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    Le Fils de Joseph
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    2,2
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    44 critiques spectateurs

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    Yves G.
    Yves G.

    1 470 abonnés 3 492 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 juin 2016
    Eugène Green construit un œuvre à nulle autre pareille. Après "La Sapienza" qu'une moitié de mes amis porte aux nues, que l'autre n'a pas vu et dont la troisième n'a jamais entendu parler, voici "Le Fils de Joseph". Il ne s'appelle pas Jésus, mais sa mère s'appelle bien Marie et il se cherche un père. Il finit par arracher à sa mère le nom de son père biologique ; mais celui-ci s'avère être un éditeur cynique, misogyne et prétentieux. À défaut d'être reconnu par son père, le fils s'en choisira un autre en la personne de son oncle, le bien-nommé Joseph.

    Mais le scénario n'a au fond guère d'importance. Ce qui compte chez Eugène Greene, c'est la forme. Une forme incroyablement artificielle, à la préciosité revendiquée, dont la diction ampoulée et le respect scrupuleux des accords, jusqu'aux plus improbables, constituent la marque de fabrique. Une préciosité au regard de laquelle la dentelle rohmérienne fait figure de boulevard putassier. Un cinéma qui, face aux blockbusters américains abrutissants, aux comédies françaises à l'humour graisseux, affiche son élitisme comme un acte de résistance.

    Ainsi posé, le postulat idéologique est séduisant. Sauf qu'un film reste un film. Une salle noir. Un écran. Des spectateurs qu'un postulat idéologique ne suffit pas à séduire s'il dure cent quinze minutes.
    Shiba Otoko
    Shiba Otoko

    46 abonnés 291 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 juin 2021
    Le film propose une forme de parabole biblique, ou quasiment, tout en étant ancré aussi à sa façon dans la réalité contemporaine. Ce jeu périlleux sur les contrastes convainc ici, et donne une nature unique au Fils de Joseph.
    Anne M.
    Anne M.

    72 abonnés 642 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 avril 2016
    Je dois dire que ce film un peu décalé m’a bien plu sur plusieurs plans : bien joué, beaucoup d’humour (plusieurs situations et répliques m’ont bien fait rire), le ton monocorde de la diction faisant toutes les liaisons lui afférant un côté très zen et agréable, la satire des milieux littéraires parisiens.

    Mais je n’ai pas très bien compris les enjeux du symbolisme biblique et je suis sortie de la salle avec un fort sentiment de vacuité tout de même.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 21 avril 2016
    Le style aurait pu être intéressant, mais sur la durée du film il en devient insupportable.
    Du coup le rythme s'en ressent et la durée de ce cauchemar est abominable.
    Toutes les scènes sont prévisibles, seule celle du chant apporte enfin le seul intérêt du film.
    À fuir absolument !!!
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 1 mai 2016
    Je me suis ennuyé mais ennuyé. J'ai du regarder ma montre une bonne dizaine de fois. Comment dire ? Le sénario; ouai, les dialogues ; ouai, mais alors le jeu des acteurs. Au début je me suis cru dans un sketch. Le pire : c'est voulu, sans doute un effet de style. L'acteur principal,
    celui qui joue Vincent. J'espère qu'il s'en remettra.
    dardar341
    dardar341

    1 abonné 34 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 décembre 2018
    Lent et ennuyeux. du déjà vu sur le parallèle avec la bible pour le fond. Pour la forme, plan fixe, lumières hypothétiques (éclairage par le sol dans un restaurant) et diction avec des "liaisons dangereuses" appuyées qui font parfois saigner les oreilles. Les acteurs ont tellement l'air de s'ennuyer qu'ils contaminent le spectateur.
    Le seul intérêt de ne pas s'endormir est de voir une fin hasardeuse et de se dire "j'ai tenu". même si c'est différent cela n'est pas un bon film.
    gagnez 2 heures passez votre chemin.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 24 avril 2016
    Rendons grâce à Eugène Green pour nous montrer la beauté. Le film est pur, dépourvu de cynisme quand il nous amuse en moquant très à propos certains parisiens (bobo-bio barbu ou germanopratin), plein de beaux sentiments et de lieux magnifiques. Tous les plans sont beaux, comme des tableaux.
    BigDino
    BigDino

    8 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 mai 2016
    Intéressant, mais parfois déroutant, Le Fils de Joseph risque de ne pas plaire, et de passer pour prétentieux. La métaphore biblique appuyée est assez lourde, le réalisateur poussant parfois le vice jusqu'à l'expliquer de vive-voix. Le dernier chapitre est par contre de ce côté assez sympa, plutôt bien fait. La déclamation théâtrale constante donne à la fois au film une emphase parfois insupportable, parfois un décalage sympa, assez proche du théâtre de l'absurde. Mathieu Amalric est comme un poisson dans l'eau pour le rôle d'Oscar Pormenor. Beaucoup de pour et de contre donc pour ce film, et de paradoxes même, dont le moindre n'est certainement pas le fait de regarder un pastiche des milieux « bobos », plutôt fait à l'usage de ces mêmes milieux.
    Mais surtout, il y un décalage complet entre la déclamation et le contenu, entre la lourde mise en scène théâtrale et la légèreté du sujet, comme une comédie légère écrite dans une mise en scène plus adaptée à une tragédie racinienne. Et c'est une idée plutôt sympa, visant manifestement la déstabilisation du spectateur.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 24 octobre 2016
    Alors là, ce film est un mystère: comment réussir à faire un super film en demandant aux acteurs de jouer comme dans un spectacle de fin d'année au collège?...ce cinéaste, parait-il, filme comme ça, mais ça vaut le coup d'oeil...s'y mêle une approche très...chrétienne (ben oui) du scénario, un film découpé en chapitres, une image splendide, et un humour quasi-permanent: avec exactement le même scénario au mot près, on aurait du avoir un film particulièrement tragique, là, pas du tout, c'est même le contraire! Et on rigole même pas mal...Alors bravo l'Artiste, vraiment du cinéma original, surprenant et d'une indubitable (non c'est pas un gros mot) qualité!
    elle.aile
    elle.aile

    4 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 février 2018
    Ce film est en tête de liste des pires films que j'ai vus (sur Canal et pas au cinéma heureusement). Dès le premier dialogue, j'ai pensé à un jeu entre deux ados... mais non la suite du film reste sur un ton de dictée avec des liaisons bien appuyées, avec une syntaxe que personne n'utilise pour de vrai, avec les acteurs figés. Je ne peux rien dire sur le traitement de l'histoire car cette mise en scène était au-delà du supportable et j'ai vite mis fin au supplice.
    J'ai juste de la peine pour les acteurs, les jeunes surtout, qui ont dû accepter de servir la vision très personnelle du metteur en scène.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 16 juillet 2016
    Ce film insolite confirme qu'Eugène Green s'est créé une vraie place dans le cinéma français. Lui, l'Américain de naissance, est le digne héritier de Rohmer pour la qualité de ses textes et dialogues. Moins préoccupé que son devancier par le désir de décrire une réalité sociale, il s'attache film après film à créer des personnages et des situations étranges qui marquent longtemps le spectateur qui rentre dans son jeu. Ses acteurs semblent toujours se régaler.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 20 novembre 2017
    Nul, je n'ai jamais vu un film aussi mal jouer, on dirait que les acteurs lisent leur texte. L'histoire est plate comme la mer par temps calme .Je me demande ce que certains acteurs sont venus faire dans cette nullité.
    amelie verly
    amelie verly

    9 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 décembre 2022
    J ai pas trouvé la note 0 pour Victor qui joue le rôle de Vincent.il.ne joue pas il récite quel désastre le jeu est plat sans saveur heureusement que j ai vu ce film à la télé si c était au cinéma j aurais demandé le remboursement, d autres natacha remanier relève un peu le niveau natacha joue sans conviction à rc platitude
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 10 juin 2016
    Le premier dialogue du film étonne: il sonne étonnamment faux. Un second encore plus. Les acteurs, sommés de jouer a minima, de faire absolument toutes les liaisons, de parler sur un ton impersonnel et déclaratif, sonnent faux. Puis, assez vite, on se laisse prendre au jeu : cette froideur absolue des mots donne finalement du relief à ce qui est dit, et permet quelques échanges saisissants, à la force absurde et symbolique. Cela ne dure malheureusement que 20 minutes.
    Car cette direction des acteurs (qui garde, qu'on le veuille ou non, quelque chose d'un élitisme tristement snob) pèse de plus en plus au fur et à mesure que le film avance, jusqu'à le pourrir entièrement. La métaphore biblique est d'une lourdeur éprouvante, les symboles omniprésents dans le film perdent toute force du fait même de la froideur que je viens de décrire. Les symboles n'ont d'utilité que s'ils entretiennent une dynamique forte avec le réel, avec la vie. Ici, il n'y a que des êtres résumés soit à une asocialité étrange (Marie, la mère), soit à une socialité vaine et pervertie (la réception littéraire). En résumé, il n'y a pas ou peu d'humains, alors que la seule chose dont a besoin ce film, c'est d'incarnation, d'une mise en valeur effective (et non pas seulement suggérée par un regard-furtif-qui-veut-tout-dire d'un acteur à un autre) de la pléthore de symboles qui y sont développés. Les quelques esquisses d'humains qu'on y trouve (grosso modo, le duo fils-père spirituel se développant petit à petit) transmettent peu, voire rien dans le cas de Victor Ezenfis, dont la blancheur du visage accentue d'autant plus l'inexpressivité et la vacuité de chacune de ses paroles. Bref, le concept initial (qui semblerait être la marque de fabrique de Green ! dont je n'ai pas vu d'autre long-métrage) gâche le film, qui de plus, dans le fond, n'a pas grand chose à dire d'original ou d'intéressant: une critique de la bourgeoisie et des milieux littéraires facile et on ne peut plus banale, l'importance d'une transmission et d'un "enracinement", une modernisation du message biblique (et encore)...
    A noter que le meilleur moment du film fut pour moi le générique d'introduction et sa sublime musique :)
    Amalric, jouant Oscar Pormenor, peut-être parce que, justement, sa diction garde un certain naturel, parce que sa présence est phénoménale, et aussi parce qu'il a le rôle le plus intéressant, est largement au-dessus du lot. Sa voix grave, ses répliques ( spoiler: Oscar : "J'ai une femme 5 enfants dont je dois m'occuper" Son frère : "Tu as trois enfants Oscar", réponse d'Oscar: "je ne fais pas dans les détails" ; ou plus loin: "Satan qui régnez sur ce monde, protégez-moi des emmerdeurs"
    ), sa violence, ses désirs, le fait que lui soit une synthèse cohérente d'intimité et de sociabilité... Finalement, Pormenor/Amalric est le seul personnage incarné de tout le film, et à ce titre là, toute la symbolique dont les textes débordent aboutit, car elle est portée par un humain, auquel on croit en tant qu'humain. Humain de chair et de voix. Voix grave.
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