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Un visiteur
5,0
Publiée le 26 décembre 2017
Pour moi, et mes proches qui l'ont vu également, il s'agit d'un chef d'œuvre cinématographique. Nous avons été touché par la manière dont le réalisateur: Xavier BEAUVOIS, a su révéler nos émotions. Tous les acteurs sont incroyablement justes dans leur interprétations. Et puis, j'ai été enthousiasmé par la qualité des images: chaque plan, chaque scène, chaque image, représentent un tableau de grand peintre en soi. Je voudrais revoir ce film uniquement pour admirer et intégrer la qualité des couleurs et les ambiances qui y sont reproduites. J'ai apprécié tout particulièrement le tempo du film : on ressent au plus profond de nos cellules le temps qui s'écoule lentement, mais implacablement et malgré ce rythme "très rare au cinéma", le temps est dense, dûment rempli de cette matière vibratoire qui nous émeut au plus haut niveau, si on sait ouvrir son cœur et se mettre en vacuité. Ce film a su faire remonter à ma mémoire des temps forts de mon enfance dans la campagne Picarde, pourtant enfouis au fond de ma mémoire, mais qui m'ont indiscutablement construit et formé à être ce que je suis aujourd'hui... Bravo et félicitations à Vous Xavier BEAUVOIS pour avoir osé réaliser un film rare et de cette qualité !
Très beau film d'après le roman éponyme de Pergeron. Le film montre dans la première partie la vie rurale en France au début du XXe siècle (durant la Première Guerre mondiale), ce sont les femmes qui gèrent les fermes vu que les hommes sont partis au front. Beauvois prend son temps et nous montre les travaux des champs comme dans des tableaux (très belles images de campagne, belles reconstitutions historiques des costumes, machines, outils ou mobilier). Puis le film prend un tournant plus psychologique et sociologique lorsque la jeune fille embauchée (Iris Bry, très bien) pour aider à la ferme tombe amoureuse du fils cadet, Georges. En bref, un beau film contemplatif et sans aucune scène cruelle (rare dans les films se passant à la campagne!) qu'on peut donc regarder en famille, et qui a un effet apaisant de par son rythme et ses images.
Très belle illustration du cœur brisé des hommes, de la dureté de la guerre, des tâches pénibles effectué par les femmes, certainement le début du féminisme !
La lenteur de l’exposition d’une histoire dans laquelle il ne se passe à peu près rien durant environ les deux premiers tiers du film promène le spectateur dans la vie d’une ferme du Limousin pendant la Grande Guerre. Certes, il y a la guerre, ce n’est pas rien, mais c’est très loin et le cauchemar d’un poilu en permission, même rendu avec force, ne suffit pas à la rendre présente. Ce n’est pas le problème, pensera-t-on, puisqu’il s’agit de parler des femmes qui « gardent » les arrières, c’est-dire les enfants, les bêtes, les récoltes, etc. L’intrigue ne se noue vraiment que tardivement, donnant enfin à l’ensemble sa dimension dramatique. Je n’ai pas lu le roman d’Ernest Pérochon dont est tiré le scénario mais je me souviens de dictées d’écolier extraites des œuvres de l’ancien instituteur des Deux-Sèvres, de l’ambiance rétro et moralisante d’une campagne déjà disparue. Cette ambiance est bien rendue par le film en même temps qu’il montre l’accélération du changement : les femmes effectuant les travaux des hommes et la mécanisation. A côté de ces qualités, l’apparition lumineuse d’une nouvelle actrice qui joue un des premiers rôles féminins (Iris Bry) est le meilleur atout de ce film.
Un film sublime, au travers de portraits de femmes pendant la grande guerre Xavier Beauvois nous éclaire de façon merveilleuse avec des images superbes. J’ai beaucoup aimé ce film à la fois doux et cruel et puis ces magnifiques chansons de Francine. Tout cela v’est Tellement beau !!!
Un très beau film qui reflète la dure vie de campagne de l'époque (pas si lointaine), selon ma mère qui y a reconnu beaucoup de sa vie enfant et les histoires de guerre qui lui ont été racontées dans sa famille.
très belle prestation d'Iris Bry actrice que je ne connaissait pas,rôle majeur de cette intrigue Paysanne ,la mère et la fille (Nathalie baye et Laura smet) ne m'ont pas convaincus ,heureusement que la petite nouvelle était là pour un peu pigmenter ce film plein de quiétude ou la femme en ces temps obscurs, tenaient la place des hommes dans les foyers !!
En dehors du fait qu' Iris Bry est la vraie révélation du film, Beauvois le cinéaste semble bien connaitre son sujet et la suite d' images de campagne académiques mais superbes ne cachent pas le talent des acteurs. Beauvois aime sa campagne et ses acteurs, et cela aboutit à une très belle oeuvre.
!Telllement ennuyeux, tellement ennuyeux..... que tout le reste passe à la trappe. On n'apprend rien sur cette époque, le sujet est juste effleuré - quel dommage. Les actrices sont très inégales : Excellentes, bonnes, à côté de la plaque....
J'y ai adoré cette ambiance silencieuse de la campagne laborieuse des femmes qui ont fait tourné l'économie du pays durant la guerre, tout y est sobre et en demi teinte, les images sont magnifiques et le jeu des acteurs naturel, un oasis d'authenticité ça fait du bien, on y entend les personnages respirer comme dans la vraie vie, c'est vraiment un très bon film et de voir Nathalie Baye jouer côte à côte avec sa fille Laura Hallyday était de plus très émouvant
Le scénario et l'idée sont intéressantes, mes la fille et l'ex femme de Johnny sont difficilement crédibles dans les rôles de paysannes. Lent, très lent, trop lent. Certains plans n'en finissent pas et les décors sont souvent trop léchés. Tout est un peu trop. Sauf l'histoire qui est à la fois simple et le scénario bien structuré.
C’est mou comme un téléfilm de France 3. Les actrices qui sont censés travailler la terre, ont toutes des mains impeccables. Les habits de paysannes, sont nickel de chez nickel, les tabliers sont toujours d’un blanc immaculé. On est vraiment au hameau de la reine à Versailles, il manquait plus que les rubans sur les moutons. Laura Smet a un visage complètement décalé pour l’époque (elle ressemble de plus en plus à son père), le teint bronzé, pas par le soleil des champs, mais par les salons UV, avec des dents blanches comme Balkany. Alors qu’on sait bien qu’à l’époque tout le monde avait des chicots. Son jeu n’est pas crédible sans être catastrophique. Sa mère s’en sort mieux. Après la photographie est belle, ça fait des beaux plans (la ferme est belle, les chevaux sont impeccables comme les calèches). On se croitait dans une pub pour le poulet Loué, élevé à l’ancienne. Ne parlons pas de l’histoire, ils nous ont refait le coup de la mère-fille, et du soldat cocufié, c’est éculé. Le seul point positif est le jeu d’Iris Bry, une révélation !