâcler devant certaines longueurs de ce film, par ailleurs fort estimable. Et puis, est-ce être sévère avec Nathalie Baye que de lui reprocher le retour de certains tics qu’on pensait avoir été définitivement gommés dans son jeu ?
    Yves 4.
    Yves 4.

    106 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 décembre 2017
    superbe film , la France d'antan , voir certains métiers totalement disparu aujourd'hui.
    Le drame de la guerre , l'absence des hommes , l'annonce de la mort au front , la loterie quotidienne de la grande faucheuse.
    Patrice M
    Patrice M

    7 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 avril 2018
    Les injustices de la guerre ne sont pas uniquement où le spectateur peut le penser ... ! Ce film nous l'apprend. 2 remarquables gardiennes à moins qu'elles ne soient 3, 4 ou davantage.
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