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Un visiteur
5,0
Publiée le 26 mars 2016
Des idées, un peu de malice et de l'innovation sociale qui nous régalent ! à voir rapidement. Pour les séances proches de chez vous sont dispos sur facebook. Vivement la suite !
Merci pour ce film jouissif! Superbe objet cinematographique et documentaire engagé, qui dénonce les dérives de notre société. N'hésitez pas, courez le voir, vous ressortirez en plus avec un grand sourire!! Bravo à François Ruffin et au reste de l'équipe!
Attention : ceci n'est pas un film ni même un documentaire, mais un brûlot partant de la vie de 99% d'entre nous pour en faire un support de re-mobilisation. Drôle, acerbe, vivant, il donne envie de refaire le monde ! Vivement les prochaines manifs !
La vision de la lutte des classes selon Fakir : on prend une famille isolée et on tente par tous les moyens de leur obtenir de l’argent. Les autres ? Tant pis, chacun pour soi, on fait ce qu’on peut. On ne peut pas à la fois faire le zouave dans une AG et défendre la veuve et l’orphelin. Une famille suffit à créer l’événement médiatique. Tant mieux pour les Klur. Les autres pourront continuer à manger du charbon. Où est la solidarité sociale, le discours politique ? Je les cherche toujours dans ce documentaire creux à la gloire de Fakir
Incroyable quand la réalité rejoint la fiction Un agréable moment et une perspective encourageante du fait de la mobilisation autour de ce film Bonne vie à lui
Un Michael Moore mâtiné de roblochon... Mise en scène de soi, caméra cachée, café chez l'habitan. Why not. Mais au final ça traîne en longueur. Un docu de 50 minutes aurait largement fait l'affaire
Comment expliquer que des grands patrons tels que Bill Gates et Mark Zuckerberg sont respectés aux Etats-unis et dans le monde alors que nos grands patrons nationaux sont raillés en permanence dans notre petit village d'irréductibles Gaulois? Encore une exception à la française dont on aimerait se passer. Surtout quand la critique est facile et ne propose aucune alternative. On tape, on casse, mais on laisse le tout en morceaux, sans se risquer à proposer des solutions. C'est tellement plus simple de se moquer et de montrer du doigt
La chose qui m'a le plus marqué dans ce film c'est l'attitude des Klur. Malgré leur situation précaire, il n y a dans leur discours, aucune haine, aucun esprit revanchard, juste la volonté de retrouver du travail et de vivre décemment. Ce qui est bien légitime. Et disons-le, Ruffin a dévoyé cet esprit en se servant de ces gens et en les entraînant petit à petit dans son stratagème et ses manigances potaches. Ils ne sont en définitivement qu'un faire-valoir pour prouver l'efficacité des opérations de Fakir. D'ailleurs le film rappelle bien que c'est le journal qui fait le plus peur, jouant sur la fausse modestie du "on est pourtant si petit...". Fakir se voit-il déjà plus gros que ce qu'il est? Encore un problème d'égo
Ce film m'a beaucoup gêné. pas le côté militant, qui était annoncé d'emblée, mais plutôt le côté promo pour Fakir. Ruffin se met trop en scène, prend en otage de petites gens, les utilise juste pour prouver que chez Fakir on fait du militantisme "cool". Tout est orchestré, préparé, on ne laisse pas la réalité parler. On est très loin de l'esprit d'un vrai documentaire. Ruffin fait dire aux gens ce qu'il veut entendre. C'est beaucoup trop manipulé pour être sincère
Sentiment de malaise face à la mise en scène, pour ne pas dire l'instrumentalisation des héros du film. Le journaliste s'empare de leur sujet pour les aider mais quelle marge de manoeuvre leur laisse-t-il? Je ne vois aucune forme d'émancipation lorsqu'il les force à ânnoner leur texte en prévision de la venue de l'émissaire de LVMH par exemple. La frontière est fine entre soutien et instrumentalisation.
Ruffin a raté sa vocation, il aurait dû faire des caméras cachés. En humour il s'y connaît, en journalisme et investigation c'est une autre histoire. J'ai pas compris grand chose sur ce qui était reproché dans le film aux grand patrons (des licenciements, c'est vilain...). C'est flou et on sent et tout le coeur du film repose sur l'élaboration du chantage. C'est bien orchestré, digne d'un Mission Impossible, mais on en tire quoi? Pas grand chose, comme si les grands patrons étaient des méchants invisibles en mode Inspecteur Gadget. Désolé, mais si c'est pour regarder un film aussi simpliste et manichéen je préfère mes bonnes fictions américaines
François Ruffin part d’un postulat simpliste : dans le capitalisme, il ne peut y avoir que des gentils (les salariés) et des méchants (les patrons). Et en grossissant le trait, il y a les grands patrons, qui sont donc nécessairement des grands méchants. Emotionnellement, cela peut tenir la route. Intellectuellement, c’est une autre histoire
Hypocrisie générale? Il me semble tout de même que la famille Klur reçoit une coquette somme alors que rien n'obligeait Bernard Arnault à le faire. Et que le père de famille a eu un emploi. Pas sûr que le traitement cinématographique qui en est fait incitera d'autres gestes de ce genre