Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
videoman29
253 abonnés
1 842 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 20 décembre 2017
« Under the shadow » se démarque des autres productions du genre par son contexte sociopolitique très inhabituel pour un film d'horreur. En effet, le réalisateur fait l'étrange pari de nous immerger dans le Téhéran des années 1980, en plein cœur de la guerre Iran – Irak. Il nous invite au quotidien d'une jeune femme, dont le mari se trouve au front et qui vit donc seule avec sa petite fille. Leur existence monotone est rythmée par les alertes et les bombardements incessants qui créent une ambiance lourde et oppressante. Il faut malgré tout reconnaître que ce huis-clos surprenant tarde un peu à démarrer à cause d'une trame narrative volontairement lente et envoûtante. Mais peu à peu, quelques petites touches d'angoisse font leur apparition et instaurent un vrai climat de tension qui ne fait que monter crescendo jusqu'à la fin. Quelques scènes, savamment paranoïaques, font encore monter la pression d'un cran et je me suis laissé surprendre à deux ou trois reprises par de jolis effets pas si « téléphonés » que ça. En effet les djinns orientaux, qui ressemblent fort aux bons vieux fantômes « bien de chez nous », finissent par sortir de l'ombre et font quelques apparitions parfaitement anxiogènes. Le résultat donne un film intéressant mais surtout très original, porté par deux actrices douées et visiblement impliquées. Si vous avez la patience de suivre patiemment la mise en place des personnages, vous serez largement récompensés.
La peur de la guerre combinée au fruit de l’imagination vont donner de la matière à l’installation d’une terreur psychologique produisant l’effet attendu. Visuellement, pas d’esbroufe, et c’est tant mieux. Sur ce dernier point, le film est un véritable exemple qui prouve qu’il n’y a nullement besoin d’en faire des tonnes à l’écran (à peine quelques jump scares et une horreur insidieuse particulièrement efficace) pour faire naître la peur et élever crescendo le niveau d’inquiétude du spectateur. Sur des canevas pourtant classiques qui ont fait leurs preuves, cette incursion dans l’horreur domestique à forte tendance psychologique n’en occulte pas pour autant l’arrière plan politique au travers de son personnage principal, mais aussi par son contexte historique. Des débuts encourageants et prometteurs pour Babak Anvari dont la carrière sera à suivre d’un peu plus près.
_CRITIQUE : Shideh femme et mère va se retrouver seule avec sa fille après le départ de son mari parti en Guerre (Irak contre Iran). Peu de temps après le départ une bombe va tomber sur l'immeuble sans pour autant exploser... Chose étrange... d'autant plus quand même la petite fille vient à avoir un comportement étrange. Un casting sans fausse note qui tient le fils jusqu'au bout. Ce film d'horreur n'est pas un film d'horreur comme on en trouve des paires à notre époque .. Celui-ci a quelque chose d'effrayant sans pour autant jouer les sur jump scares à gogo ou encore tapés dans le trash. L'ambiance est pesante et s'installe au fur et à mesure avec précaution. L'histoire et son ensemble c'est être original. Un film qui ne plaira pas à tout le monde car beaucoup s'attendront sûrement à tous autres choses.
_SYNOPSIS ; Téhéran, 1988. Shideh, mariée et mère d'une petite fille, va débuter une écolde de médecine. Son mari est appelé au front durant la Guerre entre l'Iran et l'Irak. Shideh se retrouve alors seule avec sa fille. Mais bien vite celle-ci commence à avoir un comportement troublant et semble malade. La mère se demande alors si sa fille n'est pas possédée par un esprit...
Under the shadow à la particularité de se dérouler en Iran ce qui est pas courant surtout pour un film d'horreur. Voilà le seul centre d'intérêt pour un film qui tourne ENCORE sur le sujet de la possession. Rien à voir ici passer votre chemin.
bon film d'épouvante ! l'histoire met un peu de temps à se lancer "a cause" de l'accumulation de scène de vies quotidiennes, mais c'est justement la sa force. très vite on est prit dans un réalisme de la vie d'une famille subissant les bombardements de la guerre, et c'est d'ailleurs grâce a ce réalisme que les scènes effrayantes vous donnent le frisson et le stress pendant une bonne partie du film malgré des monstres fantastiques. Un film qui installe une bonne ambiance où l'on doute si il faut avoir peur ou non, avec quelques jumpscares pour les amateurs... mais on ne le retiendra clairement pas pour ca, a voir tout de même pour sa différence avec les films d'esprits que l'on peut voir habituellement
"Under the shadow" n’est pas un mauvais film, car il possède deux,trois bonnes idées dans son scénario (dont un contexte géo-politique peu ordinaire), quelques bons jump scares qui fonctionnent. Mais c'est tout de même relativement creux et emprunte souvent des sentiers déjà bien battus. En définitive, il n’apporte finalement pas grand-chose de nouveau au genre si ce n’est la nationalité de la production !
Ce qui fait l’originalité de ce film est l contexte dans lequel il se déroule : le problème de devoir essayer de vivre normalement tout en sachant qu'à tout moment un bombardement peut avoir lieu. Les djinns auraient pu être de l'imagination de l'enfant ça aurait été tout à fait compréhensible. Malheureusement le film s'oriente vers le côté surnaturel que j'ai trouvé moyen.
Un film qui a quelque peu le cul entre deux chaises, et qui pour moi se trompe dans sa caractérisation de l’horreur, d’un côté on a un contexte intéressant sur la situation au Moyen-Orient à la fin des années 80, les divergences de l’impact de la révolution culturelle iranienne, la menace des bombardements, et d’un autre le folklore des djinns, associé aux vents et aux angoisses. Il y a un truc qui cloche, car pour moi ce qui est intéressant dans cette histoire c’est la psychose de la destruction, de devoir t’installer dans une routine où tu peux te prendre une bombe sur la tête du jour au lendemain, créer un vrai climat de psychose, et j’ai l’impression que le film détourne tout ça pour tomber dans la facilité et c’est dommage. Ou alors il aurait fallu que les djinns ne restent qu’à l’état de symbole, à la fois culturel et prophétique, et bien que le film redouble d’efforts pour déjouer la carte de la grossièreté il fini fatalement par dériver dans une logique démonstrative, alors que rien qu’avec le souffle du vent tu peux faire quelque chose, on aurait pu en rester là. Enfin bon le long métrage reste globalement de qualité, mais aurait pu être bien meilleur.
La guerre entre l'Iraq et l'Iran les années 80 a été la plus longue du XXème siècle. Under the shadow nous mène au Tehran de 1984 pour nous raconter une histoire d'horreur. Une femme et sa fille voient leur maison envahie par une présence inquiétante qui mène les deux femmes à la folie. Est-il possible qu'il y ait un fantôme ou l'imminent attaque iraquien en ville fait que la paranoïa crée des images?
Under the shadow est une proposition très curieuse. Le film commence comme un film social, où la femme protagoniste prie aux autorités d'être réadmise dans la faculté de Médicine. Les évènements politiques de la Révolution du 79 ont changé le pays radicalement, et la guerre contre le pays voisin n'a pas aidé à stabiliser les choses. On voit de reflets de Panahi dans le début du film pour se laisser envahir petit à petit par le thriller, puis l'horreur.
Si quelque chose on a appris du cinéma d'horreur oriental c'est qu'en Asie on prend son temps pour raconter une histoire d'horreur. Le réalisateur n'est pas pressé de nous faire bondir sur nos sièges, il préfère nous décrire un Iran plongé dans l'inquiétude, la peur et la fuite des bombes. Quand les phénomènes paranormaux arrivent, on comprend les attitudes de mère et fille même si leur comportement s'approche des clichés. Une déconstruction du rythme occidental qui fait que le film vaille la peine.
///Encore plus de fautes et d'erreurs sur le lien ci-dessous
Un film assez long à démarrer avec le réalisateur qui prend son temps pour mettre en place son histoire en développant à la fois le contexte social et politique puisque le conflit entre l'Iran et l'Irak sert de "cadre" à l'histoire. Babak Anvari aurait d'ailleurs pu se servir de cette situation instable pour corroborer le changement de comportement des personnages, mais il a préféré aller vers quelque chose de plus classique. Il installe un huis clos qui d'une certaine façon s’agrandit puisque à la fois l'immeuble et la ville se vident, mais d'un autre côté, on peut dire qu'il se referme aussi sur eux, car elles n'ont jamais été aussi esseulées. Le film est pas mal dans le sens où l'histoire est intrigante avec un background intéressant en plus la mise en scène est bonne et les deux actrices convaincantes, mais en tant que film d'horreur, c'est terriblement insuffisant. Je veux bien qu'on ne soit pas tous réactifs à la même chose, mais en terme de frisson ce film ne m'a rien fait ressentir. L'ambiance est tout juste correcte et la menace pas assez présente pour réellement peser. Pour moi, c'est surtout un bon thriller psychologique avec des faits plus intéressants qu'effrayants ce qui est quand même dommage pour un long-métrage vendu par les critiques comme le meilleur film d'horreur de l'année...
un film découvert par hasard à l occasion du Festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg. Le jeu de la mère et de sa fille est très bon. Côté épouvante cela reste long à venir, le film est davantage un thriller. Le plus intéressant est cependant le contexte politique dans lequel s inscrit le film.