AlloCiné
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Votre avis sur Merci Patron! ?
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Regardez ce film, et faites le connaître ! Merci patron est un documentaire signé François Ruffin. Certes le procédé est machiavélique mais tellement jouissif.
Un film touchant, authentique et donnant de l'optimisme. Un film humain. Bravo à M. Ruffin pour toute l'intelligence, l'énergie et la détermination qu'il met dans ses projets.
Ti Nou
Avec ce documentaire, François Ruffin emplit son discours d’ironie. "Merci patron !" pourrait être très drôle si la réalité sociale qu’il dépeint n’était pas aussi violente. Une histoire d’arnaque à la Robin des bois démontrant l’hypocrisie et le mépris des hyper-riches envers la classe populaire.
documentaire sympathique peut-être un peu trop à la Michael Moore qui enfonce d'avantage le clou sur la lutte des classes. C'est parfois assez drôle, souvent assez consternant et toujours attrayant et captivant et c'est bien la sa force.
BeatJunky
Ah bah voilà un doc qu'il est original! Au départ, j'ai trouvé ça très intéressant mais finalement en insistant un peu, je me suis laissé prendre au jeu de l'agitateur Ruffin pour finir quasi mort de rire ! Une très bonne idée toute simple faire un p'tit canular à ce multi milliardaire cul-cul d'Arnault en rendant justice à quelques unes des victimes de ses plans sociaux. C'est au moment où l'on capte les intentions du réalisateur, que les choses deviennent amusantes. Les sbires du milliardaire, flippés que l'affaire ne soit révélée, mordent à l'hameçon et par conséquent révèlent leurs méthodes, leurs façons de faire pour étouffer les scandales et continuer de profiter des plus faibles... scandaleux .... Même si la blagounette de Ruffin ne fait que confirmer les méthodes scandaleuses de nos industriels et du monde capitaliste, c'est fait d'une façon originale et carrément jouissive ! Alors faites vous plaisir aussi !
Yetcha
Jouissif! L'incroyable indécence, l'inhumanité, l’obscénité et l'immoralité totale des grand patron du CAC 40 qui n'hésitent pas à soudoyer des pauvres gens afin de les faire taire et ne pas révéler ce que leurs décisions provoquent aux plus faibles. C'est génial de voir ça, de mettre les malfrats devant leurs méfaits.
Merci patron est un film documentaire avec une bonne dose d’humour filmé avec de faible moyen mais étant bien réalisé de part en autre un casting d’inconnu bien choisi ( la famille klur).
Ce film va plus attiré les habitants des hauts de France dont le réalisateur est originaire.
Sans prétention, ce film est une bonne surprise visant le plus grosse fortune de France.
Ce film va plus attiré les habitants des hauts de France dont le réalisateur est originaire.
Sans prétention, ce film est une bonne surprise visant le plus grosse fortune de France.
Merci patron fut une très agréable surprise pour moi. Je ne m'attendais pas à ce que ce film, qui avait l'apparence d'être un film militant, puisse être un si bon feel-good movie (malgré son caractère clivant). François Ruffin y est extrêmement sympathique. Et difficile de n'éprouver aucune empathie pour le couple Klur.
Le film montre avec ferveur et militantisme (il ne cache pas son parti pris) le monde des très grandes boîtes, totalement déshumanisées vis-à-vis de ses employés. Si certains éléments sont évidents avant même le visionnage du film, d'autres sont plus surprenants pour ne pas dire cocasse (comme l'immédiate réaction de LVMH face au chantage des Klur). Le documentaire a quelque chose de rafraîchissant dans le paysage cinématographique, ce doit bien être le seul documentaire qui suit une famille de « petites gens » qui « braquent » LVMH.
Un vrai ovni du cinéma.
Le film montre avec ferveur et militantisme (il ne cache pas son parti pris) le monde des très grandes boîtes, totalement déshumanisées vis-à-vis de ses employés. Si certains éléments sont évidents avant même le visionnage du film, d'autres sont plus surprenants pour ne pas dire cocasse (comme l'immédiate réaction de LVMH face au chantage des Klur). Le documentaire a quelque chose de rafraîchissant dans le paysage cinématographique, ce doit bien être le seul documentaire qui suit une famille de « petites gens » qui « braquent » LVMH.
Un vrai ovni du cinéma.
Des stéréotypes ridicules et une vision idéologique bas de gamme, encore ce genre de film à l'américaine où d'un côté il y a les gentils et de l'autre les méchants, ça empeste le lieu commun et la stupidité. C'est avec de genre de démonstration que l'on falsifie la vérité au profit d'une vision simpliste du monde du travail.
Comment critiquer un OVNI pareil sur des critères classiques ? Voilà un documentaire dans lequel on apprend rien ou presque dans lequel la morale est malmenée au service du bien et dont la réalisation est d'une laideur sans nom. Sans compter qu'au départ Ruffin ne semble pas vraiment savoir de quoi faire de son film d'une heure vingt. Heureusement il rencontre cette famille en détresse qu'il tente de sauver. La démarche est pleine de paradoxe. D'un coté la réalisation glorifiant Ruffin m'a gêné (il n'hésite pas à se comparer à Robin des Bois) et il se sert de la misère financière et intellectuelle (désarmante et émouvante) de cette famille pour ses propres intérêts médiatiques, il gagnera même un poste de député au passage. D'un autre coté on est aussi bien conscient que Ruffin ne se place jamais au-dessus de la famille Klur, que l'empathie est réelle et que sans lui jamais elle n'aurait pu s'en sortir. D'un coté le ton sarcastique employé à l'air de peiner les employés licenciés et d'un autre coté c'est le meilleur moyen d'éviter le pathos dans lequel on aurait pu tomber. D'un coté on voit bien que ce type de démarche basé sur le chantage n'est pas reproductible et in fine assez stérile puisqu'il n'y a eu aucune création de valeur (le job en CDI a quelque part été pris à quelqu'un d'autre), d'un autre coté il est humainement difficile de nier le plaisir de voir Arnaud cracher 35000€ en "frais de marketing" à cause d'une menace de lettre à Fakir (dont le pouvoir de "minorité agissante" serait à priori supérieur à celui du Monde !). Au final le documentaire manque d'ambition en partie parce qu'il est complètement subjectif et ne nous offre aucune contre information de la partie adverse mais surtout parce que ce coup monté est la solution d'un cas unique, un particularisme non reproductible. Ruffin propose-t-il des idées, des solutions ou à minima des pistes pour ramener des emplois en France ? Fait-il l'effort de proposer un début de société différente, d'une alternative (même fantasmée) au monde d'aujourd'hui ? Non. Et j'irai même plus loin, quand des critiques trouvent en ce film un "défouloir qui peut faire du bien", je ne suis pas d'accord ce n'est pas un documentaire qui œuvrent au changement de la société en inspirant les gens. Justement, au contraire, c'est un cas qui rassure les gens et les confortent dans leur immobilisme : "Les prolos ont gagné contre Bernard ! haha" une belle victoire stérile qui rassure et endort. Pendant ce temps Bernard continue a engranger et nous nous félicitons d'avoir sauvé une famille sur les 8 000 qui ont été licenciées. Voilà pourquoi ce documentaire est au mieux divertissant au pire stérile et en tout cas mineur.
EDIFIANT...
Si seulement il y avait un journaliste derriere chaque famille licenciée par les grandes multinationales.
Si seulement il y avait un journaliste derriere chaque famille licenciée par les grandes multinationales.
Lamentable!
Premièrement, Monsieur Ruffin pense avoir sauvé deux personnes, mais comme il a forcé Bernard Arnault à embaucher deux personnes dont il n'avait a priori pas besoin, il est très probable que ce dernier ait compensé en licenciant deux autres personnes qui elles n'avaient pas la chance d'être médiatisées (ou a renoncé à embaucher deux personnes dont il aurait pu vouloir au préalable ce qui revient au même)
Deuxièmement, qu'est ce que deux emplois en comparaison des centaines de milliers d'emplois créés par LVMH? N'oublions pas que s'il y avait plus de grandes entreprises créatrices d'emplois, ces pauvres gens auraient pu retrouver un emploi. Voilà la vraie souffrance, ce n'est pas d'être licencié, c'est d'être garantie de ne rien trouver après.
Troisièmement, en portant atteinte à l'image de LVMH, cela peut porter préjudice à ses carnets de commande. Autrement dit, en martelant que Bernard Arnault est le pire des hommes, il est possible que son chiffre d'affaire baisse et qu'il soit amené à licencier davantage de personnes.
Quatrièmement, il est facile de critiquer les actionnaires, mais c'est quand même eux qui financent l'entreprise. Pas d'actionnaires, pas de financement et donc pas d'entreprise, pas d'emplois, pas de salariés, pas de d'impôts, pas de dépenses publiques, pas de prestations sociales...
Cinquièmement, la politique "robin des bois" qui consiste à éradiquer les inégalités en amont a déjà été essayée. Ça s'appelle une économie centralisée. Le problème étant qu'en l'absence de création de richesse au préalable, on est passé du rêve d'une plus juste répartition des richesses à la réalité d'une plus juste répartition de la pauvreté. En quittant la RDA, Angela Merkel avait connu cette économie centralisée, bizarrement aujourd'hui elle défend une économie de marché, quitte à devoir régler les inégalités a posteriori.
Sixièmement, n'est il pas surprenant de voir Monsieur Ruffin défendre deux chômeurs en tant que réalisateur et refuser toute tentative de reforme du marché de l'emploi en tant que député alors que cela touche plus de 6 millions de chômeurs?
Dernièrement, il y a un moment dans le film où Monsieur Ruffin se teint en blond, ça lui va plutôt pas mal!
Premièrement, Monsieur Ruffin pense avoir sauvé deux personnes, mais comme il a forcé Bernard Arnault à embaucher deux personnes dont il n'avait a priori pas besoin, il est très probable que ce dernier ait compensé en licenciant deux autres personnes qui elles n'avaient pas la chance d'être médiatisées (ou a renoncé à embaucher deux personnes dont il aurait pu vouloir au préalable ce qui revient au même)
Deuxièmement, qu'est ce que deux emplois en comparaison des centaines de milliers d'emplois créés par LVMH? N'oublions pas que s'il y avait plus de grandes entreprises créatrices d'emplois, ces pauvres gens auraient pu retrouver un emploi. Voilà la vraie souffrance, ce n'est pas d'être licencié, c'est d'être garantie de ne rien trouver après.
Troisièmement, en portant atteinte à l'image de LVMH, cela peut porter préjudice à ses carnets de commande. Autrement dit, en martelant que Bernard Arnault est le pire des hommes, il est possible que son chiffre d'affaire baisse et qu'il soit amené à licencier davantage de personnes.
Quatrièmement, il est facile de critiquer les actionnaires, mais c'est quand même eux qui financent l'entreprise. Pas d'actionnaires, pas de financement et donc pas d'entreprise, pas d'emplois, pas de salariés, pas de d'impôts, pas de dépenses publiques, pas de prestations sociales...
Cinquièmement, la politique "robin des bois" qui consiste à éradiquer les inégalités en amont a déjà été essayée. Ça s'appelle une économie centralisée. Le problème étant qu'en l'absence de création de richesse au préalable, on est passé du rêve d'une plus juste répartition des richesses à la réalité d'une plus juste répartition de la pauvreté. En quittant la RDA, Angela Merkel avait connu cette économie centralisée, bizarrement aujourd'hui elle défend une économie de marché, quitte à devoir régler les inégalités a posteriori.
Sixièmement, n'est il pas surprenant de voir Monsieur Ruffin défendre deux chômeurs en tant que réalisateur et refuser toute tentative de reforme du marché de l'emploi en tant que député alors que cela touche plus de 6 millions de chômeurs?
Dernièrement, il y a un moment dans le film où Monsieur Ruffin se teint en blond, ça lui va plutôt pas mal!
Une farce pleine d'humanité d'un côté, et de cynisme de l'autre. Un véritable reflet de la société capé dans ce documentaire.
François Ruffin, signe un documentaire endiablé, esquivant la naïveté et l'agressivité, pour signer une œuvre pleine de significations. Touchant, réaliste, le patron de Fakir offre une leçon de journalisme, par une manipulation des puissants très intelligente.
https://www.cineserie.com/tv-vod/merci-patron-sur-netflix-decouvrez-lapproche-anti-pedagogique-de-francois-ruffin-3567648/
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Partant d'une idée interressante, ce film aurait été une réussite s'il ne tombait pas systématiquement dans le manicheisme, avec ses gros traits et ses caricatures moqueuses. A force de se positionner en tant que personnage central, le journaliste de Fakir nous éloigne de tout l'intérêt du film: comprendre les conditions difficiles dans lesquelles vivent les familles touchées par la disparition de l'industrie textile du Nord, en opposition avec l'enrichissement d'une minorité et le capitalisme effrenné.
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