Pas de mots, mais je ferais quand même un effort. Midnight express est tout simplement un film éminent, sincère et exorbitant de réalisme. Dès les premières secondes du film on assiste au stress permanent de Hayes, soumis à la douleur psychologie et à l’erreur funeste commise suite à la tentative de passage de drogues convertie en échec, à travers la douane d’aéroport. La première partie du film est plutôt calme si nous la comparons aux deux derniers tiers. Hayes fera la connaissance d’un autre détenu américain, " assoiffé" de vengeance et meurtri par la rage d’avoir été emprisonné pour si "peu de choses". L’autre connaissance sera un scandinave (si je ne m’abuse) dont le premier croisé avec lui, sera le début d’une (trop) grande amitié. C’est à partir ce cette dernière que Hayes connaîtra une importante crise émotionnelle, le poussant à évacuer son homosexualité, pourtant très cachée en apparence. Mais après quatre ans, le jour véridique, à savoir sa libération, va se transformé en une longue journée cauchemardesque qui le forcera à rester trente années de plus, suite á l’inaptitude de son avocat et du juge. Il projettera de s’évader, mais un prisonnier "qui est la balance de la prison, l’en empêchera. Quand ce dernier accuse un autre de ses amis, Max, de possession de drogues, Hayes se vengera en le tuant. Attention, cette scène est on ne peut plus réaliste et sauvage, je dirais même qu’elle est capitale à la totale compréhension du film. Elle dégage une sorte de désespoir chez Hayes, qui ne sait plus comment s’y prendre pour s’évader ou même pour convaincre la justice ignorante, qu’il n’est qu’un criminel secondaire, sans infectes intentions. Quand à la fin, elle narre parfaitement, ce que n’importe quel spectateur ayant un minimum de sens commun voudrait, afin de lui rendre ce qui lui appartient, c'est-à-dire la liberté.