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    Rester Vertical
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    98 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 29 août 2016
    Plutôt désagréable à regarder. je m'attendais à voir les grands espaces de Lozère que j'adore et je me retrouve avec un film limite porno. La mention "interdit aux moins de 16 ans" a-t-elle été oubliée ? Même si les grands thèmes de la vie sont traités dans ce film, celui du loup l'est au début, et ensuite plus rien. Soit le résumé n'est pas le bon, soit je n'ai pas vu le bon film.. La scène de l'accouchement ne m'a pas dérangée car elle est naturelle, par contre on a bien compris que le couple a une relation, inutile d'en rajouter avec ces plans très crus. Quand à la dernière scène de sexe on peut largement s'en passer il suffisait de la suggérer de loin. Vraiment très déçue.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 août 2016
    Du cinéma comme on en voit rarement ! Un voyage poétique. Des paysages, des visages.
    Beaucoup de sujets traités d'une manière très personnelle et intime par un réalisateur bourré de talent.
    Un film qui sort de l'ordinaire !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 août 2016
    Il existe concernant les bons films sur lesquels écrire ensuite deux types de séances. Celles tout d’abord où ce qui en sera retiré paraît immédiatement évident (et où le risque, à trop vouloir déjà mémoriser un commentaire, est dès lors de s’aliéner une expérience pleinement immédiate). Celles ensuite où, non seulement ce qu’il faudra en raconter ne le paraît pas encore, mais où la question ne se pose nullement pour le moment. Les films procurant cet effet sont souvent plus importants que ceux fournissant le premier – précisément parce que ce qui en fait la force, la séduction, demeure à clarifier pour soi-même. Rester Vertical est de ceux-ci. L’incertitude qu’il procure ne provient pas d’une difficulté à détailler son histoire (touffue mais aisément compréhensible), ou ses thèmes (nombreux et explicites). Elle concerne la nouveauté pour Guiraudie de ce qu’il filme, alors que les motifs lui sont typiques. Le genre de film laissant à penser qu’il pourrait s’avérer encore mieux que tout le bien qu’on en pense déjà. Qui remettrait en question plus encore que d’autres la pratique, utile pour saisir rapidement une appréciation mais limitée en terme de portée critique, d’attribuer des notes. L’incertitude est pour son personnage principal au cœur de Rester Vertical : sur quel positionnement adopter concernant certains sujets de société, sur son orientation sexuelle même. Un film incertain sur la place de Guiraudie lui-même dans le cinéma actuel. Cette faculté de douter est un bien précieux, de la part d’un cinéaste d’une humilité saisissante dans sa franchise – par exemple quand il admet l’insatisfaction partielle qu’il conserve à certains égards vis-à-vis de son film (notre entretien est à lire ici).

    La suite de la critique avec l'interview de Guiraudie à Lire sur Film Exposure.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 7 août 2017
    L'inconnu du lac n'est pour l'instant qu'un accident formel dans la filmographie de ce cinéaste bordélique qui filme n'importe quoi, mais surtout le fait n'importe comment. Tout est approximatif dans cette pénible fiction sans grand intérêt qu'on dirait tournée à partir d'idées jetées en vitesse sur un bloc note. Rien n'est construit, les personnages piétinent, l'histoire n'a pas de relief et le jeu des acteurs frise parfois l'amateurisme. C'est aussi mal fait qu'un film destiné à être projeté dans une salle des fêtes. Merci aux subventions publiques, qui lui sont de toute façon données quoi qu'il fasse.
    btravis1
    btravis1

    108 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 septembre 2016
    "Le roi de l'évasion" m'avait fait rire avec son anti-héros et son ton complètement décalé. "L'inconnu du lac" m'avait tenu en haleine avec son ambiance particulière et son histoire. Le dernier film de Guiraudie m'a laissé au bord du chemin et pendant tout le film, je me suis demandé quel était le public visé. L'histoire, même si elle brasse de nombreux thèmes sans jamais les approfondir, est inintéressante au possible et mal ficelée. Les scènes crues ne sont ici que provocation et ne sont, pour moi, absolument pas justifiées. Les acteurs sont quand même bien en-dessous des 2 précédents films. Et surtout, on s'ennuie comme pas possible. Restent quelques beaux paysages et la scène finale avec les loups. C'est peu, surtout pour un film sélectionné à Cannes.
    Daniel C.
    Daniel C.

    145 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 septembre 2016
    Voici un film magistral. Il y a une dimension phallicisante dans ce titre. Néanmoins, c'est de l'origine du monde, dont nous partons. Après tout, la peinture n'est-elle pas l'ancêtre lointain du cinéma ? Guiraudie brouille les codes établis du masculin et du féminin. Etre parent, ce n'est pas une affaire de sexe : un homme peut être maternant, une femme peut ne pas investir son bébé. Ce n'est pas une affaire d'anatomie. Non l'anatomie, ce n'est pas le destin, il y a de la marge possible, de la nuance, de la contradiction aux allants de soi. Marie abandonne père et fils. Léo s'engage dans une continuité maternante. Guiraudie brouille les pistes, il nous contraint à envisager la réalité comme ne pouvant se réduire à des slogans. L'homosexualité masculine, comme dans "L'inconnu du lac", est représentée au travers de personnages inhabituels. On peut être vieux, rustre, laid, vivre en milieu rural et avoir une sexualité tournée vers le même sexe. Il y a de la banalité dans cette homosexualité, au sens où il peut s'agir de n'importe qui et non pas de personnalités prévisibles dans un statut à part. Là où Philippe Lioret questionne ce qu'il peut en être de la paternité, Guiraudie nous montre une femme désinvestie de la maternité, qui laisse la place au père en abandonnant la piste. Qu'est-ce qu'une mère ? Qu'est-ce qu'un père ? Vastes questionset les réponses peuvent être multiples...
    Archibald T.
    Archibald T.

    19 abonnés 209 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 septembre 2016
    Film intrigant et dérangeant qui sort de l'ordinaire. On accroche ou pas mais force est de constater qu'il y a de la singularité dans ce long métrage.
    A voir.
    Thibault F.
    Thibault F.

    51 abonnés 822 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 septembre 2016
    "Rester Vertical" m'a laissé stoïque, de marbre face au déferlement que j'ai pu voir. Des scènes osées (crues sexuellement parlant) à une histoire sympathique d'un père qui perd la garde de son enfant, Rester Vertical semble brosser tout un pan des genres cinématographiques (drame, western, quête spirituel). Néanmoins, la lenteur du scénario, les multiples aller-retour entre Brest, le marais Poitevin et la Lozère, des enjeux précisés à partir de 60 mn de visionnage (sur 1h40) achève le spectateur dans un brouillon austère, réaliste mais finalement pas assez cinématographique. Devons nous alors le rapprocher du genre documentaire ? Ce serait le cas si le réalisateur ne nous avait pas imposé ce brouillon entre rêve et réalité. Pénible alors que le propos parait simple au 1er abord. Finalement, le nouveau film d' Alain Guiraudie devient finalement mineur avec un degré de pessimisme fort et sans grand enthousiasme.
    Bertrand Barbaud
    Bertrand Barbaud

    201 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 octobre 2019
    Ennuyeux, sinistre, lubrique, glauque et malsain sont les mots qui qualifient le mieux ce film. Malsain surtout. Il y a un savoir faire indéniable dans la composition des plans mais les acteurs sont insupportables et jouent très mal. Lorsque Guiraudie veut faire rire, le film coule à pic. Lorsqu'il parle de sexualité ou de paternité, le film s'enlise. Reste quelques scènes de nature énigmatiques en Lozère et une séquence finale qui laisse bouche bée.
    Max le cinéphile
    Max le cinéphile

    4 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 8 septembre 2016
    3 ans après "L'inconnu du Lac" qui avait beaucoup défrayé la chronique et permis de populariser le cinéma de Guiraudie, ce dernier fit son grand retour à Cannes avec un nouveau film (cette fois-ci en compétition) : "Rester Vertical" et le moins que l'on puisse dire, c'est que ce film est extrêmement ambitieux, trop ambitieux !

    A vouloir trop en faire, Guiraudie a tellement fragilisé son script qu'on se retrouve avec une narration totalement déstructurée et d'ailleurs pas rattrapée par un montage abominable où s'enchaînent les transitions et les cuts incohérents. Alors que la première partie du film permet au spectateur de se familiariser avec les personnages et le cadre rural de l'action, elle s'avère être assez réussie car elle arrive à être pertinente sans pour autant perturber la perception de la visée cinématographique d'Alain Guiraudie; tout de suite la fonction cathartique et les thèmes paraissent très clairs : la place de l'enfant dans un couple, la place du sexe dans l'amour, la remise en cause du cinéma moderne, la crédibilité des normes sociales actuelles... mais pour le reste, le film va se résumer à une suite de situations invraisemblables, noyées par un surplus de thématiques abordées, devenant très vite nocif pour la compréhension de l'œuvre de Guiraudie, déjà assez brouillonne.

    On a bien compris que le cinéaste français revendique un style libre et voyeuriste mais il est ici tellement grotesque qu'il en devient malsain et trop gênant; on a clairement l'impression que les nombreuses scènes très osées de ce film ont été uniquement tournées pour choquer et mettre mal à l'aise : accouchement plein cadre, scènes de sexe traduisant l'ambivalence de la sexualité, que ce soit l’hétérosexualité, l’homosexualité, la bisexualité ou encore la gérontophilie. L'évocation de la sexualité n'est pas, en soi, quelque chose de malsain ou tabou mais elle peut paraître ici scandaleuse : ce film (peut-être inconsciemment) ridiculise l’homosexualité en délaissant trop brusquement son caractère paraphile et en la réduisant à de simples rapports et attirances sexuelles qui ne représentent qu'un vulgaire exutoire à ses pulsions, si répétitives et généralisées que ça en devient hautement ubuesque. De plus l'excès d'importance donné à l'écran aux scènes à caractère sexuel devient vite pesant et continue de porter préjudice au film.

    Heureusement que l’indulgence est ici quelque peu permise grâce au côté métaphorique et symbolique de ce film, laissé à la discrétion du spectateur qui peut tantôt se cantonner à un simple vécu empathique de l’œuvre ou tantôt se laisser plonger dans la réflexion sociétale et le décorticage des différentes allégories.

    Il s'avère ainsi très regrettable que cette fascination qu’a Guiraudie pour le sexe vienne entacher le potentiel artistique d’un film de genre. Inutilement voyeuriste, malsain à souhait et trash à outrance, il va falloir vite oublier cette farce onirique amorale et ratée qui fait tâche dans une filmographie jusqu’alors empreinte de succès et d’intelligence.
    atenn
    atenn

    3 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 septembre 2016
    C'est une expérience étrange, dérangeante et vaine que de s'imposer le visionnage de ce film, beaucoup des spectateurs ne sont pas allés jusqu'au bout. C'est pénible et violent. Quelques scènes mystiques et belles mais on ne peut en profiter car elles sont prises dans un ensemble incompréhensible et déroutant. Un film qui dérange sans véritablement donner de quoi penser ou de quoi contempler.
    kermalec
    kermalec

    8 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 février 2017
    Très sincèrement, je suis restée perplexe devant ce film. J'aime les films dérangeants, s'ils racontent ou dénoncent quelque chose. J'aime les films sans queue ni tête, s'ils aspirent à la recherche de la beauté par exemple. Mais que cherche ici Alain Guiraudie ? Qu'apportent ces scènes crues à répétition ?
    Je n'ai pas compris ce film, peut-être suis-je passée à coté car je sais qu'il est loué par la majorité des critiques. Je n'ai tout simplement ressenti aucune émotion devant cette oeuvre, à part peut-être de l'ennui.
    Dommage.
    dominique P.
    dominique P.

    834 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 août 2016
    J'ai trouvé ce film très particulier et j'ai plutôt bien aimé.
    J'ai apprécié des choses dans ce film et d'autres choses m'ont déplu.
    En tout cas c'est un film original et surprenant c'est certain.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 24 août 2016
    Grande déception ! Dialogues, jeu, comédiens, même paysages : tout est plat, sans âme, sans émotions. Tout les personnages font la gueule (exception faite des deux (deux !) sourires du rôle féminin principal), s'expriment dans la même langue primaire, ont la même espèce d'agressivité désagréable. En fait de voyage, on suit un antihéros insipide qui fait des allers-retours incessants et sans intérêt entre la ferme, la ville et la maison du vieux... Même la séquence "scandaleuse" du film, qui aurait dû déranger, choquer, interpeller, reste plate, sans saveur, et l'on se dit que Guiraudie ne l'a pas prise au sérieux et que tout ce qui l'intéressait, c'était le "gag" des gros titres des journaux s'emparant du "scandale". "L'Inconnu du lac" n'était pas un grand film, mais il y avait un cadre formel intéressant (les répétitions) et surtout une très belle relation entre le personnage principal et l'hétérosexuel. Ici j'ai beau cherché, je ne trouve rien.
    Christoblog
    Christoblog

    826 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 septembre 2016
    Alain Guiraudie aura donc connu les honneurs de la compétition à Cannes avec un de ses films les moins convaincants, alors qu'il aurait à l'évidence plus mérité cette sélection en 2015 avec L'inconnu du lac.

    Autant ce dernier possédait une structure resserrée très prenante, autant Rester vertical part lui dans toutes les directions.

    Le début du film est très réussi. Son étrangeté naïve surprend et inquiète à la fois. Une menace plane, la nature est belle et indifférente. Le personnage principal semble le seul à adopter un comportement normal dans un ballet d'attitudes bizarres.

    Hélàs, ce beau début lozérien se gâte quand les allers-retours avec les autres endroits commencent à se mettre en place (la guérisseuse, la maison du vieux, la ville). Le film devient alors un peu mécanique, enchaînant les moments creux et les morceaux de bravoure pseudo-provocante (l'euthanasie sodomite et l'accouchement), dans une ambiance grand-guignolesque qui n'autorise pas l'empathie.

    Rester vertical finit par reposer sur les épaules de son acteur principal, Damien Bonnard, qui interprète avec une certaine maladresse la candeur inefficace. J'ai regretté pendant le film que Guiraudie ne fasse pas une place un peu plus grande au personnage de Marie, campée avec une assurance terrienne par la prometteuse India Hair.

    La scène finale est au diapason du reste du film : elle en fait trop.
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