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    Merci Patron!
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    481 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 22 mars 2016
    Si vous hésitez à voir ce film, n'y allez pas! Documentaire dénué d'intérêt, d'un ennui total. C'est tout simplement une blague.. Qui ne m'a pas fait rire d'ailleurs tellement c'est poussé, ridicule, voir pathétique des deux côtés. Pour moi ce film est plus une propagande, une haine revancharde contre les grands patrons. Nous n'apprenons rien. C'est simplement une mise en scène gauchiste. Quel paradoxe quand on pense ce que va toucher ruffin grâce à ce documentaire fait avec un si petit budget..
    Henning P
    Henning P

    65 abonnés 249 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 mars 2016
    Un film militant qui fait du bien. La lutte contre le capitalisme sauvage commence par des petits combats.

    Ruffin est une personne utile, c'est un film utile. Et nous autres devons aller le voir pour participer à notre niveau à cette lutte.

    En plus c'est humain et drôle.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 22 mars 2016
    le film passe a coté des vrais questions. un exemple : on voit les klur regarder la petite maison dans la prairie (l'épisode ou le mari de marie ingalls prefere faire sauter sa maison plutot que de la laisser a des investisseurs)... on s imagine alors qu on va inciter les klur a vraiment a se rebeller... au-lieu de cela on l entend dire etre pret a tondre la pelouse ou laver le yacht de milliardaires. a mon sens on reste dans le domaine de la farce sans veritablement remettre en question l essentiel
    Xavier B.
    Xavier B.

    17 abonnés 283 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 mars 2016
    Vous aimiez les articles de fonds de Charlie ? Vous avez aimé les films   de Michael Moore ? Vous prendrez votre pied avec ''Merci patron !''
    C'est un docu-action, en ce sens que le film suit les manœuvres de   François Ruffin pour obtenir de Bernard Arnault qu'il secoure les   époux Klur, au chômage depuis la délocalisation en Pologne de la fabrication des costumes Kenzo.
    Une jolie mystification matinée de chantage sème le trouble dans la maison LVMH au point d'obliger à mettre sous haute protection policière une Assemblée Générale des actionnaires. Le secrétaire général de LVMH, Marc-Antoine Jamet, élu socialiste, se fait piéger de la plus jolie des façons.
    Le rythme est assez soutenu, avec même du suspens. On rencontre des personnages à la fois amusants et intéressants, notamment la famille Klur -des ch'tis superbes-, une bonne-sœur ouvrière, des anciens de la Samaritaine… Sur le fonds, quelques mots suffisent à faire comprendre la stratégie assassine de B. Arnault (achat de l'entreprise industrielle Boussac pour n'en garder que les marques de prestige). A noter le rapprochement troublant, graphiques à l'appui, entre les performances de LVMH et le nombre de bénéficiaires des Restos du Cœur.
    Tout ceci est jouissif. Voir B. Arnault se ridiculiser de si belle façon fait oublier un bref moment la colère que devrait nous inspirer le partage aberrant des richesses que le film illustre si bien.

    PS Après avoir vu ce film, j'ai acheté Fakir, le ''Journal fâché avec tout le monde'', dont François Ruffin est le principal animateur. Sympa !
    Roman G.
    Roman G.

    19 abonnés 100 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 mars 2016
    Purement et simplement incroyable. A découvrir ou redécouvrir !!! Que dire de plus. Le robin des bois d'aujourd'hui...
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 21 mars 2016
    J'ai plutôt accroché, dans les premières minutes du film, sur la méthode "gonzoide", avec l'immersion totale du journaliste qu'on ne pourra pas qualifier de non-engagé... Mais j'ai ensuite été assez mal à l'aise avec la façon dont il fallait se grimer pour "faire" pauvre (porter une boucle d'oreille, être mutique...). Sans parler de l'obsession de la merguez bière, comme si cela faisait partie de l'ADN des chtis. Au final, un petit goût amer et l'impression de rire des pauvres
    Quentincez
    Quentincez

    3 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 avril 2016
    Bravo Ruffin, bravo Fakir et bravo aux Klur ! Très bon docu, fait avec beaucoup d'humour. Très bien ficelé. Comme quoi Bernard a un bon fond. "Merci patron"
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 mars 2016
    MERCI PATRON c'est l'anti LA LOI DU MARCHE. Il ne fait pas juste le constat facile de la misère, il ne nous place pas juste en position de témoin au point "mort", sans souffle ni ressort mais bien en position de spectateur/citoyen apte à réagir et à y voir la possibilité d'un combat, aussi dur soit-il.
    icniv
    icniv

    15 abonnés 68 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 mars 2016
    UN GENRE INCONNU...du suspense social, de la drôlerie dramatique, une réussite qui fait peur ! La preuve par la caméra cachée de l'état d'une civilisation.
    hpb
    hpb

    8 abonnés 278 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 mars 2016
    Ce "film" se situe pour moi entre Michael Moore et les Deschiens … Michael Moore pour le coté militant que revendique le journal Fakir , et Deschiens pour le côté comique des personnages (au sens noble du terme) .
    Un grand bravo à François Ruffin qui rend la misère moins pénible sous le soleil du Nord ;=

    … et qui réussi parfaitement à jouer sur le contraste entre entre un drame social, et des personnages qui gardent une certaine joie de vivre ensemble.
    Le pari n'était pas gagné d'avance … mais c'est réussi.
    montecristo59
    montecristo59

    40 abonnés 288 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 mars 2016
    Dans ce docu tourné comme un canular, Ruffin et ses potes fondateurs de la revue Fakir nous emmènent dans leur croisade déjantée contre la plus grosse fortune de France, le cher Bernard Arnault qui racheta à la fin des trente glorieuses les usines textiles Boussac du Nord Pas-de-Calais pour les convertir vers l'industrie du luxe en fondant LVMH, privant rapidement de leur taf des centaines de petites mains par une délocalisation en Bulgarie.
    Réussir à rester décontractés et légers, prendre résolument le parti de la dérision en brandissant un étendard contre le cynisme des prédateurs financiers, c'est le pari que gagnent Ruffin et son équipe. Ils s'attaquent au mastodonte Arnault, ils endossent le rôle de David mais choisissent la ruse et le bluff. L'air de rien, ils gagnent une belle partie en roulant dans la farine le Goliath français tenté par la belgitude (fiscalité oblige...) qui délègue ses lieutenants pour négocier avec le "petit peuple", et les ficelles de leur habile tour de passe-passe nous mettent en joie bien souvent. Mais les Fakir n'oublient pas de nous rappeler en passant combien de sacrifiés ont souffert et souffrent encore des exactions du patron voyou, message qu'on reçoit 5/5. Derrière l'ironie maîtrisée des cinéastes-éveilleurs pointe la révolte des opprimés qu'ils ont choisi d'aider, et qui n'ont pas besoin d'être photogéniques ou charismatiques pour gagner de la dignité dans cette histoire. En tant que "natif ed'Douai", voir des chtimis de la France d'en bas tirés vers le haut m'a fait penser que les conneries de nos décideurs soi-disant de gauche tombaient à point nommé : ils viennent de changer le nom de ma région natale pour un pompeux "Hauts de France", pour le coup c'est raccord (haha). En tous cas, malgré son côté bâclé sur le plan esthétique, bravo pour cet utile docurluberlu !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 mars 2016
    Critique publiée le mardi 15 mars au sein d'une rubrique quotidienne (intitulée Diar(rh)y) sur un nouveau site (soit-disant adepte de la libre expression, il n'a pas fallu 1 semaine pour faire mentir cette belle promesse) mais que son directeur décida de supprimer. Publiée ici pour contribuer à ce que ce film crucial soit vu au cas où certains y soient incités. .

    Ça s'appelle Merci Patron, et tout un chacun devrait pouvoir se faire délivrer un ticket gratuit sur simple présentation de sa carte vitale tant cette heure et des poussières de projection vous met dans un état d'euphorie que même le Séroplex à dose maxi ne parviendra jamais à égaler (et pourtant depuis 20 ans, qu'est-ce que j'en avale). N'avais pas ri autant depuis Les tontons flingueurs. D'ailleurs c'est grosso modo la même histoire. Enfin disons "Les pieds nickelés contre les tontons flingueurs". Les pieds nickelés étant ma BD préférée, c'est rien que du bonheur. L'approche humoristique n'enlève rien à l'impact politique du message et à l'émotion éprouvée devant la violence de la situation de départ par la famille héroïne et héroïque du film, les Klur. Les Klur qui, au début du film, vont rien moins que se retrouver à la rue, et que l'équipe du film va tenter de sauver en montant une arnaque qui, sur le papier, avait tout du plan foireux sans l'ombre d'une chance de succès, mais qui, trahissant l'incroyable vulnérabilité de ces grands groupes dont la réputation est fondée sur le mensonge et la tartuf(f)erie, se met à fonctionner (mais je tais la fin tant le suspense est réel et mérite qu'on ne le spoile pas, s'poiler oui, spoiler non). Le film aurait d'ailleurs pu s'appeler Il faut sauver les Klur, et mon goût pour les jeux de mots pourris se serait assez satisfait de Les rats contre les Klur. Mention spéciale au nervi chargé de la sécurité de LVMH, pathétique fripouille encore plus bête que méchante, sorte de Lino Ventura doté du cerveau de Jean Lefèvre, arroseur arrosé, qui croit se jouer des Klur et qui mord à, que dis-je, dévore, tous les hameçons qu'on lui tend. Impayable. César du second rôle assuré si le jury n'était pas stipendié par Arnaud et sa clique. Ah oui car j'oubliais, le Bernard dont il est question tout au long du film, c'est Bernard Arnaud, PDG de LVMH et un des symboles les plus nauséabonds des années frics, ces années 80 où les Tapis, Arnaud et consort, étaient les nouvelles icônes des médias et d'une partie d'une néo-classe moyenne qui préparait le terrain de la plus grande casse sociale de l'histoire de l'humanité. Bref, un film d'intérêt général (et particulier pour les Klur) qu'il est plus important d'aller voir que d'aller voter tant un succès phénoménal foutrait la panique dans la forteresse dorée de cette caste de privilégiés qui se torche avec la déclaration de la fin des privilèges signée par l'Assemblée constituante la nuit du 4 août 1789. On en profite pour rappeler le rôle essentiel de Pierre Carles qui, plus encore que Michael Moore, est la véritable influence du film, et qui devrait avoir un statut autrement plus prestigieux et respecté que celui dont il bénéficie. L'histoire lui rendra sa place, j'en suis persuadé.
    axelle J.
    axelle J.

    121 abonnés 501 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 mars 2016
    Un documentaire d'utilité publique !
    Nécessaire, vital, salutaire.
    Remarquable, je dis bravo !
    Un documentaire qui fait beaucoup de bien.
    Bernard D.
    Bernard D.

    114 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 mars 2016
    « Merci Patron » ne peut qu’émouvoir les habitants des « Hauts de France » quotidiennement confrontés à la misère sociale … et non des clients des boutiques du groupe LVMH !
    Ce film de François Ruffin, journaliste de Fakir (journal de la verve du Canard enchainé, indépendant et alternatif engagé à gauche, et créé en 1999 à Amiens) est très bien foutu car il se présente sous la forme d’un reportage mais avec un humour voire une certaine dérision faisant du drame humain vécu par ce couple d’ouvriers, une satyre féroce contre le système capitaliste incarné par Bernard Arnault et ce sans tomber dans le documentaire politiquement engagé.
    La force du message réside dans l’intelligence de cette présentation qui permet de montrer par exemple le cynisme de la personne chargée de négocier avec ce couple aux bords de l’asphyxie financière et morale et qui – grâce à Fakir – utiliser un stratagème contre le patronat. Cet intermédiaire – ancien policier des RG – se complait dans des phrases mélangeant le « mépris » vis-à-vis des « petits » et la « bêtise » de la langue de bois ! Que dire également de ce Directeur d’une entreprise délocalisée en Pologne et faisant des costumes pour Kenzo, qui espère pouvoir se délocaliser rapidement en Grèce car là-bas, il y a un fort taux de chômage qui pourra ainsi augmenter la marge de bénéfice, sachant que le coût de la main d’œuvre sur ces costumes n’est que de 30 €uros …
    Bref, un film à voir pour comprendre l’idiotie du système capitaliste.
    marbob
    marbob

    4 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 mars 2016
    Le degré zéro du cinéma. Une farce condescendante pour la classe ouvrière. Un système D individualiste pour une question qui mérite des réponses collectives. Les Bernard Arnaud peuvent dormir sur leurs eux oreilles !
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