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Un visiteur
0,5
Publiée le 16 octobre 2019
Ce film culte avec sa musique de fin année 70, merci pour ce son de battement de cœur palpitant, souvenir pas déplaisant de se remémorer. Il était une fois un touriste américain qui fait mule en Turquie, intercepté à temps pour être condamné à mort, ça rigole pas là bas avec ses lois, il ne peut penser qu'à s'échapper de sa dureté carcérale avec beaucoup d'appréhension, un coup réussi échappatoire retour au pays pour cette réalisation.
un film tout simplement magnifique qui est tiré d'une histoire vraie et qui montre l'horreur des prisons en Turquie tous les acteurs jouent bien mais Brad Davis joue son rôle à merveille à la perfection très belle histoire très beau film un super chef-d'œuvre bravo à toute l'équipe
Film intense et fort. Le combat d’un homme pour la liberté. Seul contre tous. Voyant ses espoirs s’évanouir avec le temps, il ne peut compter que sur lui-même. Et le film est davantage le portrait de cette force intérieure qui va le mettre dans cette rue au dernier plan. Portrait de vainqueur. Portrait de la souffrance morale aussi.
Alan Parker fait partie de cette vague de réalisateurs anglais venus de la publicité puis du vidéo-clip qui ont à l'aube des années 1980 révolutionné l'approche esthétique du cinéma d'action à Hollywood. Le plus célèbre d'entre eux reste bien sûr Ridley Scott mais à ses côtés, son frère Tony, Hugh Hudson ou Adrian Lyne se sont tous fait une place dans la Mecque du cinéma avec des blockbusters restés dans les mémoires comme "Alien", "Blade Runner", "Thelma et Louise", "Top Gun", "Jours de tonnerre", "Les chariots de feu", "Liaison fatale" ou "9 semaines 1/2". Alan Parker tout d'abord remarqué avec l'ingénieux "Bugsy Malone" en 1976, parodie enfantine des films de gangsters est entré dans la danse avec "Midnight Express" qui fut un véritable choc notamment au Festival de Cannes en 1978 à cause de la polémique qu'il souleva à propos de la description qu'il proposait de l'univers carcéral turc. Tiré d'un fait divers réel (William Hayes a écrit un livre tiré de son expérience), le film nait dans l'esprit du producteur Alan Marshall déjà à la manœuvre sur "Bugsy Malone". Il est savamment scénarisé par le tout jeune Oliver Stone pour scotcher le spectateur à son siège comme le confirmera la suite de sa carrière de réalisateur qui l'amènera à rechercher l'émotion forte, quitte quelquefois à abuser un peu de l'épate au détriment de la vraisemblance du propos. Le scénario répond tellement aux exigences du couple de producteurs avisé formé par Alan Marshall et David Puttman qu'Alan Parker n'aura qu'à se soucier de la mise en image sans avoir à remanier le travail de Stone. Le casting prévoyait Richard Gere comme vedette mais les tergiversations de l'acteur tatillon l'évinceront du projet au profit de Dennis Quaid et Brad Davis seuls rescapés sur la short-list. Brad Davis à la vulnérabilité plus évidente sera finalement choisi. Rythmé par la musique hypnotique du pape du disco Georgio Moroder, les images sont d'une efficacité redoutable pour aboutir au final à un film de prison qui occupe une place à part dans ce sous-genre assez restreint. Rien n'est laissé au hasard des étapes et rebondissements inhérents au genre (rébellion, adaptation, tentatives d'évasion avortées,...) en passant par les personnages fortement typés (gardiens sadiques, solidarité et trahison entre prisonniers). Près de quarante ans après sa sortie, "Midnight Express" s'il reste très efficace a un peu perdu de son aspect novateur rentrant de ce fait un peu dans le rang et laissant le haut du pavé à des films moins spectaculaires mais plus psychologiques comme "Le prisonnier d'Alcatraz" de John Frankenheimer (1962), "L'évadé d'Alcatraz" de Don Siegel (1979) sans parler des chefs d'œuvre français que sont "Un condamné à mort s'est échappé" de Robert Bresson (1956) ou "Le trou" de Jacques Becker (1960).
Un de ces films "coup de poing" dont on ne ressort pas indemne, Midnight Express entraîne le spectateur dans une atmosphère dure et sombre, dans un milieu qui fait froid dans le dos. Immersion garantie !
Ce film parle de l'univers carcéral, difficile de démêler la part de vérité et la part servant la mise en scène, mais on se prête au jeu. Le film est assez épuré, peu de musiques, pourtant le rythme est suffisant pour rester dedans, sans trop se forcer. C'est accessible au commun des mortels sans pour autant passer deux heures ennuyantes, ce qui est déjà une victoire. Je ne recommande pas spécialement ce film, mais on ne perd rien à le voir.
Une sorte d'Orange mécanique en prison. Une belle expérience! Le film à très peu vieillit, la tension est palpitante tout du long. La violence est de mise, à la fois physique et psychologique. Bref: foncez !
Du grand art ! Je n’avais vu que Mississippi Burning et Pink Floyd : The Wall Ce film me confirme que ce réalisateur est un génie ! Chaque plan est travaillé pour nous donner une impression d’enfermement et d’enfer sur terre que vit notre héros, je n’ai jamais vu autant de tension dramatique dans un film ! L’horreur de cette prison couplée à l’empathie avec notre héros et la déshumanisation des tortionnaires (entre autre la justice turque) nous pousse aussi à bout moralement pour nous livrer une œuvre anxiogène et terriblement prenante dont il est impossible de sortir indemne ou indifférent !
Une bonne première partie qui se tasse malheureusement. Mais sinon bon film dans l’ensemble. Une histoire prenante, de même pour Les interprétations. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 3/5
Film choc au moment de sa sortie il n a rien perdu de sa force aujourd'hui. De la musique inoubliable de Giorgio Moroder à la mise en scène de Alan Parker tout frise la perfection . Sans oublier l ahurissante composition de Brad Davis .
Ce film a très bien vieilli. Aucun racisme, juste une critique effrayante du système carcéral truc. Surdramatisé certainement mais nous sommes au cinéma…
C'est la réalité de cette critique qui vous dérange ? Je me contenterais des étoiles désormais. ..
Magnifique film qui dénonce tout ce qu'il peut où à pu se passer dans ces prisons. Quand à l'acteur il a pas du bien comprendre le scénario car il est depuis décédé d'une overdose 🙄
La réalité incarcerale des prisons turques vu par l'industrie du cinéma américain dans les années 70 a de quoi laisser songeur. Même si le cas de ce brave jeune homme enfermé pour un fait mineur et traité de manière plus qu'abusive ne peut entrainer autre chose que de la pitié à son égard, il demeure que certains clichés sont trop gros pour que l'on prenne l'expérience au sérieux. Midnight Express souffre aussi d'un ryhtme longuet qui ne joue pas en sa faveur. C'est le genre de film que l'on a l'impression d'avoir déjà vu, et que l'on apprécie sans plus sur le moment. Nul doute qu'il a fait sensations à sortie car il a de solides arguments, et le cas de William Hayes et de pleins d'autres en fait reste d'une injustice innommable. Mais ce film a plutôt mal vieillis et ne possède pas de scène clé qui pourrait à la limite le faire citer en référence à défaut de mieux (sauf peut être celle ou Bill Hayes pète littéralement un câble et casse tout). Il y a bien mieux sur le même thème, mais je dois avouer que l'univers carcéral reste souvent à prendre avec des pincettes dans le 7ème art. On est bien dans un univers cloisonné net difficile à mettre en relief.
Un excellent film qui permet tout d'abord de révéler un extraordinaire acteur qu'est Brad Davis (Billy Hayes). En effet Brad Davis permet aux spectateurs de ressentir toutes les émotions du prisonnier qu'elles soient exagérées ou sincères qu'importe tellement ce jeune acteur est criant d'authenticité. Il est vrai que le réalisateur a pris quelques libertés avec l'histoire originale, ce qui peut tout à fait être critiquable, mais les seconds rôles comme John Hurt qui est saisissant en tant que malade mentale. Il est également ententable que certains partis pris cinématographiques peuvent être remis en question mais alors il n'apparaît pas une once de racisme ou de xénophobie dans ce film criant de vérité comme il a été à tort trop souvent dit. Un film marquant.