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    Rester Vertical
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    Éric De Larmor
    Éric De Larmor

    19 abonnés 94 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 septembre 2016
    Voici un film que j'aurais du éviter. Rien dans cette série de scènes qui vont du coq à l'âne ne m'a jamais ressortir d'un film. Le scénario ne s'embarrasse pas de vraisemblance et le réalisateur ne fait rien pour nous aider.
    Le plus mauvais film que j'ai vu depuis longtemps !
    vinae
    vinae

    7 abonnés 146 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 août 2016
    très bonne surprise pour mon premier film de la rentrée! parabole presque pasolinienne.c'est âpre et drôle à la fois.les joies de la paternité en solo,l'euthanasie,le rude monde rural, l'angoisse de la page blanche,pas mal de choses y sont évoquées avec moulte détours.constat: la vie n'est pas une ligne droite et pas facile de rester vertical!
    touchant damien bonnard dans le rôle principal et seconds rôles excellents. magnifiques paysages entre causses, marais poitevin, villes de brest et séverac le château. je crois que c'est le premier film de guiraudie que je vois...(pourtant on avait beaucoup parlé de "l'homme du lac" entres autres)...trop rare ce genre de film!
    Alex A.A.
    Alex A.A.

    9 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 août 2016
    Chef d'oeuvre, film rare et touchant.
    Guiraudie nous invite à jouer avec le surréalisme et la magie dans une France profonde et rurale.
    Dialogues et comédiens brillants. Il utilise un humour drôle et triste à la fois. Le film est assez palpitant surtout dès que tu comprends que tout peut arriver....
    dejihem
    dejihem

    137 abonnés 672 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 août 2016
    Ce film est une vraie bouffée d'air frais. Il y a chez Guiraudie une vraie proposition de cinéma. La liberté sexuelle des personnages ainsi que l'errance de Léo, les dialogues et les scènes crues m'évoque les films de Bernard Blier. Le ton général n'est pas celui du précédent film, ce qui risque d'en surprendre plus d'un. Les thèmes sont larges, dont le principal est la peur. Peur du loup, de vivre, de la mort, mais pas du sexe (vraiment très crû !). Et le plus génial est que les ressentis à la sortie sont très variés, engendrant de nombreuses discussions... Au fait, personne n'a encore entendu l'église s'offusquer de ce film ? Et que font donc les médias au vu de leurs derniers délires irresponsables sur le burkini pour n'avoir pas encore lancé de polémique sur ce film ? Et le dernier mérite de "rester vertical" est, au jour où j'écris cette critique, est de rester au frais...
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 699 abonnés 12 420 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 juillet 2019
    Dans "L'inconnu du lac", l'atypique Alain Guiraudie nous avait introduit le silure, poisson monstrueux et mythologique qui donne naissance à des lègendes urbaines! Dans "Rester vertical", le cinèaste met de nouveau une bête mythologique et bien rèelle : le loup, animal qui s'associe aux contes de notre enfance et aux peurs ancestrales! Hasard ou coïncidence ? En tout cas Guiraudie aime bien jouer avec le vraisemblable et l'invraisemblable, le sexe et la mort! Reste que son film entre lègende et rèalitè est lent en partant malheureusement dans toutes les directions! L'interprètation comprend surtout Damien Bonnard et India Hair, deux comèdiens prometteurs du cinèma français, volontairement dèphasès par rapport à la rèalitè! Des images saisissantes (le bèbè, l'agneau...) mais aussi des scènes crus pour public averti! spoiler: On reste dubitatif sur les traitements de la thèrapeute de la forêt ou de l'euthanasie sexualisè avec ce pauvre vieillard mourant!
    La scène finale est en revanche très belle...
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 063 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 janvier 2017
    Je ne savais pas trop à quoi m'attendre avec le dernier Guiraudie, mais qu'est-ce-que je l'attendais et je trouve ce film assez différents des autres. Toujours très cru, magnifique visuellement, mais cette fois il est plus ancré dans une réalité (même si on a des passages merveilleux que ne renieraient pas un conte de fées) et contrairement à l'inconnu du lac, on voit que c'est moins épuré, qu'il se permet quelques digressions et mine de rien Guiraudie se renouvelle et propose à chaque fois une expérience cinématographique nouvelle et intéressante.

    Je dois cependant dire que j'ai préféré le début et la fin au milieu du film et que rester vertical est sans doute l'un des moins bons films de son auteur avec le roi de l'évasion (mais ça reste vraiment un bon film malgré tout), disons qu'il m'a moins marqué, peut-être car plus réaliste, plus terre à terre sans pour autant avoir la simplicité d'autres de ses films.

    Mais voilà dès que ce type erre dans la nature sublime, qu'il est là avec son fils devant son troupeau de mouton à garder, ben moi aussi je me dis que j'ai envie de garder des moutons, seul avec mon gosse... que c'est juste sublime. Guiraudie compose magnifiquement bien ses plans en extérieur, on ressent toute la beauté et toute l'austérité du paysage... grandiose.

    Et puis si on excepte le côté gay du film, je me suis vraiment retrouvé dans ce héros, notamment sur la fin, barbu, portant son agneau dans les bras, figure limite christique... et c'est ça qui est magnifique chez Guiraudie, que ça soit dans le silence ou dans les dialogues on sent que le film porte quelque chose de grand en lui, quelque chose de profondément universel et beau et ceci quand bien même ça s'intéresse à quelque de très précis. La beauté de la complexité des relations humaines, la beauté de la tendresse, mais aussi de celle du mépris, la beauté de cette envie de fuite en avant résonne dans chaque être humain...

    Et puis il y a cette fascination pour le loup, qui nous offre l'un des meilleurs final qui soit, donnant tout son sens au titre (qui ne fait pas uniquement référence à l'érection). Et dans cette austérité globale qui donne quand même lieu à l'une des scènes les plus improbables et marquantes de l'année 2016 au cinéma, comme chez Dumont, tous les petits signes de tendresse, d'affection résonnent et rendent le film absolument sublime...
    keser
    keser

    22 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 août 2016
    Film complètement "barré" du début à la fin, le réalisateur va toujours plus loin dans l'absurdité des scènes. A travers la folie des séquences, ce film dénonce l'abandon de la ruralite en France au profit des villes. Les conditions de vie à la campagne sont très dures et les gens souvent seuls face à leurs problèmes. Un témoignage émouvant de la situation sociale en France.
    Serge V
    Serge V

    84 abonnés 446 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 27 août 2016
    alain guiraudie est un grand cinéaste si j'en juge par les critiques de la presse et des spectateurs , bon pour moi qui n'avais vu aucun de ses films précédents ,je le mettrais dans la lignée des frères larrieu ou de dumont ( ma loute de sinistre mémoire ) des cinéastes à la mode mais que je ne n'aime pas du tout ! son film se traîne par les déplacements du héros , les personnages sont plus que bizarres , les situations souvent abracadabrantes , et guiraudie se montre courageux ( !!! ) en multipliant les scènes de sexe souvent navrantes . a fuir !
    RENEE D.
    RENEE D.

    17 abonnés 117 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 août 2016
    J'attendais un film aussi réussi que "l'homme du lac" mais j'ai été déçue. "Rester Vertical" manque d'unité et on ne comprend pas toujours ce que le Cinéaste a voulu exprimer. Certaines scènes m'ont paru gênantes, d'autre incompréhensibles (Le refus de l'enfant par le personnage féminin). Ce qui est aussi magnifique que dans le film précédent, c'est la nature filmé. On apprécie moins les pérégrinations du personnage principal dont on ne comprend pas bien la motivation. Vraiment dommage car on attendait le nouveau film de Alain Guiraudie avec impatience.
    ffred
    ffred

    1 695 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 août 2016
    J'avais beaucoup aimé Le roi de l'évasion et encore plus L'inconnu du lac. Après le succès critique et public de ce dernier on attendait donc beaucoup de ce nouveau Alain Guiraudie. Comme d'habitude, c'est à ne pas mettre dans toutes les mains. Comme d'habitude, c'est particulier et ça sort des sentiers battus. Il faut bien reconnaître ça au film. C'est toujours aussi dépouillé niveau mise en scène, techniquement simple (la photo n'est pas très belle), et toujours sans musique. Mais il y a beaucoup plus de défauts que d'habitude aussi. C'est très lent (ce qui n'est pas un défaut en soi, mais lent égal parfois ennui aussi), surtout la première moitié. Cela s'arrange un peu par la suite, la dernière demi-heure est presque prenante. Et la dernière scène est très belle. Il aurait pu, par contre, nous épargner la scène de l'accouchement en gros plan, quel intérêt ? Le gros problème par rapport aux deux précédents films du réalisateur est qu'on s'ennuie beaucoup. Cela manque cruellement de rythme et il n'y a pas une once d’émotion. Et pas vraiment d'humour non plus (contrairement au Roi de l'évasion). Niveau casting, ce n'est pas particulièrement bien joué. Les acteurs sont peu ou pas connus. Ils ne dégagent pas grand chose, ils sont tous assez amorphes et ne rendent pas leurs personnages attachants. Le seul à sortir son épingle du jeu est Christian Bouillette dans le rôle du vieil homme. Bref, si l'esprit Guiraudie est bien là, la mayonnaise (où il mélange beaucoup plus de thèmes que d'ordinaire : solitude, misère sociale, sexualité, suicide, filiation...), cette fois, ne prend pas. Contrairement à ses autres films, ce nouveau Giraudie ne m'a pas remué. Je me suis bien ennuyé, je suis donc extrêmement déçu...
    Laurent C.
    Laurent C.

    255 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 28 août 2016
    Alain Guiraudie nous emportait dans son dernier opus, "L'inconnu du Lac", dans une métaphore champêtre et estivale du SIDA, où le récit en rajoutait dans la crudité des rapports sexuels, particulièrement entre un jeune-homme très beau, et d'autres vieillissants, pour le moins peu attirants. Le réalisateur, cette fois, récidive avec un récit qui hésite entre deux extrémités provinciales, d'un côté la Lozère, les Grands Causses exactement, où les loups dévorent les moutons, et de l'autre, Brest, où les SDF dorment sous un même pont. Les lieux se résument en fait à, pour l'un un morceau de rue déserte, un peu de montagne et une ferme, de l'autre, la rue de Siam d'où l'on aperçoit la mer. Entre les deux, il y Léo, un quadragénaire énigmatique, qui fait des films, propose à des jeunes-gens trouvés sur les routes de Lozère de tourner dans ses œuvres (même si l'on devine immédiatement que le visage photogénique du garçon n'est pas sa seule motivation à le faire rentrer dans ses films), et se retrouve père d'un bébé que sa Dulcinée décide de lui abandonner. Là où "L'inconnu du lac" essayait de donner une cohérence générale au récit sur un mode quasi théâtral, le nouveau film de Guiraudie s'égare dans une myriade de sujets, totalement décousus les uns des autres, voire inutiles pour certains, où il est question de création artistique, d'hétérosexualité, de monoparentalité, d'homosexualité, de spiritualité, et de gérontophilie. Comme pour "L'inconnu du Lac", le réalisateur va trop loin dans la démonstration : les rapports sexuels, normalement dévolus à une intimité heureuse, deviennent écœurants. Les corps souffrent de déséquilibre, de mal-vivre et les dialogues, parfois complètement surréalistes, versent parfois dans la grossièreté. "Rester vertical" est un film où le spectateur souffre beaucoup, à force d'images corporelles violentes, pourtant très paradoxales avec la photographie, de très belle qualité, particulièrement quand il s'agit de filmer des espaces de campagne ou la rivière.
    Vincent Z.
    Vincent Z.

    25 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 août 2016
    Film fascinant, bucolique, onirique , sexuel...ce n'est pas un film facile. "Rester vertical" est 1 film art et essai qui tente de faire bouger les lignes d'un cinéma français bourgeois et ronronnant.
    Son héros se trouve donc embarqué dans une sorte de road-movie d'une totale liberté.
    La sexualité, la mort, la vie et la peur de l'autre ( symbolisée ici par le loup), tous passés au filtre de ce regard radical. Rien n'est vraiment aimable là dedans, mais tout est filmé avec beaucoup de douceur. On trouve dans ce film de nombreuses scènes rarement ou jamais vues dans un cinéma commercial traditionnel. des plans de sexe féminins ou masculins que l'on excite, un accouchement en gros plan, et je ne parlerai pas de la scène d'euthanasie, qui filmée par n'importe qui d'autre aurait été d'une vulgarité insoutenable et qui ici prend les allures d'un tableau classique d'une grande force et d'une beauté, ( j'y ai retrouvé un peu de Pasolini !)
    c'est un grand film d'auteur audacieux
    Jonathan M
    Jonathan M

    130 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 août 2016
    Guiraudie se goure de tempo. Dès le départ, c'est 36 plans en moins de 10 minutes (j'exagère à peine). Mal de mer d'entrée de jeu, on comprend pas très bien où il mène sa barque. C'est un itinéraire d'un scénariste en perdition, rencontrant une bergère et son papa obsédé par les moutons mais pas que. Délicieusement érotique, forcément par moment dérangeant, la pudeur n'est pas au rayon du cinéaste français. Il a conservé sa fantaisie, combinée à sa coquinerie. Mais le côté road-trip ne prend jamais à l'écran. En plus d'avoir du mal à croire à l'histoire, on s'affranchit totalement du penchant rebelle d'Alain Guiraudie. C'est un mix de ces derniers films (Le roi de l'évasion & L'inconnu du lac) en complètement amorphe. Rendez-vous manqué avec la compet à Cannes, mais royalement.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 22 juillet 2017
    Voilà un film pesant, pédantesque et pour tout dire d’une lassitude extrême. Les nombreuses scènes de sexe licencieuses, prétentieusement provocantes et complaisantes n’arrangent rien à l’affaire. Elles mettent mal à l’aise, pas tant par leur vaine crudité – on est malheureusement habitués à pire – mais par l’inquiétude qu’elles suscitent au sujet de la santé morale de leur auteur. Pourtant le pire n’est peut-être pas là. En effet, le tout semble vaguement et de manière laborieuse de se raccrocher à des références mal assumées d’un cinéma misérabiliste, condescendant envers les “campagnards” et leurs mœurs particulières. Quant à la méchante racole qui pousse l’auteur à utiliser des prétextes politico-écolo-homo pour faire passer ses phantasmes, mieux vaut ne rien en dire. Ainsi, en plus d’être maladroit, ce film est insultant envers une frange importante des potentiels spectateurs.

    Sa sélection au Festival de Cannes (et les nominations) rend bien compte du décalage croissant qui existe entre les people du jury qui se pensent les représentants de la mouvance branchée du moment et les simples spectateurs du monde réel.
    Consternant : à éviter !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 30 août 2016
    Quand un film ne nous parle pas, on hésite à le critiquer durement. Notre avis n’est pas supérieur à un autre, alors pourquoi dégoûter les gens à qui cela pourrait plaire, d’y aller. Mais j’aurais aimé qu’un avis me dise « si vous êtes sensible, et que le malsain vous choque, ce film pourrait vous déprimer durement. » Car en sortant de la séance, j’avais l’impression que quelqu’un avait déversé dans mon esprit l’inverse de ce que j’aime. L’inverse de la poésie. L’inverse de la fraternité. L’inverse de la beauté. Choquer, ne pas montrer une vie idéalisée, sortir les gens de leur zone de confort pour les faire évoluer, pourquoi pas (cf. les films de Ozon qui mélangent toujours subtilité et beauté). Là, je n’ai pas vu la subtilité. Je n’ai pas vu la beauté. C’est la première fois que je sors d’une séance de cinéma avec une telle tristesse.
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