Ils sont venus, ils sont tous là, dès qu’ils ont entendu Ruffin, ils lui ont donné... un César !
Sur scène il ne s’est pas démonté, il a parlé et même grogné, il est aussitôt reparti d’un coup d’un seul... sans remercier !
Je suis fière d’avoir fait partie des "happy few" à avoir découvert ce film dès sa sortie en février dernier. Encore plus fière d'avoir été parmi les "happy many" à l'avoir vu encore, tout récemment.
Une caméra, de l'humour, beaucoup d'intelligence, du culot, et de la chance… Les hasards des rencontres l'auront mis dare-dare sur les pas de la famille Klur. Ils n'ont jamais vu la mer, les Klur. Lui, les y emmènera, mais plus tard. D'abord, parer à l'urgence. C'est qu'ils sont en train de perdre leur maison. Ils ne font plus face sans boulot. Qu'à cela ne tienne, Ruffin la leur fera rendre. M. Klur ferait n'importe quoi pour retourner au service du grand patron, n'importe quoi pour ne pas avoir à sombrer dans la pleine misère, "nettoyer ses chevaux", tout, tout ce que lui proposerait Monsieur. Par Ruffin, il obtiendra un CDI dans un supermarché du coin. Parce qu'il sait que même un patron, tout puissant qu'il est, peut aussi avoir ses peurs. Alors, malin, brillant, bluffant, poids plume, Ruffin réussira à mettre le géant et ses armées KO. Evidemment, il ne s'agit que d'une goutte dans l'Océan, mais une goutte multipliée par cinq cent mille spectateurs, ça fait déjà un bon espace de baignade et on est heureux de voir les Klur y plonger, pétillants comme des jeunes mariés. Merci, François !