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moket
533 abonnés
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1,5
Publiée le 15 décembre 2018
Une campagne du début du 20ème bien filmée, de beaux portraits de femmes et la critique s'empresse de crier au génie... Oui mais le film est effroyablement long (d'interminables plans de campagne, de travaux des champs...), le sujet principal n'est que survolé et la plupart des acteurs semblent réciter leur texte.
Malgré son casting qui pouvait déconcerter et un sujet historique somme toute banal, le film de Beauvois est une réussite, modèle d’épure à la Olmi, tout en proposant une trame romanesque discrète mais touchante.
Beau film sur le fond, mais que de lenteur ! on entend les blés poussés. Sans doute le souhait du réalisateur était de faire participer à ce temps arrêté, comme figé par la guerre, les mauvaises nouvelles du front. Mais tout de même, un peu plus de nervosité aurait rendu plus attrayant ce film très beau.
Le quotidien de quelques femmes durant la Première Guerre Mondiale en France. Un film suffisamment utile, mais très lent, ce qui brise une partie de son intérêt. La réalisation s'attache à des détails peu importants d'un point de vue cinématographique. Peu de dialogues, beaucoup de superflus. La reconstitution de l'époque est plausible, le sénario est creux, le rythme soporiphique. Cela aurait pu être un bon film, on ne sent pas suffisamment la main de l'Etat, les réquisitions et le rôle des femmes dans la guerre.
le regard des femmes sur la guerre de 1914/1918. Nathalie Baye et Laura Smet en duo à l'écran pour la première fois. Elles partagent avec une jeune actrice . Un film trop lent et trop long. Peine à démarrer dommage
Très beau film visuellement et histoire forte émotionnellement. Même si c'est une adaptation d'un livre, il est facile d'imaginer que ce genre d'histoire ait pu se produire pendant et au retour de la guerre. Presque un documentaire dans sa première partie, il vire au drame dans la seconde. Pourtant, c'est le petit reproche que je fais au film, il se termine un peu curieusement, comme si les sentiments comptaient finalement bien peu après l'ouragan de la guerre, comme si tout était oublié des amours et des filiations. Seule la mère jouée par Nathalie Baye semble ressentir quelques émotions à la fin de l'histoire. Pour ma part, j'aurais bien vu une suite montrant les conséquences des décisions prises par cette fermière sur la vie de son fils revenu du front.
Tranche de vie d’une famille paysanne durant la Première Guerre Mondiale. Je n’ai pas trouvé le temps long, les longueurs s’inscrivent naturellement dans le contexte. Ces paysannes, privées de leurs hommes partis combattre l’ennemi, vivent au rythme des saisons, au rythme des récoltes, au rythme des bêtes ; à cela s’ajoutent les tâches domestiques. Une fatigue dépensée sans compter. Alors, forcément, il y a peu de place pour la parole. Tout passe par l’image, les non-dits. Film délicat, pudique, un brin pictural. Premier film pour Iris Bry, une agréable découverte sous la direction de Xavier Beauvois.
Film long et lent, comme devait être la vie au début du 20ème siècle. La photo est absolument splendide (rappelle les tableaux de Millet).Ces portraits de femmes qui ont remplacé les hommes partis à la guerre pour faire vivre une ferme est réussi. Les actrices sont plus que convaincantes, notamment dans les travaux aux champs, et la jeune Iris, qui n’avait jamais fait de cinéma, est bluffante de naturel. Bref, Xavier Beauvois a vraiment un style reconnaissable (on se souvient des moines de Tibérine). On aime ou pas. Pour ma part, je trouve ça bien.
J'aime le cinéma qui prend des risques... Sortir un roman des années 20 de son anonymat ( malgré le prix Goncourt qu'il a obtenu ) et raconter à sa suite une histoire totalement rurale des années de guerre14-18, on ne peut pas dire que Xavier Beauvois joue la facilité. Est-ce si étonnant de l'auteur des "Hommes et des dieux" ? Le pedigree de l'auteur et le sujet peu consensuel ont, en tout cas, suscité ma curiosité. Ce film est très étonnant. Il est peu bavard, et l'action se traîne à un point qui peut relever d'un quelconque record du livre Guiness. La vie laborieuse, monotone et sans éclat des paysannes suppléant leurs hommes au front pendant les années de guerre remplit l'écran avec une sobriété qui confine à l'ascétisme . Au-delà du caractère documentaire de la fauche des blés en bas Limousin au début du siècle dernier, l'objet du film ne saute pas aux yeux. Heureusement la jeune actrice Iris Bry, par sa présence subtile, finit par capter l'attention. On s'habitue à ce rythme lent, souvent jugé horripilant par nos contemporains, pour rentrer dans l'esprit de l'époque : la quête de survie, l'attente de rien, le fatalisme ponctué de révoltes vite comprimées, la joie des petits bonheurs simples...A défaut d'éveiller les foules, Xavier Beauvois rend un bel hommage à toutes ces femmes qui se sont tuées à la tâche pour remplacer leurs hommes absents. Il apporte ce témoignage précieux au débat actuel sur l'égalité homme-femme pour montrer que depuis longtemps, les femmes ont su s'affirmer, quand les circonstances l'exigeaient. La scène où le poilu rentré du front, s'étonne devant le tracteur et la moissonneuse dont sa femme a su s'équiper pour réduire son labeur, est peut-être le message que Beauvois voulait faire passer par ce film. Faisons confiance aux femmes pour changer le monde. C'est une belle morale qui justifie bien les quelques bâillements fugaces que le cinéphile indulgent que je suis, n'a pas pu réfréner lors de ce film un peu long. Mais l'image était tellement belle, et le spectacle de cette France rurale tellement proche d'un tableau de Millet que la poésie était au rendez-vous.
les Gardiennes hommage à toutes ces femmes courageuses et fortes qui ont tant travaillé pendant que les hommes mourraient au front dans cette affreuse guerre 14/18 et que l'on a si peu remerciés après ( oublié le droit de vote ...) Le.film est lent ccomme on vit à la campagne mais pas si long finalement Nathalie Baye est admirable dans so rôle de femme courage protégeant sa famille mais la véritable découverte de ce film est la lumineuse Iris Bry. que de beauté de grâce. elle est parfaite je termine par les magnifiques images d'une campagne française. la photo mérite 1 césar
Remarquable ! Une évocation de la vie à la campagne pendant la première guerre mondiale superbe de réalisme qui nous remet en mémoire ce qu'on vécu nos parents ou grands parents. L'histoire familiale que se greffe sur cet ensemble est tout à fait crédible pour l'époque et le lieu. Les acteurs sont très bons et le choix des figurants est bluffant. Ce film est émouvant justement par le peu de dialogue. Tout est dans le comportement, les regards. Evidemment, ce c'est pas Star Wars. Inutile de comparer.
Un bon film si on accepte la lenteur et donc les longueurs. Très beau film visuellement. Certains ont comparés les images à celle de Barry Lyndon. C'est sans doute un peu excessif mais.... Raconte la guerre de 14 vue de l'arrière avec ses permissionnaires qui repartent et souvent ne reviennent pas. Les femmes qui font tourner les fermes. Le Maire qui vient annoncer les mauvaises nouvelles. Le film est censé se passer en Limousin et bizarrement on y voit des soldats américains bons vivants dont on se demande bien ce qu'ils font là. Les femmes sont trop bien habillées en particulier pour les travaux des champs, ça nuit au réalisme. Les deux "vedettes" sont Nathalie Baye et sa fille Laura Smet, mais en réalité la vraie vedette du film est une jeune comédienne Iris Bry qui a mon sens tient le rôle principal. Elle est lumineuse. Elle irradie le film. C'est son premier film et à mon avis le premier d'une longue série. Rien que pour elle il faut aller voir ce film.
Le temps de ce long film se déroule lentement, nous contant une histoire aussi dramatique que cruelle. Xavier Beauvois nous propose de très belles images et des scènes poignantes. Il nous propose un film avec de grandes interprétations ; des femmes qui travaillent durement, souffrent en silence avec pour seul dérivation la messe du dimanche ou le retour des hommes en permission qui arrivent avec un moral encore plus délabrés que leur mère ou leur femme.
D'un sujet fort et intéressant, Xavier Beauvois propose avec "Les Gardiennes" un film juste et élégant mais qui s'avère handicapé par son académisme. Par une mise en scène soignée, sublimée par une superbe photographie, Xavier Beauvois rend hommage aux femmes qui ont tenu le pays durant la Première Guerre Mondiale. Les plans sont vraiment magnifiques et nous emportent dans un trip visuel onirique qui rappelle, en un sens, un peu le cinéma de Terence Malick. En tant que grand amateur du cinéma contemplatif, j'ai d'abord cru ce film fait pour moi avant de finalement un peu déchanter. Je trouve en effet l'écriture assez poussive avec une intrigue très linéaire qui répond à plusieurs clichés et passages obligés pas vraiment utiles (je pense notamment à la grossesse de Francine). De cette histoire, Beauvois n'e fait ressortir que l'aspect historique mais ne cherche jamais à étendre son oeuvre vers un propos plus universel qui aurait d'avantage touché. C'est peut-être un parti pris mais ce classicisme poussé à l’extrême a conservé une sorte de barrière émotionnelle entre le long-métrage et moi. A la sortie du film, j'ai véritablement eu en fait véritablement l'impression d’avoir assister à une jolie coquille vide. Cela peut parait sévère et, que l'on ne s'y trompe pas je pense que "Les gardiennes" est un bon film, mais je trouve qu'il manque d'âme et d'inspiration pour véritablement marquer d'avantage les esprits.