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    Rester Vertical
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    98 critiques spectateurs

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    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    290 abonnés 2 854 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 septembre 2017
    N'ayant que moyennement compris où le réalisateur voulait en venir, je n'ai que modérément apprécié ce film. Intéressant quand il montre les moments de solitude entre le père et son enfant, et la façon dont il se bat pour lui, il l'est beaucoup moins dans son aspect policier sur la fin. Et ce ne sont pas quelques scènes de sexe crues qui mettront de la poudre aux yeux. Il ne se passe pas grand chose, il faut bien l'avouer, et les excellentes interprétations des personnages n'y changent rien.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 7 août 2017
    L'inconnu du lac n'est pour l'instant qu'un accident formel dans la filmographie de ce cinéaste bordélique qui filme n'importe quoi, mais surtout le fait n'importe comment. Tout est approximatif dans cette pénible fiction sans grand intérêt qu'on dirait tournée à partir d'idées jetées en vitesse sur un bloc note. Rien n'est construit, les personnages piétinent, l'histoire n'a pas de relief et le jeu des acteurs frise parfois l'amateurisme. C'est aussi mal fait qu'un film destiné à être projeté dans une salle des fêtes. Merci aux subventions publiques, qui lui sont de toute façon données quoi qu'il fasse.
    Christoo H
    Christoo H

    2 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 juillet 2017
    J'ai vu tous les longs métrages de Guiraudie et je pense que Rester Vertical est un des meilleurs alors que j'avais trouvé l'inconnu du lac franchement raté. Ce film comporte beaucoup d'éléments visuels et poétiques délicieux et le ton est un poil différent de celui auquel Guiraudie nous a habitué, c'est moins capillotracté ! Là ou le bas blesse vraiment c'est dans l'interprétation du rôle principal, Damien Bonnard ne fait pas le job, il ne sait jamais ou se placer et il n'a pas la gueule de l'emploi, il ne peut donc jamais s'approprier son rôle, j'aurais bien vu un Aurélien Recoing jeune pour le remplacer. Mention particulière pour les scènes avec Mirande (Laure Calamy), d'une poésie spirituelle infinie, Cameron et Cronenberg peuvent aller se rhabiller !
    vincent L.
    vincent L.

    240 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 juillet 2017
    J'avais adoré "l'inconnu du lac" avec le prometteur et talentueux Pierre Deladonchamps.
    "Rester vertical" utilise plusieurs métaphores pour nous faire prendre conscience de l'existence, l'utilité du sexe, la réalisation ou pas d'une vie harmonieuse.
    Dans ce film, volontairement, les personnages se cherchent puis se perdent.
    Des images chocs, frontales, fortes, dérangeantes. Comme la vie...
    Un cercle vicieux qui finit toujours de la même manière, par une déchéance physique et moral jusqu'à la mort.
    Alors autant la vivre joyeuse...
    Mais pour le loup traqué sans cesse, il faut toujours et inlassablement rester vertical
    Bravo Mr Guiraudie !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 22 juillet 2017
    Voilà un film pesant, pédantesque et pour tout dire d’une lassitude extrême. Les nombreuses scènes de sexe licencieuses, prétentieusement provocantes et complaisantes n’arrangent rien à l’affaire. Elles mettent mal à l’aise, pas tant par leur vaine crudité – on est malheureusement habitués à pire – mais par l’inquiétude qu’elles suscitent au sujet de la santé morale de leur auteur. Pourtant le pire n’est peut-être pas là. En effet, le tout semble vaguement et de manière laborieuse de se raccrocher à des références mal assumées d’un cinéma misérabiliste, condescendant envers les “campagnards” et leurs mœurs particulières. Quant à la méchante racole qui pousse l’auteur à utiliser des prétextes politico-écolo-homo pour faire passer ses phantasmes, mieux vaut ne rien en dire. Ainsi, en plus d’être maladroit, ce film est insultant envers une frange importante des potentiels spectateurs.

    Sa sélection au Festival de Cannes (et les nominations) rend bien compte du décalage croissant qui existe entre les people du jury qui se pensent les représentants de la mouvance branchée du moment et les simples spectateurs du monde réel.
    Consternant : à éviter !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 mai 2017
    Un réalisateur (ou scénariste, on ne sait pas trop) en panne d’inspiration peine à boucler le scénario qu’il a promis à son producteur, vivotant des avances que ce dernier a bien voulu lui accorder. Il quitte alors Brest pour se mettre au vert, dans un des endroits les plus paumés de France, pile dans la « Diagonale du vide » : les plaines désertiques de la Lozère, filmées d'une manière formidable. Tiens donc ! Juste à côté de l’Aveyron natal d’Alain Guiraudie, que celui-ci aime tant filmer. Le cinéaste revendique sa marginalité et creuse son sillon film après film, notamment dans son très remarqué précédent film, L'Inconnu du lac, un thriller homosexuel ayant pour cadre et unique cadre une plage au bord d’un lac, qui, selon une légende, contiendrait un silure géant. Dans le nouveau film du cinéaste, le silure cède la place à la légende du loup, devant lequel il convient de rester droit sur ses jambes, sans jamais se retourner afin de dominer l’animal. On peut y voir un parallèle avec les exigences du monde actuel, qui imposent aux gens de résister face aux dérives du fric s'ils veulent rester debout. Il y a toujours un petit message un peu politique dans les films de Guiraudie. L’injonction que contient le titre peut s’appliquer à d’autres choses, y compris les plus osées. Notre scénariste rencontre les rares gens qui habitent ce trou paumé, véritable tableau de cette France populaire et rurale. Alain Guiraudie ne s’embarrasse pas de tabous pour évoquer le baby blues, la solitude et la misère affective dans les campagnes. Un grand soin est accordé aux personnages, qui ont une certaine épaisseur, une authenticité brute de décoffrage que semble affectionner le cinéaste. Bref, un des meilleurs films de 2016, comme vous pouvez le voir dans mon classement des meilleurs films de l'année sur mon blog, où se trouvent également des critiques (illustrées et avec quelques extraits) sur quelques uns
    des films de l'année : 7emeart.wordpress
    SansCrierArt
    SansCrierArt

    54 abonnés 420 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 mars 2017
    Léo, scénariste, est en recherche d'inspiration en Lozère. Il rencontre une bergère qui chasse le loup. Léo lui fait un enfant. La bergère s'en va, le bébé reste, l'inspiration ne vient pas et l'argent vient à manquer. Toute la Lozère veut se taper Léo dont un homme âgé en fin de vie. Ça tombe bien Léo aime rendre service.
    Le film est aussi passionnant et raffiné que ce pitch. C'est dire.
    kermalec
    kermalec

    8 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 février 2017
    Très sincèrement, je suis restée perplexe devant ce film. J'aime les films dérangeants, s'ils racontent ou dénoncent quelque chose. J'aime les films sans queue ni tête, s'ils aspirent à la recherche de la beauté par exemple. Mais que cherche ici Alain Guiraudie ? Qu'apportent ces scènes crues à répétition ?
    Je n'ai pas compris ce film, peut-être suis-je passée à coté car je sais qu'il est loué par la majorité des critiques. Je n'ai tout simplement ressenti aucune émotion devant cette oeuvre, à part peut-être de l'ennui.
    Dommage.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 31 janvier 2017
    Un film sur l'alpinisme qui passe à côté de son sujet.Je pense que la Lozère n'est pas le bon endroit pour mettre en place la narration, comparé à Vertical Limit qui ,malgré de nombreux défauts, reste un bon film d'alpinisme.
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    395 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 janvier 2017
    Je suis assez partagé parce que le film a ses moments bruts intéressants pour mettre en exergue la solitude et la misère sociale (et sexuelle), ainsi que la dimension symbolique et quasi mythologique de la meute de loups, j’ai surtout aimé la dernière partie en fait, le reste flotte entre l’épuration maximale, l’ennui volontaire et le côté provoc de Guiraudie (je précise que j’ai détesté L’inconnu du lac). Je n’ai pas réellement saisi le thème de l’ambiguïté sexuelle du personnage de Léo, c’est tellement vague que ça fini par être appuyé de force, la fameuse scène du vieux a l’air de tomber de nulle part, on dirait que c’est placé là pour choquer gratuitement le bourgeois, même si je comprends que le film veut aussi dévoiler des choses que le monde agricole peut garder entre ses murs, mais voilà, ça n’a pas eu d’impact chez moi, enfin pas celui qui aurait pu me parler. Là où je suis assez déçu aussi c’est que cette fameuse dimension d’arrière plan ne provoque que trop peu de symbiose avec le premier pour caractériser un univers qui pourrait être fascinant, comme Dumont le faisait dans L’Humanité ou Hors Satan par exemple, je trouve surtout que ça ne fonctionne que dans la dernière demi-heure. Bien donc, surtout dans la mise en scène, mais pas si captivant.
    Didier L
    Didier L

    35 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 janvier 2017
    Se rappeler le plaisir (peut être un peu narcissique pour un amoureux du cinéma) d'être séduit, petit à petit, par un film difficile voire mal aimable. Mais surtout être fasciné par ce combat foutraque, loufoque, dyonisiaque et provocant d'un homme pour rester debout. Être fasciné aussi par ce talent incroyable que possède Alain Guiraudie, comme dans "L'inconnu du lac", de planter un décor, d'exploiter toutes les géographies pour les faire fusionner en des raccourcis saisissants et efficaces. Et puis être séduit par l'apparition d'un comédien taciturne mais sensible, Damien Bonnard.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 063 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 janvier 2017
    Je ne savais pas trop à quoi m'attendre avec le dernier Guiraudie, mais qu'est-ce-que je l'attendais et je trouve ce film assez différents des autres. Toujours très cru, magnifique visuellement, mais cette fois il est plus ancré dans une réalité (même si on a des passages merveilleux que ne renieraient pas un conte de fées) et contrairement à l'inconnu du lac, on voit que c'est moins épuré, qu'il se permet quelques digressions et mine de rien Guiraudie se renouvelle et propose à chaque fois une expérience cinématographique nouvelle et intéressante.

    Je dois cependant dire que j'ai préféré le début et la fin au milieu du film et que rester vertical est sans doute l'un des moins bons films de son auteur avec le roi de l'évasion (mais ça reste vraiment un bon film malgré tout), disons qu'il m'a moins marqué, peut-être car plus réaliste, plus terre à terre sans pour autant avoir la simplicité d'autres de ses films.

    Mais voilà dès que ce type erre dans la nature sublime, qu'il est là avec son fils devant son troupeau de mouton à garder, ben moi aussi je me dis que j'ai envie de garder des moutons, seul avec mon gosse... que c'est juste sublime. Guiraudie compose magnifiquement bien ses plans en extérieur, on ressent toute la beauté et toute l'austérité du paysage... grandiose.

    Et puis si on excepte le côté gay du film, je me suis vraiment retrouvé dans ce héros, notamment sur la fin, barbu, portant son agneau dans les bras, figure limite christique... et c'est ça qui est magnifique chez Guiraudie, que ça soit dans le silence ou dans les dialogues on sent que le film porte quelque chose de grand en lui, quelque chose de profondément universel et beau et ceci quand bien même ça s'intéresse à quelque de très précis. La beauté de la complexité des relations humaines, la beauté de la tendresse, mais aussi de celle du mépris, la beauté de cette envie de fuite en avant résonne dans chaque être humain...

    Et puis il y a cette fascination pour le loup, qui nous offre l'un des meilleurs final qui soit, donnant tout son sens au titre (qui ne fait pas uniquement référence à l'érection). Et dans cette austérité globale qui donne quand même lieu à l'une des scènes les plus improbables et marquantes de l'année 2016 au cinéma, comme chez Dumont, tous les petits signes de tendresse, d'affection résonnent et rendent le film absolument sublime...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 octobre 2016
    Aucun doute, le film traite de tous les grands sujets de société, la GPA, l'euthanasie, la misère, etc...mais tout ça à travers d'un filtre bien barré, et avec des personnages bien dessinés, qui ont des rapports pas du tout conventionnels, notamment le "héros" (le terme est faible, lui aussi d'ailleurs) du film, dont on découvre la personnalité pour le moins complexe tandis que le film se déroule. Au début, on se demande un peu où on va, on ne sait pas trop où on arrive, mais on est content du voyage. Cinéma spécial, mais Cinéma quand même!
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    89 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 octobre 2016
    Le cinéma d'Alain Guiraudie reste unique dans l'actuel paysage cinématographique français bien qu'il se rapproche (dangereusement) de celui de Bruno Dumont, première époque. Un cinéaste iconoclaste et radical mais au propos dilué.
    La confrontation de points de vue sur la coexistence entre les loups et les brebis est très rapidement laissée de côté, dommage. Rester vertical s'éparpille ensuite dans une sorte de road-movie à la narration décousue et animé par un triptyque de relations : homme/femme, homme/animal, vieux/jeune. La crudité de certaines images est anecdotique. Elle relève de la provocation gratuite car, pour la plupart, ces images sont mal amenées et n'apportent rien au scénario. De plus, plus ce dernier avance, plus il devient invraisemblable. La posture indiquée par le titre du film ne vaut donc pas pour le canevas narratif qui peine à tenir debout.
    L'homme est un loup pour l'homme (scène des clochards) mais le loup n'est pas forcément le plus sérieux adversaire de l'homme (le bébé devient monnaie d'échange).
    Si le loup pourrait être apprivoisé en fonction de la posture tenue, Rester vertical ne semble pas l'être. Est-ce une simple question de posture ? Non, car finalement, ce portrait d'un scénariste en manque d'inspiration est tout simplement autobiographique bien que l'auteur s'en défende !
    Vixounet
    Vixounet

    2 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 octobre 2016
    Que l'on adooore ou que l'on soit outré et que l'on sorte au milieu de la séance, le moins que l'on puisse dire c'est que « Rester vertical » ne laisse pas indifférent. À la sortie de la salle, il y avait les gens scandalisés d'avoir vu des gros plans de sexes en action et d'accouchement, les personnes touchées par la misère humaine, les dubitatifs cherchant un sens...
    Le sexe ne me gène pas, je trouve moins pornographique une scène érotique entre gens consentants que la moindre tuerie d'un film d'action. Mais il semblerait qu'un phallus en érection soit plus dangereux que l'apologie des armes à feu.
    Je n'ai pas ressenti la misère aussi profondément que d'autres spectateurs ; ou plutôt je ne crois pas qu'il s'agisse du propos principal du film. spoiler: Bien sûr le protagoniste est dans la mouise, emprunte de l'argent à des fantômes de son passé, d'une vie antérieure (le personnage du réalisateur), il traîne ses guêtres d'hôtels en soupentes. Mais la marginalisation de Léo tout au long du film semble le conduire, à la fin, à un équilibre hors de la morale acceptable et dans lequel l'argent ne serait nécessaire que pour pouvoir être avec son fils. C'est la seule véritable misère du personnage, cette douloureuse absence.

    Le propos principal me semble plutôt la grande fresque d'une morale réfractaire : il y a une grande liberté sexuelle dans l'écriture de Guiraudie : spoiler: lorsque Léo rejette Jean-Louis, ce n'est pas par hétérosexualité stricte ou par homophobie (comme il le prouvera plus tard), c'est parce qu'il ne veut pas coucher avec le grand-père de son fils, ce qui est malgré tout une restriction morale qui aurait aussi pu être discutée ; l'euthanasie semble aussi normale, d'un point de vue morale, que l'homosexualité pour Léo, il ne s'en défend pas auprès des gendarmes ; aussi normale que la sexualité des vieux (sujet qui me semble aujourd'hui plus tabou que l'homosexualité) : et Marcel, le vieux raciste homophobe, meurt sodomisé et digne dans son suicide.
    L'égalité des genres semble également acquise, au moins pour l'auteur, parfois contre ses personnes. spoiler: Et malgré les tirades misogynes du vieux et un relent de morale réac de la part de Léo, Marie est très claire : si une femme peut s'occuper d'un bébé, un homme en est capable, ça coule de source.

    Cette morale parallèle se confronte au moins trois autres fois à la morale dominante contre qui elle ne peut lutter :
    spoiler: D'abord, alors que Léo n'a plus un sous, plus de toit et qu'il s'apprête à dormir sous le pont des clochards, il se fait dépouiller par ces derniers, rebuts du monde ordinaire et cependant intégrés à celui-ci. Les clochards, bien qu'à la marge, s'intègrent au monde que Léo fuit et il pensait, à tort, trouver auprès d'eux des compagnons hors-l'éthique. Ensuite, lorsque Léo découvre l'article du journal dans lequel il est décrit comme nécrophile, sodomite, homosexuel et meurtrier après avoir aidé Marcel à mourir dignement. La morale dominante le pousse définitivement à vivre isolé. Enfin, lorsque les services sociaux décident de ne plus le laisser s'occuper de son fils. Si Léo fait parfois preuve de quelques négligences et si l'amour paternel, bien présent, est un peu envahissant, son bébé mange à sa faim, n'ai jamais maltraité et on imagine qu'il pourrait s'épanouir dans ce monde bohème pour devenir, qui sait, un ami des frères Fortin dans « La vie sauvage », un neveu du « Captain Fantastic ».
    Le monde dominant, ordinaire sort victorieux mais n'a pu empêcher l'émergence d'une morale parallèle, d'un monde dans le monde, avec ses propres valeurs.

    ¿ Et les loups dans tout ça ? Le film ne peut pas être vu au premier degré, il y a trop de détails surréalistes pour y croire. Les loups entrent dans un ensemble allégorique où je me plais à imaginer qu'ils représenteraient la morale, le monde que Léo fuit presque involontairement durant tout le film sans réussir, même dans la scène finale, à s'en débarrasser complétement. « Attends, tu vas tout faire rater, j'y suis presque ». Cette morale le suit, le tue métaphoriquement, comme le loup tue réellement, il est sur le point de la dompter mais face à elle, il ne peut, finalement que rester droit, sans jamais tomber ou même de se courber, vertical.
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