Avis sur The Bye Bye Man

Avant-propos : Tout ce qui est dit dans les mots qui vont suivre est réellement dans le film, c'est une précision qui mérite d'être faite tant les frontières du n'importe quoi n'ont apparemment plus de limites...

Parce que la maison où habite le Hello Hello Man, une entité née pour vous faire plein de bisous partout, était sans doute déjà prise, Elliot, sa petite amie et son meilleur pote emménagent dans celle de son maléfique cousin, le Bye-Bye Man.
Alors le Bye Bye Man, c'est quoi ? Confrère éloigné de Candyman et de Bloody Mary, cet être tout pâlot encapuchonné apparaît dès que quelqu'un s'aperçoit de son existence en mentionnant ou en pensant son nom (ce que bien évidemment les personnages du film vont faire toutes les cinq minutes à tort et à travers). Tout content de vivre, cette créature chimérique pousse les humains au courant de sa personne à s'entretuer tout en cherchant à répandre son nom dans les esprits d'autrui et s'assurer ainsi de nouveaux massacres bien sympas -remarquez le paradoxe du truc, s'il voulait vraiment "contaminer" plein de gens, il resterait discret assez longtemps pour laisser vivre les premiers afin qu'ils racontent partout son histoire mais non, le type rentre en scène directement pour bien montrer qu'il veut zigouiller tout le monde à coup de visions cauchemardesques). Ceci étant, même avec ça, on se dit qu'il y a moyen de pondre un film correct, pas foufou ou même original, non, juste correct. D'ailleurs, les premiers instants témoignent d'un certain potentiel, un brin d'ambiance mystérieuse se crée, les premières apparitions fonctionnent plutôt bien, la créature tout comme les décors de la maison en jettent (la séquence de la petite fille dans la chambre à coucher est très réussie), bref, on commencerait presque à croire que cette affaire s'agence plutôt bien...
Et puis, tout part en vrille en un clin d'oeil ! Mais d'une puissance rarement atteinte ! "The Bye Bye Man" va enquiller un florilège d'âneries lui permettant d'établir un nouveau record de nullité qu'on ne pensait pas voir un jour atteint, un peu comme si un évadé de prison défonçait à toute berzingue tous les barrages de police mis sur sa route pour le stopper sans jamais savoir où aller...

Après une séance de spiritisme amenée de la manière la plus risible qu'il soit ("on vient d'arriver, on dégote comme nouvelle amie la seule fille medium du campus, on fait une méga-teuf et après on va invoquer les esprits parce qu'on est des rigolos n'ayant peur de rien", merveilleux...), le top départ des hostilités gênantes qui font nous faire sortir nos yeux des orbites est donné !
Ce grand romantique de Bye Bye Man va en effet tout de suite voir qu'il se cache dans le trio d'étudiants un triangle amoureux prometteur à manipuler (le meilleur ami zieute méchamment la petite copine de son pote/héros), du coup, il va leur asséner des visions de soap-opera terrifiant du genre "je te trompe, moi non plus" pour leur monter la tête entre eux (c'est un malin et très au courant des rapports amoureux post-adolescence, brrr, flippant..).
Mais comme, après ça, il lui reste plein temps libre, il vaque tranquillement à d'autres occupations : il se déplace en train imaginaire, flâne dans les librairies, fait tousser les filles, joue avec son chien/tigre écorché dans les cachettes de la maison, se fait les griffes sur des murets dans le jardin, il a aussi cette sale manie d'avoir son porte-monnaie toujours troué et de laisser traîner des pièces de monnaie partout. Dans un moment de grande solitude, il va même jusqu'à faire une vidéo Snapchat imaginaire pour effrayer une personne (ben ouais, on a beau être un truc tout bizarre et irréel, ça n'empêche qu'on est à la page, les gars !). Un vrai monstre qu'on vous dit et qu'il va falloir vaincre à un moment ou à un autre !

Mais comme le personnage principal est un grand dépendeur d'andouilles de première catégorie (il faut le voir chanter "Bye bye Love" comme un ahuri dément dans sa voiture) infectant tout son entourage en répétant constamment le nom qu'il ne faut pas dire, il lui faudra mener une enquête joliment idiote tout au long du film avant de se rendre compte qu'il existe une solution pas si complexe que ça à toute cette sombre affaire.
D'ailleurs, sur sa route, pour l'y aider, il croisera une Carrie-Anne Moss débarquant comme une fleur au milieu du film en inspectrice de police et une Faye Dunaway que la veillesse rend apparemment hautement inflammable -heureusement qu'elles sont là parce qu'à un moment, le type envisage de sauver la situation avec une table de nuit ! Une table de nuit, punaise !
Vous vous en doutez, voir ces deux remarquables actrices là-dedans relève de la pire autoflagellation qu'il soit tout en contribuant grandement au caractère tellement absurde de cette entreprise dont on ne sait plus où son ridicule va s'achever...

Et il y a pire ! Alors qu'on en vient à l'idée d'arrêter le calvaire avant qu'il arrive à son terme, "The Bye Bye Man" trouve le moyen de réussir sa séquence finale dans un climax de visions qui ne cesse de monter en puissance jusqu'a un twist plutôt bien vu. On en reste scié et on commence à peine à entrevoir le potentiel décelé pendant les premiers instants que, bim, le générique de fin apparaît après un épilogue forcément ouvert à une suite...

Bon, on n'en redemandera quand même pas une seconde fournée, la folie masochiste a ses limites et puis, ils ne pourront pas pondre un truc plus stupide (ou plus intelligent, au choix) de toute manière, n'est-ce pas ?
Enfin, dans le doute, comme le répète le leitmotiv du film, "ne jamais y penser, ne jamais en parler" et on y rajoutera un simple "bye-bye, à jamais, vieux croquemitaine imaginaire"...

Si il était sorti il y a vingt ans avant tous les autres long métrages auxquels il ressemble, The Bye Bye Man aurait pu nous convaincre plus. Mais en l’état il aura du mal à séduire les vrais amateurs de films d’horreur. La faute à une intrigue qui préfère ne pas répondre aux mystères qu’elle soulève comme si une suite était déjà certains de voir le jour ce qui à la vue du résultat n’est pas encore garanti. C’est d’autant plus dommage que cette créature horrifique avait le potentiel pour faire un grand film entre les mains d’un réalisateur plus expérimenté. On regrettera de le voir si peu et que le film évite de se montrer trop gore même dans sa version censurée pour être sur de toucher le public le plus large possible. Seuls les adolescents qui n’auraient pas vu les classiques du genre risquent de trouver ce film vraiment réussi, ça tombe bien puisqu’ils sont certainement le public visé.

J'ai presque eu peur, ce qui est pour moi un gage de qualité, moi qui ai vu plus de 580 films d’épouvante/horreur dans ma vie. "The bye bye man" a pour lui une histoire intéressante, une réalisation bien à lui et un personnage éponyme bien mis en valeur par plusieurs apparitions successives. Cependant la réalisation, pour moi, peu accrocheuse et un déroulement assez lent m'ont empêché d'apprécier ce film, pourtant prometteur, à sa juste valeur !

Le film commence en 1969 alors qu'un homme avec un fusil de chasse se promène dans son quartier et assassine quiconque dit «le nom » qui ne devrait pas être dit. Avance rapide vers le présent, les étudiants Elliot (Douglas Smith), Sasha (Cressida Bonas) et John (Lucien Laviscount) emménagent dans une maison hors campus. Après avoir découvert le nom The Bye Bye Man, les choses commencent à dégénérer et ils sentent une présence autour d'eux. Plus ils pensent au nom plus la présence se renforce, alors ils commencent à halluciner. Ces hallucinations mènent à la méfiance, aux malentendus et à la peur irrationnelle. Les hallucinations ne sont pas particulièrement effrayantes, mais elles contribuent à créer un sentiment de doute dans chaque scène du film. Une autre chose que j'ai apprécié sont la performance convaincantes de Douglas Smith en tant que personnage principal. Les personnages secondaires ont également donné des bonnes performances comme Carrie-Anne Moss et Faye Dunaway. The Bye Bye Man n'est pas un chef d’œuvre mais c'est quand même un très bon film. Finalement je donne la note maximale car on a rarement l'occasion de voir de si bon film...

Sur ce scénario cliché, mais qui laissait espérer au moins une certaine efficacité, l’intrigue se déploie sans surprise et dans le flou, cultivant l’insipidité à tous les étages. Mise en scène et photographie particulièrement laides (la lumière est tantôt trop lumineuse, lors de la séquence d’introduction, ou trop sombre), jeu d’acteur assez moyen, y compris chez les stars qui cachetonnent (Carry Anne Moss de Matrix et Faye Dunaway), la déception est de mise.

Quand Conjuring rencontre Destination finale annonce la jaquette...Clairement le film est bien en deçà des oeuvres précédemment cités. Très convenue, pas original pour un sous et surtout une succession de situations et choix totalement absurdes de la part des personnages. N'y pense pas, ne le dis pas rabâche le film, pas de danger que l'on n'y repense une fois visionné.

L'idée de départ est plutôt originale, ce n'est pas comme souvent quand des jeunes se font prendre à leur propre jeu lorsqu'ils appellent volontairement une entité puisqu'ici, c'est vraiment de la malchance et c'est peu de le dire, car une fois le nom en tête, il n'y a aucune possibilité d'y échapper. Le "Bye Bye Man" s'immisce comme ça dans l'esprit des gens, il leur fait voir des choses fausses pour les mettre en danger ou leur fait commettre l'irréparable pour qu'ensuite, il puisse se nourrir des "restes". Ce n'est pas spécialement un film d'horreur malgré une ambiance plus que correcte, c'est surtout un thriller horrifique qui suit donc ces jeunes qui cherchent à comprendre l'origine de tout ça tout en essayant d'éviter de sombrer totalement pour donner à cette entité ce qu'elle recherche. Bien que ça soit dans ses caractéristiques, c'est dommage que le "monstre" soit si attentiste, il n'est finalement jamais directement menaçant donc ça empêche d'avoir quelque chose de vraiment oppressant puisque tout repose sur les personnages et leur façon de gérer la chose. J'ai bien aimé le film, il est plutôt efficace puis surtout, je m'attendais à pire après toutes ces critiques.

Je l'attendais et le résultat est plutôt moyen, le tout sonne comme du déjà vu (j'avais l'impression de voir des dénouements comme The Mirror par moment), et surtout on tourne vite en rond. La première partie du film est vraiment angoissante et pleine de mystère, tandis que la seconde montre juste les personnages se faire manipuler par le bye bye man, toute la tension mise en place dans la première partie retombe, j'ai trouvé ça vraiment dommage. 2,5/5 car certaines scènes fonctionnent vraiment, j'ai regardé ce film seul en pleine nuit et je le trouve quand même assez efficace dans l'ensemble, malgré un manque de surprise et une deuxième partie très décevante.

Le Candyman du pauvre, abusant de jumpscares et manquant clairement d'intérêt, du déjà vu et revu, même si en terme d'ambiance ce n'est pas catastrophique non plus, notamment avec les illusions des personnages et quelques plans terrifiants. Par contre la fin est nullissime.

Ah oui Carrie-Anne Moss et Faye Dunaway viennent faire coucou aussi)

le scénario de the bye bye man renoue avec des classiques des années 80 mais de façon inégale. certes la tension est maintenue mais le final s'avère prévisible et sans surprise. à noter l'apparition d'une guest star icône du cinéma des années 60/70...

Le film se laisse voir avec plaisir même si la tension n'est pas toujours au rendez-vous... L'idée de départ est intéressante mais le scénario ne nous propose pas de vraie ambiance de peur...

Du très classique sur le fond comme sur la forme, malgré tout l'idée de départ sans être d'une grande originalité est intéressante et on ne peut pas dire que l'on s'ennuie, en revanche les jumpscares sont attendus et l'ensemble a du mal à décoller. La réalisation, sans être géniale, tient la route et la mise en scène est proprette, pour une fois également les acteurs ne sont pas mauvais. Clairement, ce n'est pas un navet mais il est vrai que dans le genre, ça devient bien ardu de percer sans innover, et c'est bien le problème ici, c'est du déjà vu et en mieux, du coup aucune surprise malgré un enrobage de plutôt bonne facture. A voir une fois, au mieux.

Une histoire plus que classique, ce film n'a rien inventé.
Un mec sous une capuche qui apparait quand on connait son nom ou le prononce, ou y pense seulement, enfin quand on sait son existence. Evidemment ses intentions sont assez mauvaises.
Pour essayer de contrer tout ça, on a droit à une séance de purification sortie du placard puis diverses tentatives qui vont toutes échouer. Et oui, quand on croit que tout est fini, un des personnages proche de la mort, qui ne peut quasiment plus parler, va quand même dans un ultime effort prononcer son nom à quelqu'un histoire de continuer la tradition.

Film d’horreur sympathique dans lequel trois jeunes s’installent dans une vieille maison et libèrent une entité surnaturelle qui hante et prend le contrôle de ceux qui découvrent son nom. Le Bye Bye Man s’inspire d’anciennes créatures classiques de l’épouvante, notamment de Freddy Krueger avec ses yeux globuleux et sa capuche, et respire un certain cachet par son apparence. Afin d’éviter que la malédiction ne se propage, il suffit de ne pas prononcer son nom et de ne pas y croire, ce qui est bien plus difficile à dire qu’à éviter. Le concept n’est pas vraiment nouveau mais tire son épingle du jeu dans le comportement qu’il engendre entre les personnes, entre jalousie et violence extrême. Si Doug Jones (Batman Returns, Hocus Pocus, Le labyrinthe de Pan) est comme d’habitude très convaincant dans son interprétation de la créature, on trouve également Carrie-Anne Moss (Matrix, Memento, Silent Hill Revelation) dans un second rôle. Un film honnête !

C'est un très bon film avec une bonne histoire, elle est prenante jusqu'au bout. Il y a assez d'événements, pas si répétitifs, pour nous emporter à fond dans ce film.