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    Rester Vertical
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    poet75
    poet75

    270 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 août 2016
    Errant sur un causse de Lozère à la recherche des loups, Léo, un cinéaste fauché et en mal d'inspiration, rencontre Marie. En fait de loup, il trouve une bergère armée d'un fusil. Tous deux ne tardent pas à se fréquenter et, bientôt, Marie se trouve enceinte et accouche d'un beau bébé. Mais c'est pour l'abandonner quelques temps après et laisser le père se débrouiller avec l'enfant.
    Etrange film mettant en scène, outre les deux personnages principaux, plusieurs comparses dont on ne sait pas toujours très bien ce qu'ils viennent faire dans cette histoire. On a le sentiment tantôt d'avoir affaire à un récit très réaliste tantôt d'être transporté dans un rêve. Le personnage de Léo est assez intrigant et presque séduisant, mais le film se perd dans un récit confus. Le réalisateur semble s'intéresser grandement à la misère sexuelle de ses personnages. Pourquoi pas? Mais, malheureusement, il la met en scène de manière si frontale et si crue que cela en devient gênant. Je déteste cette manière de filmer, j'ai déjà eu l'occasion de le dire et de l'expliquer. De plus, je trouve que la photographie de ce film est sans attrait. 5/10
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 14 septembre 2016
    Rester vertical est un oeuvre inclassable, osé et surprenant. Guiraudie est allé encore plus loin nous proposant un récit atypique qui détruit toute structure classique de narration. Peu importent l'exposition, le nœud et le dénouement. Le scénario ne suit pas une ligne droite, sinon qu'il s'échappe du plan pour nous montrer un système cartésien en trois dimensions où on se perd une fois après l'autre dans le temps, l'espace et même le quid du récit.

    Dans L'inconnu du lac, son précédent film, le réalisateur avait déjà réussi à créer une atmosphère unique grâce au lac d'où on ne partait jamais, un huis-clos à ciel ouvert. Cependant, Rester vertical brise tous les codes imaginables pour surpasser l'aussi chaotique Le roi de l'évasion, comédie déstructurée qui finisse avec une scène fortement sexuelle, signe caractéristique du réalisateur.

    Le sexe est aussi présent dans Rester vertical, mais sans effet comique. Une scène très commentée laissera bouche-bée une grand partie de spectateurs, mais la beauté du moment et la tendresse du geste en question font du passage un des points les plus fort du métrage. Cette scène représente la cruauté et la gêne qui provoquent l'humanité la plus pure et radicale. Un geste qui doit faire face aux titres malintentionnés de la presse locale, voici une des critiques les plus audacieuses de la part de Guiraudie.

    En fait, la comédie apparaît dans les scènes oniriques qui ont lieu dans la cabane d'une psy. Un lieu où il arrive le producteur qui agace Leo pour qu'il finisse le scénario. Ce passage fonctionne comme une espèce de rêve qui nous donne des indices pour comprendre le montage. Le film semble suivre les laps des rêves qui font qu'on saute de Brest à Lozère d'un coup, plus l'étrange présence de plusieurs personnages un peu partout.

    La construction de cette forme de récit est fascinante, mais il faut signaler un grand inconvenant: elle fait ébranler le fond de l'histoire. On n'arrive pas à se mettre à la place du protagoniste parce-que pendant plus de la moitié du film on n'est pas capable de trouver nos repères. Des fois on ne peut qu'attendre une étincelle pour nous retrouver. Un profil plus peaufiné des personnages aurait fait de cet exercice de style très intéressant un chef d'oeuvre.

    Mais malgré tout on a la fin. Une fin poétique, adorable, osée et politique. Une fin qui nous fait redécouvrir le film et nous réaffirmer. Malgré tout, quelle grande chance de pouvoir compter sur des cinéastes si libres comme Guiraudie!

    ///Encore plus de fautes et d'erreurs dans le lien ci-dessous
    BigDino
    BigDino

    8 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 septembre 2016
    Difficile de cerner ce film qui, de la chronique sociale façon frères Dardenne mais en plus malsain, tourne vers un fantastique dérangeant. Le film change du tout au tout en l'espace de quelques scènes, non seulement c'est déstabilisant, mais en plus on se vautre dans le plus pur sordide, dans une fin qui semble un mélange de After Hours mélangé à du Lynch en moins cryptique. Certes ça donne une touche originale, cependant un manque de fantaisie dans tout ça, si ce n'est la dernière scène, nous laisse un peu sur notre faim, l'impression d'avoir vu un film désordonné, brouillon quoique magnifiquement filmé. Le mieux est encore d'aller voir par soi-même.
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    167 abonnés 532 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 août 2016
    Pénible et glauque... Malheureusement, "L'Inconnu du lac" est peut-être une pépite solitaire. Avec "Rester vertical", Alain Guiraudie nous emmène dans ce que Bruno Dumont a fait de pire. L'histoire n'a pas d'intérêt. Les acteurs tendent vers le bressonisme sur-aigu. Le film est entrecoupé de scènes bizarres et ridicules. Et la sexualité magnifiée au bord du lac d'il y a deux ans est devenue complètement sordide. Ne restez pas vertical, restez chez vous... Ou allez voir "Guibord", au moins c'est amusant et on apprend l'histoire du Canada...
    Le film d'Ariane
    Le film d'Ariane

    77 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 août 2016
    Voici donc RESTER VERTICAL, le nouveau film d’Alain Guiraudie, trois ans après le sulfureux (mais non moins magnifique) « Inconnu du lac », sorte de thriller sexuel plastiquement assez classique. Dans ce nouveau chapitre de son œuvre, le cinéaste albigeois s’aventure dans un style formellement beaucoup plus poétique et fantaisiste, parfois fantastique et burlesque. Mais l’objet reste radical, d’une grande violence et certaines scènes déstabilisent, c'est le moins qu'on puisse dire. Léo (Damien Bonnard), un jeune réalisateur en panne d’inspiration cherche le loup (au propre comme au figuré) sur un grand causse de Lozère. Il y rencontre Marie, une bergère avec qui il a rapidement un enfant. En proie au baby blues, elle l’abandonne avec le bébé. Léo va devoir faire face à ses désirs et à ses nouvelles responsabilités. Mais le chemin s’avère inattendu, douloureux et accidenté. Le beau titre de ce film a plusieurs sens : phallique évidemment mais aussi social et postural. Dans l’acte sexuel, comme face à l’adversité ou à une meute de loups, il faut rester dur, être debout, se maintenir droit. Le défi n'est pas aisé. Errant dans un espace-temps sinueux et irréel, Léo affronte tous les tourments dans une touchante (et parfois dévorante) mise à nu. Guiraudie n’a pas peur de choquer mais ça n’est pas son objectif. Il met en image ses fantasmes dans une hallucinante proposition de cinéma, avec une liberté déroutante, assez rare dans le cinéma français. Le résultat n’est jamais obscène car souvent férocement drôle. Le malaise gagne en surface mais la poésie, l’humour et la puissance de l’image le désamorcent avec force. La scène finale est sublime.
     Kurosawa
    Kurosawa

    582 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 septembre 2016
    À coup sûr moins accessible que le sublime "L'Inconnu du lac", le nouveau film d'Alain Guiraudie n'est pourtant pas aussi radical qu'une partie de la presse le prétend. Épars dans ses sujets abordés (précarité sociale, crise de l'artiste, crise affective, euthanasie, ravages du loup dans les campagnes), "Rester vertical" est pourtant très tenu, maîtrisé en ce qu'il confronte à cette pluralité de sujets très peu de personnages mais ne se fixe jamais trop longtemps sur le même groupe et le même lieu. Le film vit de son mouvement permanent entre la Lozère et Brest, entre des sans-abris et un vieil homosexuel malheureux qui entretient une relation compliquée avec un jeune homme, entre une médecin aux méthodes peu orthodoxes et un couple instable, puis déchiré, au sein duquel se trouve Léo, cinéaste en panne d'inspiration sans domicile fixe qui va à la rencontre de ces hommes de l'ombre, oubliés par la société, ces hommes qui vivent sous les ponts ou retranchés dans la "France profonde". Le film ne cesse de bouger parce que son protagoniste est insaisissable, autant dans ses déplacements que dans sa psychologie : anti-psychologique, le film l'est assurément et c'est là que se situe sa difficulté car on ne sait finalement jamais trop pourquoi les personnages agissent de telle sorte; il y a les actes mais peu d'explications, ce qui fait la force et nourrit le mystère du film, extrêmement stimulant. Rien qu'à l'idée de filmer la ruralité, beaucoup de cinéastes se seraient accrochés à un naturalisme déprimant; au contraire, Guiraudie va vers l'étrangeté avec des trouvailles scénaristiques parfois improbables et une mise en scène frontale mais jamais gênante, pousse son histoire vers le mythe (l'homme et le loup) et toutes les interprétations symboliques permises en filmant par exemple Léo tenant un agneau dans ses bras sous un ciel étoilé, image magnifiée par une photographie éblouissante, qui transcende certaines séquences dont le final, d'une intensité peu commune. On est d'abord désarçonné par "Rester vertical", se demandant où il veut bien aller; puis, bercé par son rythme, sa lenteur et ses soudaines accélérations, emporté par ses provocations engagées et son imprévisible drôlerie, on adhère petit à petit à ce film risqué, sinueux et tortueux, qui mérite certainement plusieurs visions afin d'être mieux cerné.
    Eve F
    Eve F

    28 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 27 août 2016
    Tenir en diagonale, se mettre en boule, taper du pied, faire n’importe quoi mais trouver un moyen de supporter jusqu'au bout cette histoire à dormir debout. Encaisser le foutage de gueule de ce faux film à sensations, assumer son dégout de se faire abuser par du n’imp alors que la presse crie au miracle…

    Rien de crédible, pas grand chose de convainquant malgré quelques scènes choc en mode Giraudie, le tout respirant la bêtise de celui qui n'est plus un inconnu depuis le Lac, mais qui se vautre dans la médiocrité la plus totale.

    Une grande prétention à dire la créativité en berne de l'artiste, mais en ce sens la seule réussite de ce film: attester du passage à vide qui traverse inéluctablement tout celui qui pense ne s'inspirer que de lui-même.

    À force de mélanger les genres, de brouiller les pistes entre fantasme et réalité, Alain Guiraudie finit par livrer une œuvre incohérente, qui se complait à ne rien dire pour tenter de nous faire croire à la grandeur de l’indicible.

    A éviter à tout prix.

    Conseil: Refaites vous l'incomparable et magnifique L'enfant des Dardenne, plutôt que de supporter l'humiliation de ce vide des Bergers qui ont fui l’Arcadie.
    velocio
    velocio

    1 300 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 août 2016
    C’est petit à petit que le réalisateur aveyronnais Alain Guiraudie gravit les marches du Palais :" Le Roi de l’évasion", 2009, Quinzaine des Réalisateurs ;" L’Inconnu du lac", 2013, Un Certain Regard ; 2016, "Rester Vertical", en compétition au Festival de Cannes 2016. Nous voici loin des sorties confidentielles de "Du Soleil pour les gueux" et de "Ce Vieux rêve qui bouge" au début des années 2000. Les films d’Alain Guiraudie ont longtemps fait penser au cinéma de Mocky par leur côté foutraque et iconoclaste. Maintenant qu’il a son rond de serviette dans la compétition officielle de Cannes, on aurait pu craindre qu’il en arrive à proposer un cinéma plus fade, moins choquant. Heureusement, il n’en est rien. La différence qu’on peut observer entre "Rester Vertical" et ses premiers films réside d’un côté dans les progrès enregistrés par le réalisateur en ce qui concerne les techniques du cinéma, de l’autre dans la perte d’une certaine naïveté, naïveté pour laquelle on avait facilement une grande sympathie.
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    411 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 août 2016
    La mise en scène peut déranger des esprits sensibles par son absence de tabou (salvateur !) avec des gros plans osés où on est réellement aux premières loges. C’est la première force de Rester vertical, la seconde c’est son casting avec en tête un surprenant Damien Bonnard, délicat et réservé.
    Yves G.
    Yves G.

    1 456 abonnés 3 486 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 août 2016
    Il est facile de critiquer les bons films qu'on a aimés et les mauvais films qu'on a détestés. Mais que dire des bons films qu'on déteste ? Et des mauvais qu'on aime ?

    "Rester vertical" est peut-être un bon film. Mais je l'ai détesté.

    Je n'ai pas été touché par cette histoire filandreuse d'un réalisateur (double autobiographique d'Alain Guiraudie ?) errant entre la Lozère - où il croise une bergère et lui fait un enfant - Brest - où son producteur s'inquiète du retard pris sur son prochain film - et le Marais poitevin - où le héros consulte une naturothérapeute dans une curieuse cabane. Je suis resté sourd à la beauté des paysages et des lumières. Je n'ai pas compris la métaphore lourdement pesante du loup qui traverse le film, bête effrayante et attirante à la fois. J'ai été décontenancé par l'artificialité des caractères parce que je manque peut-être d'imagination ou parce qu'il s'agit peut-être aussi de grossières caricatures sans épaisseur.

    J'ai été choqué par les gros plans répétitifs de sexe, de pénis plus ou moins tumescents, de vagins plus ou moins ouverts. Mon dégoût a culminé avec la scène de sodomie/gérontophilie/euthanasie qui est soi-disant destinée à "briser un tabou" mais qui a plongé la salle dans un silence embarrassé.

    Peut-être Alain Guiraudie a-t-il un talent bien à lui. Il en avait donné la preuve avec "L'Inconnu du lac". Mais ce talent m'est totalement étranger.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 27 septembre 2016
    Certes le scénario est plus que bizarre, de même le recours à plusieurs ellipses sans aucune explication donne le sentiment de ne pas avoir bien rédiger son scénario. Et pourtant ce nouveau Guiraudie surprend apr son côté radical et film d'auteur. Ce n'est pas aussi bon que le précédent (L'homme du lac) mais certains passages sont très réussis et plein de poésie. Cette liberté de ton et cette volonté de construire une narration sans fil directeur clairement identifié fait de cette ballade une quête existentielle, entre Causses, Brest et marais Poitevin. Le réalisateur clame l'amour de ses comédiens et son envie de vire son cinéma, il recherche un support mais malgré l'absence de matériau décide de réaliser une œuvre surprenante car sans fondement tangible si ce n'est celle d'une volonté farouche de rester en vie, et de poursuivre son travail de cinéaste.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    108 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 août 2016
    Alain Guiraudie fait une proposition nouvelle. (...) Il y célèbre la liberté et le combat contre la peur, distillant une métaphore politique intéressante.

    LA SUITE :
    Jonathan P
    Jonathan P

    67 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 septembre 2018
    Alain Guiraudie est de retour 4 ans après L'inconnu du lac .
    Un film qui va en déranger plus d'un mais aussi rendre des gens heureux comme moi, une comédie savoureuse en tout point. Une couleur, un style, la patte Guiraudie se reconnaît très vite, il a l'art de sublimer les paysages.
    Dans ce film, il est question d'être père, d'élever seul son fils, mais aussi des choix au quel on doit faire face en fin de vie. Alors il est vrai on rencontre peu souvent des scénaristes aussi fou que le personnage de Léo, mais cela fait du bien de retrouver une telle fraîcheur au niveau du scénario. Le casting de gueule est également absolument incroyable. C'est un véritable coup de cœur pour une comédie française qui ose se que seul Guiraudie a le secret, parler dans un même film de sexe de paternité et de sujet aussi polémique que l'euthanasie. Un film singulier dans le paysage français qui tant tôt nous fait rire tant tôt nous choque.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 358 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 mai 2016
    Un homme sans futur se rend en Lozère, histoire de croiser la créature qui le fascine et lui fait peur, le loup. Sur son chemin, il rencontre une bergère avec qui il va peut-être construire cet avenir. Mais il croisera aussi son père, un jeune homme, une sorte de chaman, un sans-abri et un vieillard. Tout ce périple va être déterminent pour sa vie et celle-ci ne sera pas de tout repos, malgré les amples paysages montagnards. Alain Giraudie nous a déjà prouvé son audace à de multiples occasions, mais son Rester Vertical surpasse toutes exhibitions. Ainsi, nous assistons avec un mélange de beauté et de dégoût à un accouchement ou encore un rapport sexuel non-conventionnel. Si le cinéaste nous choque et nous prend souvent à l’estomac, il réussit à insuffler à son histoire, un véritable conte métaphorique. Ce long-métrage a beau être démonstratif, il avance pourtant avec pudeur quant à la véritable orientation de cet homme qui se cherche et qui n’arrive pas à avancer. Rester Vertical est donc une œuvre de non-genre qui a su prendre le meilleur de chacun en nous faisant peur, rire, écœurer et pleurer.
    D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
    Sébastien T
    Sébastien T

    17 abonnés 51 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 août 2016
    Non mais franchement... Ce n'est pas tant le voyeurisme qui me gêne, dans des scènes dont certaines frisent le ridicule, que l'absurde du scénario. Certes il y a une histoire, mais d'une invraisemblance lamentable. On n'entre pas dans l'intime des rapports humains, on regarde des fous dangereux et du crade. Bref, j'ai pô aimé
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