Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Sildenafil
76 abonnés
1 028 critiques
Suivre son activité
0,5
Publiée le 21 décembre 2007
L'histoire me plaisait bien au début : un jeune voyou, trafiquant de haschich, mais "gentil" malgré tout (ben oui, il est américain...), arrêté par la police turque alors qu'il tentais de rentrer chez lui. Mais une fois envoyé en prison, l'histoire traine en longueur et on s'ennuie ferme. Que retenir ? Les méchants turcs haïssent les occidentaux et notamment les américains ? La société turque est corrompue ? La justice turque est inique ? Oui, on aurait pu retenir ça si la réalisateur avait aborder les thèmes d'une manière moins prolixe et plus distincte. A noter également la fin bâclée ; on sent que le réalisateur ne savait pas comment conclure. Mais je me réserve d'en dévoiler l'absurdité, craignant devoir rédiger cette critique une troisième fois...
Un véritable chef-d'œuvre du 7ème Art, un film choc qui vous prend totalement par les tripes. Sachant qu'en plus cela s'inspire d'une histoire vraie, le bouleversement produit par Midnight Express n’en est que plus fort. Brad Davis est formidable (les autres acteurs ne sont pas en reste non plus) en Billy Hayes il nous fait pleinement ressentir le calvaire qu'il a subi et sa force mentale nous impressionne. Oliver Stone au scénario comme à son habitude a écrit une histoire dure et violente faite pour nous secouer admirablement rendue par la mise en scène puissante d'Alan Parker. De plus la B.O. de Georgio Moroder est très belle. Midnight Express est tout à fait le type de film qui vous marque longtemps après l'avoir vu.
Derrière ce réquisitoire contre les peines d'emprisonnement abusives (…) se cache un film à l'idéologie haineuse (…) véhiculant les pires clichés xénophobes sur la société turque.
Lorsque j'avais vu ce film il y a une quinzaine d'années, je l'avais adoré et étais incapable de porter quelque jugement critique à son encontre. Or, aujourd'hui, je suis satisfait de l'avoir une nouvelle fois visionné, avec le recul nécessaire, dans le seul but de constater que mon opinion a complétement changé à son sujet... En effet, "Midnight express" n'a pour scénario qu'un ramassis de poncifs, une succession de dialogues et scènes plus racistes les unes que les autres et une glorification de l'impérialisme étasunien le plus abrutissant... Quand bien même Oliver Stone a collaboré au scénario, ce film apparaît, à notre époque, comme suffisant, diffamatoire, suranné, hargneux et maladroit... Ou pour simplifier : comme bête et méchant et dénué de tout intérêt...
Enfin de compte, j'avais longtemps apprécié midnight express sauf que après re-visionnage ça a vieilli, c'est super américanisé et c'est raciste. Alan parker en rajoute beaucoup Hayes n'en a pas eu pour 30 ans mais pour 8 ans... La seule merde de Alan Parker!
Ce film est tout simplement turcophobe utiliser comme une arme !! Ce film est tiré d'une histoire vrai mais combien d'entre vous, on lut le livre de Bill Hayes ? Comparons le livre au film : - B. Hayes se trouve en Turquie avec sa petite amie, alors quil est seul dans le récit original. Pourtant, dans le scénario, cette histoire damour entre le héros et sa fiancée constitue un ressort dramatique capital. - Dans le livre, B. Hayes nest violé à aucun moment par les gardiens de prison turcs, et ne subit aucune violence sexuelle. En revanche, il a une relation homosexuelle, pleinement consentie, avec lun des codétenus occidentaux ; relation amoureuse soigneusement occultée dans le film, car elle aurait "entaché" limage de laméricain "modèle". - Dans le film, on voit un héros dont limage se rapproche de celle de laméricain "modèle". En effet, il est présenté comme quelquun de bien sous tous rapports, qui respecte et aime ses parents, et sur lequel le sort et les Turcs sacharnent. Lunique défaut du héros apparaissant dans le film, cest une consommation très occasionnelle de hachisch. En revanche, dans le livre, B. Hayes reconnaît avoir été un gros consommateur de cette drogue (habitude qui saccentue durant son incarcération), et même avoir transporté illégalement du hachisch à travers lEurope à de nombreuses reprises. - les graves insultes prononcées par Billy à lencontre du peuple turc, au moment du film où il apprend sa condamnation à perpétuité, nexistent tout bonnement pas dans le livre !! - dans les versions cinématographique et littéraire de Midnight Express, il existe deux fins de lhistoire. Alors que dans le récit, le héros est transféré dans une autre prison de laquelle il sévade par la mer, un jour de tempête, ce passage a été totalement modifié dans le film et remplacé par une nouvelle scène dune extrême violence. En effet, B. Hayes, toujours dans sa prison dIstanbul (il nest pas transféré), est "obligé" de tuer le gardien chef.
Ce film m'a déçu car il recherche sans cesse l'émotionnel du spectateur et n'a à mon sens pas de grand interet morale. En effet à ce jour dans bien des Etats d'amérique une personne se faisant arreté avec une telle quantité de stupéfiant (pour généralisé) a elle aussi de grande chance de se faire condanmé à une peine à perpétuité dans des conditions de détention au final bien peu différentes de celle que connait le "héros" du film.
Quelle film magnifique que ce Midnight Express vous ne trouvez pas? Sérieusement, comment rester de marbre devant ce déluge d'émotion si incroyablement bien mis en scène,dépeignant si magnifiquement la barbarie des prisons turques, qu'il en devient immédiatement culte dès la première vision... Vraiment, on ne pourrait que féliciter ce film s'il n'avait pas la fâcheuse tendance à insinuer sournoisement que les Turques sont tous des fumiers! On ne pourrait que s'incliner devant tant de maestra si le film d'Alan Parker ne se faisait pas ouvertement le relai d'une xénophobie gerbante au point que le tourisme Turque en a fait les frais pendant de nombreuses années (c'est d'ailleurs proprement impensable que le personnage de Billy Hayes y soit allé pour autre chose que pour y acheter de la drogue voyons!) En fait, tout concourrait à faire de ce film un chef d'oeuvre absolu, s'il n'était pas en réalité un ramassis de préjugés et d'arrogance immonde, de la part d'un type vivant dans un pays où les prisons doivent surement être 4 étoiles et où les prisonniers doivent être traités comme des rois...
Sentiment mitigé : à la fois diablement efficace et désagréable par la vision qu'il donne de la Turquie et des turcs, qui baigne dans un racisme à peine inconscient. Alan Parker n'a jamais été subtil, mais là, il se surpasse. Ce film culte pour beaucoup a d'indéniables qualités : un acteur charismatique, un climat extrêmement pesant, un crescendo dramatique qui procure son lot d'émotions. En clair : difficile de ne pas être happé par le film, par son atmosphère, par sa dureté. Hélas ! Il faut supporter (outre ce racisme anti turc évident) une musique bien vieillotte (déjà) de Moroder, quelques scènes à la limite du ridicule (les effusions des deux prisonniers sous la douche : une pub Narta !). Alors ? Eh bien un bon film discutable, dont on se souvient longtemps...
Quelle déception! Apparemment les américains on toujours eu cette manie de dénoncer les travers des autres n'ayant pas peur de passer par les raccourcis les plus malsains, entre les clichés grotesques des truques et les scènes érotiques camouflées en pseudo dénonciation du système carcéral sur un fond terriblement raciste, je ne sais plus où donner de la tête surtout en me rendant compte que beaucoup décrient cette bouse cinématographique et crient au chef d'oeuvre, apparemment les cons sont bien plus nombreux qu'on ne le croit surtout du coté américain puisque même en 2012, il y en a qui pensent toujours que ce film est vrai ...
Le film commence assez bien avec une scène à donner des sueurs froides, on est tout de suite mis dans la peau du personnage, la réalisation est très réussie, mais malheureusement complétement discréditée par l'histoire et les enjeux politiques, une volonté d'orienter le spectateur qui prend rapidement partie pour le gentil américain contre les méchants turques qui sont sales qui portent la moustache et des fez en 78' (bonjour le cliché), la malhonnêteté du film apparait même dans certaines scènes malsaines où les gardiens abusent des prisonniers (ce qui n'a pas été le cas du vrai gars), on voit un cul pratiquement à chaque plan (ce film a tellement réveillés mes bas instincts de conspirationniste, que je me suis demandé si le film n'était pas aussi destiné à un public gay qui peut être ne portait pas assez les valeurs républicaines à l’époque) ...
Ce qui est sûr c'est que ce genre de "manipulations" sont loin d'être rares, elles existent toujours et sous nos yeux à travers des séries/films qui nous brainwashent à longueur de journée avec le terrorisme et les méchants arabes musulmans (24, NCIS, Homeland, Hurtlocker et j'en passe), à croire que les USA sont les berceau des droits de l'homme et de la liberté, à croire que Guantánamo n'existe pas, à quand un Midnight Express à Guantánamo?
Ps: pour parler de la bande son, je la trouve kitsch à souhait, avec un son electro infecte et nauséabond qui ne colle absolument pas à la situation, on ne peut très difficilement faire pire.
Film complètement caricatural qui passe son temps à rabaisser gratuitement, et avec beaucoup d'arrogance, la Turquie et les Turcs. La progression dramatique est inexistante, tout est mal joué et mal mis en scène, c'est parfois tellement ridicule qu'on croirait à une parodie. Le film est loin de faire honneur à l'histoire, pourtant vraie, sur laquelle il s'appuie, et quand en plus on sait que c'est Oliver Stone qui est à l'écriture, on ne peut qu'être désespérément déçu.
On s'ennui ferme dans cette prison à la turque... C'est que Midnight Express nous immerge avec une telle intensité dans cette absurdité qu'on a nous même l'impression d'en avoir pris pour perpète, alors que notre seul crime fut d'appuyer sur le bouton Play de la télécommande. La vie est tellement injuste.
Rares sont les films dans lesquels l'atmosphère est si prenante. Regarder ce film, c'est s'assurer d'ouvrir sa fenêtre à la fin, juste pour avoir le plaisir de respirer un peu et de goûter à la joie de la liberté. Les acteurs sont pour beaucoup dans la réussite du film.