Derniers Avis : Merci Patron! - Page 26

La victoire de l'intelligence sur le rouleau compresseur d'un Pdg sans âme.
Bravo au réalisateur pour ce moment de suspens, d'humour, et... je ne dis pas le reste.
Allez y ! Plutôt, courez-y !
C'est excellent...

C'est avec le l'humour que les messages les plus puissants peuvent passer le mieux. La preuve avec ce film qui traite pourtant d'un sujet qui est bien triste. Du début à la fin on sent le caractère décalé de François Ruffin qui arrive à piéger l'homme le plus riche de France... Avec le mode de financement participatif, on peut voir des choses qui sortent de l'ordinaire ! A voir absolument !

Évidemment, le propos est très orienté : les patrons sont les ennemis sans cœur de l'ouvrier débonnaire. Évidemment, les situations humaines décrites dans le film sont terribles et leur violence est particulièrement choquante. Néanmoins, le pathos et les larmes - qui eurent été l'écueil facile - sont troqués contre l'humour et la dérision. Un film à la fois drôle et poignant qui, malgré son ton très partisan, montre sans artifice une bien triste réalité.

Le film DOc à voir absolument ! drôle, émouvant, populaire et subversif, cette comédie dramatique est tout ça et. ça fait du bien!. Il faut soutenir ce film, c'est une oeuvre de salubrité publique ! on ressort révoltés et émus ;la petite salle du joli cinéma LOuxor debout acclamant ce film ,B,A et ses barbouzes sont pathétiques,cyniques et surtout affligeants de bêtise .;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;

Merci Patron ! Que c'est drôle et profond cette histoire de Robin des Bois contemporain 😇 ! On s'est bien amusés. C'est brillant aussi, un vrai objet cinématographique.
Et Arnault s'en remettra on s'inquiète pas pour lui.

Moi c'est à François Ruffin que j'ai envie de dire merci. Merci pour les rires et l'agacement mais aussi merci pour cette farce où cette fois ce n'est pas le prolo qui trinque. Et puis merci de m'avoir de nouveau donné foi en la capacité du cinéma, de l'art en général, à bousculer nos vies. Parce que, oui, si le film n'a pas la couverture du dernier Iñárritu ou du meilleur Scorsese, il est parvenu à ébranler la figure de LVMH ou encore de gêner Europe 1, qui appartient à Lagardère. Donc merci de nous rappeler que le cinéma ça peut être une force d'agir et pas seulement un divertissement esthétisant.

Un documentaire à la Michael Moore , qui nous permet de voir les conséquences des délocalisations et sur quoi repose le développement des groupes comme LVMH et la fortune de leur dirigeants. Drôle, émouvant et rocambolesque, une vraie bouffée d'air frais surtout en ce moment !
Merci à François Ruffin pour ce film !

Pas mal et plutôt drôle. Bien qu'il jette un éclairage acerbe sur la logique de l'actionnariat et de la mondialisation à travers l'exemple de LVMH, ce doc peut aussi mettre mal à l'aise. L'histoire, réelle, ressemble à une sorte de comédie amateur décalée, fondée sur un jeu de tromperie et de chantage entre nantis et victimes collatérales. Comme l'indique sciemment le sous-titre, il s'agit bien d'une «arnaque», mais pour ce qui est de la lutte des classes, on ne dépasse pas l'exercice du simulacre caricatural. Le réalisateur a exploité la mise en scène d'une stratégie de pression à l'égard d'un grand groupe, à juste titre soucieux de son image, dans le but de sauver (mais l'exploitant aussi pour l'intérêt de son film, par la même occasion) un couple on ne peut plus ch'ti en pleine mouise financière. Les Klur, des ch'tis pur jus, ont donc joué le jeu, acceptant, par sympathie désespérée, de se faire aider et coacher par cette entreprise de vraie falsification... Mais ça n'a rien de très original ni de transcendant. Au sujet de la situation financière en question, on reste dans le vague et l'élusif: on dit rapidement que le fils a l'air d'avoir fait une connerie en défonçant un 4X4, ce qui lui a coûté dans les 25.000, mais on n'en parle jamais en détail, ni des raisons -alcool au volant?-, ni de la situation du fils et de sa responsabilité, et on leur fait réclamer plus que cette somme, comme si elle correspondait à une situation de victimes et comme si cette situation était en lien direct avec le licenciement de Serge, le père. Or cela n'a rien à voir puisque le licenciement avait eu lieu avant cet accident. Certes, la situation paraissant désespérée pour ce ménage, il a de quoi passer à l'attaque... LVMH craignait par-dessus tout un manque de discrétion: avec ce film, ils sont servis... On ne dira pas ce que les Klur sont devenus après ce film. On pourrait imaginer que la révélation par ce doc de l'arnaque a pu placer Serge Klur dans une situation risquée ou fragilisée. Même si le groupe fait tout pour la sécuriser, son image prend ici du plomb dans l'aile et il dévoile bien son évitement à aider ses ex-employés de longue date qui seraient tombés en détresse, alors qu'il le pourrait. Bref, ce procédé, cette mise en scène manipulatoire, montre à la fois son efficacité -en donnant de l'importance aux minorités agissantes, aux groupes d'agitation médiatique- et ses limites -ça n'est pas bien extensible et tout dépend du contexte, du discours, de la réceptivité médiatique. Au-delà de cette dimension discutable, le titre du film annonce de toutes façons la couleur, par une ironie mordante, humoristique, en fait hypocrite (le patron est haï mais aimé pour son propre intérêt). On s'afflige de ce type de conséquences mais les clients des marques du groupe LVMH (quels qu'ils soient, riches ou pauvres) et surtout ceux des marques de luxe, qui ont eux plus le choix, tout comme les actionnaires ou encore les élus politiques, sont co-responsables de cette logique destructrice. La faute en revient à une logique de croissance continuelle sans scrupules, à une idéologie immorale qui pousse à délocaliser pour pressuriser le coût de la main-d’œuvre et enrichir élite et actionnaires, alors même que ce coût ne représenterait qu'une part infime du prix payé par les consommateurs. De plus, parmi les conséquences de ce cynisme pro-délocalisations, le coût social, comme le coût écologique forcément adjoint, peut être énorme. En fonction des situations, en cas de difficultés individuelles, de problèmes de résilience, ça peut engendrer un véritable broyage social. Histoire de dénoncer l'hypocrisie des soi-disant gauchistes, le film montre en passant un PS bien-pensant, incohérent, ancré dans la duplicité, complice honteux de l'ultra libéralisme, et qui maintient une posture séduisante pour engranger des voix, plutôt que par conviction. Quoiqu'il en soit, ce divertissement d'allure amateuriste, à la fois drôle et triste, livre une expérience mordante, aussi discutables qu'en soient les moyens. Ce qui fonctionne ici, c'est l'humour, la moquerie et un jeu de dupes entre David et Goliath, personnalisé ici par Bernard Arnault, soucieux de tout maîtriser, question d'intérêts et de rapport de force. Malgré son caractère décalé, culotté et satirique, cette œuvre n'en reste pas moins limitée, sans grande originalité et, à la réflexion, elle met un peu mal à l'aise. On expose une réalité sans dévoiler ce qu'on sait déjà et sans remise en cause. A prendre donc plus comme un divertissement pour décompresser.

Formidablement écrit, le documentaire déjoue tous les cadres juridiques imaginés par le grand groupe et offre un pastiche de thriller politique particulièrement jouissif. Un film nécessaire en ces temps moroses.

LA SUITE :

Un film comme on aimerait qu'il y en ait plus souvent ! Drôle et jouissif, redonne de l'espoir dans ces temps moroses. La salle était complète et a applaudi à la fin du film.
Je l'ai vu déjà deux fois et il est toujours aussi jubilatoire !
N'hésitez pas une seule seconde, courez-y !

Génialissime, à ne surtout pas rater !! Film documentaire hilarant très bien ficelé et monté malgré le petit budget (oui, c'est filmé au caméscope, oui, les techniques sont amateurs, mais c'est justement ça qui fait toute l'originalité de ce film). L'histoire est vraie et fait complètement halluciner, les rebondissements sont géniaux, on ne s'ennuie pas une minute. François Ruffin était déjà sublime en reporter radio et en rédac chef de Fakir, il se révèle extraordinaire en réalisateur !!
Je l'ai déjà vu trois fois (pour emmener le plus de monde) et je ne m'en lasse pas !
En plus de passer 1h30 jubilatoire, on en sort regonflé à bloc, plein d'espoir, sachant désormais qu'on est plus fort qu'on ne le croit et qu'ils sont plus faibles qu'ils ne le pensent.
Pour moi, LE film de l'année ! Faites passer le message !

je ne comprends pas bien les 4 étoiles.... c'est pour ca que j'ai été le voir, mais il doit y avoir une erreur!
c'est une sorte de documentaire amateur totalement dénué d'interet. Même la partie caméra cachée n'est pas très drôle ni interessante. On ne voit pas trop ou il veut en venir.

Moi qui aime les documentaires un peu "salés" j'aurais mieux fait de rester chez moi en regardant Cash Investigation!

Jouissif ! D'ailleurs la salle applaudit! On trouve cela amusant jusqu'à faire connaissance avec cette famille. L'injustice vous creuse le ventre. La solution de Ruffin de monter une arnaque est d'autant plus jouissuve que la situation de ces gens est dramatique. L'ignominie de ce système économique n'en est que mieux dénoncée. Le commissaire de police chargé de l'affaire est un personnage de roman. Le tout forme un grand moment de plaisir.

Un film qui soulage par la meilleure des posologies: un rire plein toutes les cinq minutes.
Et pourtant, sujet difficile. Mais regardé dans les yeux, avec la plus belle des volontés. Et de l'intelligence (qui manque cruellement à l'adversaire).
Un peu d'espoir en post-démocratie.
Mille mercis au Fakir, assurément prix nobel du "un peu d'espoir pour demain est permis".

"merci patron" documentaire acclamé par les spectacteurs comme la presse cela c'est confirmé dans la salle qui était pleine à craquer dommage que le film ne soit exploité que dans peu de salle celui-ci égratigne le gouvernement, le groupe LVMH ainsi que son fondateur MR Arnault d'une manière détourné, parodique et ironique pour encore mieux dénoncer les travers d'un système en faillite.ç est un petit bijou.