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Votre avis sur Les Gardiennes ?
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Très peu de dialogue. Très et trop long, ennuyant pas d’energie. Avec le thème de ce film il y avais largement mieux à faire très déçu !
le rôle des femmes durant la grande guerre est rarement évoquée. Pourtant c'est grâce à elles que l'arrière a tenu. Xavier Beauvois met en scène ces femmes de la campagne à une époque où la mécanisation était quasiment inexistante. Mais très vite le film tombe dans l'ennui et s'étire paresseusement. La faute à l'absence de dialogue, à la répétition des scènes des travaux de la ferme. De plus, les personnages semblent figés. Dommage, l'idée était bonne.
long , lent, sans dialogue...
bref dur de tenir jusqu'à la fin
un mauvais film français comme on sait en faire
bref dur de tenir jusqu'à la fin
un mauvais film français comme on sait en faire
Un film fort et émouvant ! Une esthétique parfaite !
Nathalie Baye: exceptionnelle dans ce rôle un peu à contre emploi. À voir absolument ! La salle a applaudi à la fin !
Nathalie Baye: exceptionnelle dans ce rôle un peu à contre emploi. À voir absolument ! La salle a applaudi à la fin !
selenie
Le cinéaste en tire un drame historique où la ruralité est à l'honneur avec un magnifique tableau d'époque et une jolie reconstitution. Malheureusement il ne se passe finalement pas grand chose d'intéressant et, surtout, le point d'intrigue sur quoi tout repose ne tient franchement pas la route. Ensuite Xavier Beauvois voulait rendre hommage au courage des femmes rester aux fermes, mais ça reste bien sage et discret pour qu'on puisse s'en convaincre. Quel dommage pourtant, Beauvois signe un drame pictural sobre et beau avec en prime une bien jolie révélation. Mais ça reste trop inabouti à l'image de cette fin peu inspirée.
Site : Selenie
Site : Selenie
Xavier Beauvois réussit à retranscrire de manière fidèle l’atmosphère des années de guerre vu uniquement du point de vue des femmes. Il s’appuie sur un script bien charpenté, même si l’histoire racontée n’a rien d’extraordinaire et peut même paraître banale. Finalement, à cette volonté de dramatiser, on préfère largement les longs passages documentaires illustrant la vie de ces femmes de l’ombre qui luttèrent pour survivre et participèrent à l’effort de guerre en attendant des nouvelles de leurs hommes partis au massacre. Tout ceci est bien retracé, notamment grâce à d’excellentes actrices dont la révélation Iris Bry. Du beau travail, même si la lenteur extrême et la durée excessive viendront éconduire une partie du grand public.
trop lent et surtout trop long même un peu touffu
il se dégage le fait que les fermiers aisés de cette époque faisaient tout pour garder leur domination sur leurs serviteurs
il se dégage le fait que les fermiers aisés de cette époque faisaient tout pour garder leur domination sur leurs serviteurs
Les gardiennes de Xavier Beauvois semble référencer La maison des bois (1971) mais sans atteindre l’authenticité de cette série télévisée réalisée par Maurice Pialat. Le film de Beauvois jouit certes de plans larges picturaux et naturalistes aidés par une photographie largement retravaillée en postproduction. Mais cette chronique du monde rural en temps de guerre passe à côté de son sujet, pourtant annoncé par son titre, en s’attardant à regarder plus qu’à raconter. Les faiblesses d’un récit inutilement surchargé de romanesque paraissent encore plus flagrantes au regard des anachronismes et contre-vérités historiques constatés. Au final, sur un sujet où il y a tant à dire, c’est l’incohérence qui prédomine au fil d’une réalisation frappée d’un grand classicisme.
Certe c'est beau, bien filmé et la reconstitution est parfaite... En revanche c'est lent, trop lent et on finit par s'ennuyer. Le jeu d'acteurs est bons mais les dialogues sont mécaniques et trop plats. Dommage car le sujet ne manque pas d’intérêt.
Retenir la personnalité de Iris Bry dans un film très conventionnel malgré de sa prétention d'être original. Iris Bry seule donne au film son caractère émotif. Elle mériterait d'être citée en tête du générique.
la jeune Iris Bry est une révélation. N.Baye est remarquable en matriarche tenant sa ferme et sa famille. les images sont belles mais la narration ou mise en scène est trop contemplative...et l'ennui arrive vite...on regarde les champs et nous attend que qu'il se passe quelque chose...
Xavier Beauvois a donc sacrifié au culte consensuel du centenaire de 14-18.
Il l’a fait sans beaucoup d’originalité en nous racontant la guerre vue depuis la Creuse, au sein d’une famille de paysans dont trois jeunes hommes sont au front.
Nathalie Baye est superbe ; elle incarne avec charme, fragilité, mais détermination et dureté la ‘’patronne’’ de la ferme obligée de prendre le pouvoir, de gérer et de moderniser l’exploitation, mais aussi d’assurer la respectabilité de la famille.
Confier à sa fille Laura Smet le rôle de sa fille à l’écran est un choix heureux : son physique apparaît sans doute très ‘’moderne’’ pour une paysanne de l’époque, mais elle incarne justement une paysanne moderne, la ‘’digne’’ (?) fille de la patronne si forte.
Mais, bien plus impressionnante que Laura Smet, Iris Bry, une débutante, porte magnifiquement, avec beauté et sensibilité, le rôle de la servante qui révélera la faille de la famille. Chapeau, retenez son nom.
Ceci dit, Xavier Beauvois est encore une fois bien loin de sa performance de ‘’Des hommes et des dieux’’. Le rythme est bien trop lent, et le récit ne vaut pas 2 h 14 mn de notre temps…
A noter que le livre dont est issu ce film a été édité en 1924. Pour l’époque, son auteur, Ernest Pérochon, avait une lecture moderne, sociologique de l’histoire. 94 ans après, le film de X. Beauvois, certes joli, est bien moins innovant...
Il l’a fait sans beaucoup d’originalité en nous racontant la guerre vue depuis la Creuse, au sein d’une famille de paysans dont trois jeunes hommes sont au front.
Nathalie Baye est superbe ; elle incarne avec charme, fragilité, mais détermination et dureté la ‘’patronne’’ de la ferme obligée de prendre le pouvoir, de gérer et de moderniser l’exploitation, mais aussi d’assurer la respectabilité de la famille.
Confier à sa fille Laura Smet le rôle de sa fille à l’écran est un choix heureux : son physique apparaît sans doute très ‘’moderne’’ pour une paysanne de l’époque, mais elle incarne justement une paysanne moderne, la ‘’digne’’ (?) fille de la patronne si forte.
Mais, bien plus impressionnante que Laura Smet, Iris Bry, une débutante, porte magnifiquement, avec beauté et sensibilité, le rôle de la servante qui révélera la faille de la famille. Chapeau, retenez son nom.
Ceci dit, Xavier Beauvois est encore une fois bien loin de sa performance de ‘’Des hommes et des dieux’’. Le rythme est bien trop lent, et le récit ne vaut pas 2 h 14 mn de notre temps…
A noter que le livre dont est issu ce film a été édité en 1924. Pour l’époque, son auteur, Ernest Pérochon, avait une lecture moderne, sociologique de l’histoire. 94 ans après, le film de X. Beauvois, certes joli, est bien moins innovant...
Un film de Xavier Beauvois est toujours un petit èvènement en soi pour les cinèphiles! Ce dernier adapte un roman de Pèrochon qui nous plonge dans la campagne bretonne de 1915! On y suit la vie d'une exploitation agricole pendant la Grande Guerre! Les hommes sont à la guerre tandis que les femmes reprennent avec courage les rênes de la ferme avec une main de fer! Nathalie Baye (la mère), Laura Smet (la fille) et Iris Bry (la jeune recrue) qui se rèvèle au grand public! Ce sont elles « les gardiennes » qui luttent tous les jours pour garder le domaine, et qui attendent dans l'angoisse et la peur leur mari, leur fils ou leur frère! Beauvois raconte donc avec rèalisme le quotidien de ces femmes paysannes qui n'ont pas d'autre choix que de faire tourner l'exploitation seules! Une carte postale de cette èpoque difficile où la condition de la femme est bien mis en avant par Beauvois! Certes il ne se passe grand chose mais l'histoire, profondèment fèministe, vise plus sur la contemplation qu'autre chose...
ferdinand75
Un très beau film, très ambitieux , envoutant et surprenant. Une fresque majestueuse sur la vie à la campagne pendant la guerre de 14-18. Le monde rural du début du XXeme siècle filmé comme jamais . Un peu de lenteur bien sûr , mais qui colle au rythme de l'époque , ou l'on s'éclaire encore à la lampe à pétrole. une image somptueuse, magnifique , digne des grands tableaux de Millet . Des travellings soignés , lents qui permettent de contempler la vie quotidienne : les moissons , les soirées au coin du feu, le partage de repas , et puis l'annonce des mauvaise nouvelles , venues du front.Des thèmes sociètaux aussi : la libération de la femme, l'arrivée de l'industrie , avec les premiers tracteurs mécaniques livrés, le pacifisme. Un film magnifiquement interprété par toues ces femmes , une palme à la jeune débutante Iris Bry , absolument formidable et qui permet un effet levier sur les stars confirmées : Nathalie Baye ou Laura Smet.
Ti Nou
En narrant la vie qui continue alors que toute une part de la population est au front, "Les gardiennes" se rapproche des thèmes abordés par Yves Angelo dans "Les âmes grises". La guerre vue de l’arrière, l’absence et l’interminable attente du retour ou d’une nouvelle dramatique dans une France rurale.
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