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Guiciné
162 abonnés
1 240 critiques
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1,0
Publiée le 26 avril 2016
Un film auquel je n'ai pas réussi à rentrer dedans, il faut dire que les dialogues m'ont quelques peux déstabilisés tant ils étaient creux et l'élocution insupportable. Seul émotion, l'ennui !!
J'avais aimé Le Pont des Arts, qui avait bien marché, je crois... depuis, le réalisateur a décidé de faire toujours le même film, avec le même style de jeu décalé qui au final devient insupportable. De plus, ici les dialogues deviennent caricaturaux ("aimes-tu les bobos ?" "non je le déteste"). Dommage, car les images et la musique sont toujours belles, mais, après le pénible La Sapienza, ça devient vraiment difficile de rester jusqu'au bout de la séance...
même si le scénario n'est pas si mal, la direction des acteurs, et surtout cette horrible façon de parler en faisant toutes les liaisons, ce qui heurte l'oreille constamment, gâche tout! on a l'impression de voir une troupe de théâtre amateur. tout sonne faux. de leur ton monocorde, à leur façon de bouger. tout est artificiel, et on n'y croit pas une seconde. même des acteurs chevronnés comme Mathieu Almaric et Natacha Régnier font peine à voir (et à entendre). le jeune Victor Ezenfis est peut-être un bon élément, mais impossible de le savoir ici, vu que le réalisateur lui a spécifiquement demandé de jouer comme un pied. bref, un désastre. mais où ont-ils pu trouver le financement pour ce projet de première année d'école de cinéma?
Très beau film sur la quête d'un père par un adolescent élevé seul par sa mère. D'une grande originalité, il faut accepter de se laisser porter par ce cinéma si singulier d'Eugène Green pour apprécier pleinement le film, porté par des acteurs lumineux. Du grand art!
À ne voir que si on supporte la diction des acteurs style grands drames antiques. Sinon il faut s'accrocher aux accoudoirs pour ne pas s'enfuir au bout d'un quart d'heure. Une parabole étriquée.
13 764 abonnés
12 434 critiques
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0,5
Publiée le 12 avril 2024
Ce qui le distingue de la majoritè de ses contemporains, c'est que Eugène Green a conservè une façon de pensèe mythique! Dans "Le fils de Joseph" (2015), il signe une histoire dont le simple dèroulement narratif exprime une ou plusieurs vèritès! Une mère refuse de dire à son fils qui ètait son père! Tout aurait pu s'arrêter là! Après c'est 1h50 d'ennui profond! Cette absence devient une obsession avec des rèfèrences culturelles, spirituelles et bibliques (l'Ancien et le Nouveau Testament reprèsentès en tableaux) qui passent toujours par des images dont on peine à s'immerger! Comme souvent Green ne cherche pas à comprendre ce que l'histoire signifie! D'abord il la laisse se dèvelopper puis de fil en aiguille commence à y voir un sens avec des èlèments propres au cinèaste qui accentue son esprit, dèjà là dans le coeur narratif! Bref, on se croirait dans un mauvais film de Bresson où la diction des acteurs (le pompon revient à Victor Ezenfis) vous dètruit à petit feu! Mais qu'est-venu faire Mathieu Amalric dans cette galère ???
Décidément, je n'accroche pas du tout au travail d'Eugène Green, car après "La Sapienza" que j'avais détesté, je n'ai pas plus accroché à ce film qui pourtant abordait un sujet plus intéressant du moins sur le papier. Le problème n'est pas le fond, mais la forme avec des choix certes assumés de la part du réalisateur qui va au bout de ses idées seulement ce n'est pas du tout à mon goût. C'est un film qui ne dégage rien, la mise en scène est froide et le débit de parole robotique des acteurs est vraiment insupportable surtout quand on voit la même chose pendant presque deux heures... Ça se veut un peu décalé, mais il n'en est rien, c'est juste un film pénible à regarder, sans intérêt et profondément ennuyeux.
Alors, oui, Eugène Green annonce la couleur du dialogue monocorde. D'ailleurs, on n'arrive pas vraiment à détecter si c'est une satire sociale de notre temps, ou bien une figure de style assumée. Toujours est-il que c'est d'abord drôle, mais le dispositif franchis la ligne de la lassitude assez vite. Finalement on ne sait pas vraiment ce que çà raconte. L'adolescent, à la chambre impeccablement rangée, tourne dans une jeunesse vide de vie, où la douleur intérieure qu'il est sensé vivre ne nous affecte en rien. Les personnages secondaires, placés ici pour alimenter la comédie, frôlent le ridicule, toujours à cause du mode de narration.
Très beau film de Eugène Green. Conformément à ses précédents métrages, le jeu blanc des acteurs peut gêner au début, mais n'altère en rien la qualité du film. Avec un scénario très original, un sujet philosophique et psychanalytiquespoiler: (la recherche du père, la mort du père) , c'est un film profond, intelligent et à référence biblique (voir le titre des chapitres, et les tableaux peints). Les acteurs sont excellents (Natacha Régnier, sublime, Maria de Medeiros, toujours aussi jolie), la réalisation est assez neutre, mais la photographie est excellente, et les plans sont souvent de toute beauté. On est toujours à fleur d'émotion, et à mille lieues des productions françaises habituelles. Eugène Green est une perle rare (et indispensable) dans le cinéma français.
4 587 abonnés
18 103 critiques
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1,5
Publiée le 22 septembre 2020
L'affiche du film montre une femme assise sur un âne conduite par un homme et dans ce cas un garçon et avec un titre comme "Le Fils de Joseph" et des personnages appelés Marie et Joseph vous pourriez être pardonné de penser que le film d'Eugene Green est une sorte de prise moderne de l'histoire du Christ (les titres des chapitres font également allusion à la Bible). Cependant le lien est au mieux ténu alors que le jeune Vincent part à la recherche de son père biologique. Avec tous les personnages qui parlent comme au rythme d'un métronome et se comportent un peu comme des robots. Cela ressemble souvent à une comédie sans les blagues. Peut-être est ce une parodie de cinéma d'art français puisque son réalisateur est en fait américain bien que longtemps domicilié en France. Bien sûr vous pouvez le prendre au sérieux comme une sorte d'allégorie religieuse car les indices ne sont pas seulement tous là mais très bien reparti dans l'histoire. Ou simplement en profiter comme une sorte de métaphore. Ou comme moi pour être honnête ne rien trouver. Mais le choix comme on dit vous appartient...
Ce sujet aurait pu être intéressant, mais hélas il n'en est rien. La durée de ce film devient très vite, mais alors très vite insupportable. Le rythme, si on peut parler de rythme s'en ressent et la durée de celui-ci est abominable. Hélas, toutes les scènes sont prévisibles, et d'un ennui mortel. Seule note positive le générique de ce film !!! Seul conseil, restez prés d'une sortie proche où mieux profité de ces deux heures pour parcourir une exposition ou un autre film !!!
J’ai d’abord cru à une blague en découvrant le premier vrai dialogue entre Vincent et un copain, mais malheureusement cela a duré tout le film : les dialogues sont totalement robotisés, monocordes, pas joués, récités avec toutes les liaisons phonétiques mêmes les plus improbables (quelques exemples : “je te poserai la question (n) autant de fois que nécessaire”, “mon enfant (t) est né”, “monsieur (r) Oscar”, etc.). L’effet est voulu bien sûr, le problème c’est que cela ne permet pas de rentrer dans l’histoire, le spectateur est totalement détourné du sujet, on ne développe aucune empathie pour les personnages, c’est ridicule et donne juste l’impression d’avoir créé un effet de style bobo intello (assez étrangement les bobos sont critiqués d’ailleurs alors que le film est bien dans cette veine). De plus, cette façon ampoulée de s’exprimer ne crée aucune chaleur, aucune ambiance entre les personnages, et c’est assez ennuyeux pour un spectateur. Le héros (pas du tout attachant) est Vincent (Victor Ezenfis), il vit avec sa mère (Natacha Régnier) et ne connaît rien de son père jusqu’au jour où il tombe sur une lettre. Il découvre alors que son père est Oscar Pormenor, un éditeur très antipathique qu’il va chercher à connaître. Ce faisant, il fait la rencontre de Joseph, le frère d’Oscar avec qui il se sent tout de suite très bien. Les personnages sont assez caricaturaux, leur interprétation robotisée n’arrange rien. Le plus crédible malgré tout, à mon avis, est Mathieu Amalric. Cette façon de parler si particulière sonne assez naturellement dans sa bouche et est plutôt crédible vu son personnage de bourgeois parisien. L’intrigue, faisant des références évidentes à ma Bible est cousue de fil blanc (spoiler: on se doute rapidement que Joseph va prendre la place du père de Vincent et va tomber amoureux de sa mère qui s’appelle justement Marie, le tout entouré de vaches et d’un âne ). Bref, je n’ai pas du tout accroché.
Je n'ai vraiment pas adhéré à l'oeuvre et après 30 minutes je regardais le film d'un oeil et je gérais mes mails de l'autre oeil, tellement il était ennuyeux, artificiel et prétentieux. Les dialogues sont énoncés sur un ton artificiel et théâtral, l'histoire est ennuyeuse, le spectateur est pris pour un idiot. C'était vraiment insupportable et c'est dommage car l'histoire aurait pu donner quelque chose d'intéressant.
Un film déconcertant surtout dans sa naration et sa trans cription presque phonétique. Si vous êtes fatigués , ce procédé de faire parler les acteurs vous déconcertera , voire vous assoupira . Pour autant, cet écceuil évité, le film se regarde sans déplaisir surtout pour les personnes plus tôt croyante . Car l'histoire se veut une transcription de certains textes de la Bible. Vous avez donc un film académique, limite coincé dans sa vision de certains aspects de la vie, sans grande nouveauté cinématographique. Le réalisateur m^me s'il le prétemps n'invente dans sa façon d'illustrer et de suggérer une scène de sexe. Puisqu'on trouve cette façon de le suggérer (le sexe!) dans d'autres films! Pour autant, au delà de ce qui tant à rendre le film un peu rébarbatif, les acteurs sont tous formidables dont le jeune Victor jouant Vincent et Fabrizio Rongione dans le rôle de Joseph. De plus, il est vrai, comme l'affiche le promet, la fin au travers du regard du jeune Vincent est sinon lumineuse, positive.
Avec son rythme lent et son langage élégant et précieux, le film se déroule sous forme de paraboles. Il y a dans l'esprit du fils une double incarnation de la pensée de Dieu. L'idée de la vengeance contre son père qui l'a abandonné et la joie offerte d'autre part de retrouver un meilleur père en la personne de Joseph. C'est élégant et malicieux. Dans le style, assez réussi.