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Pauline A
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2,0
Publiée le 5 novembre 2019
Film extrêmement lent à démarrer avec des personnages qui sont loin de nous captiver par leurs dialogues. Quand enfin, il y a un rebondissement, tout est décrédibilisé par une succession d'événements tellement rapides, soudains et grossiers que la situation en devient comique.
La peur de l'engagement, la crise de la quarantaine, des thèmes archis-rebattus dans le cinéma français. Je pourrai en citer à la pelle depuis le début des années 2000. Il faut croire que c'est une valeur sûre. Heureusement, le fils Bedos est là avec ses dialogues incisifs pour dynamiter le genre. Alors, oui, comme dans Amour et Turbulences, il nous ressort son rôle de dragueur flambeur. Mais les répliques sont tellement bien écrites que je lui pardonne tout. A part Blier, il n'y a plus guère de dialoguiste digne de ce nom dans le cinéma français. Sans parler de Michel Audiard dont on attend désespérément le successeur un jour. Mais il peut sans problème se faire une place s'il écrivait un peu autre chose. A voir dans la suite de sa carrière qui, en même temps, ne fait que démarrer. Et puis, il arrive à être attachant malgré ses défauts. Ce sens de l'amitié, du "on se dit tout même à trois heures du matin au bord d'une autoroute", réchauffe le cœur là où Cohen avec sa belle gueule et ses costards est beaucoup plus lisse. Limite, j'avais envie de me désintéresser de son sort. D'autant que sans son ami, il semble n'être rien. Je vais continuer à suivre la carrière de Bedos mais sinon cette Invitation ressemble furieusement aux films d'Ivan Calbérac (Irène, On va s'aimer), Bernard Jeanjean, Le Coeur des hommes, j'en passe et des meilleurs.
Cette comédie est purement basée sur l'egoisme puisqu'il s'agit de se rassurer en pensant être bien entouré. PLV : il ne reste pas grand chose à l'issue du film, la bande annonce racontait tout
L'idée de départ est revigorante et excellente (elle donne presque envie de l'expérimenter :) ). Mais le film se focalise ensuite sur l'aveuglement de Cohen et ses problèmes banals de couple. Bedos joue les grandes gueules au cœur brisé (déjà vu) et les phrases provoc' à la française fusent de toute part mais de nombreuses scènes sont réussies et le film n'est pas dénué de profondeur... tout comme il n'est pas dénué de poncifs et de lourdeurs!
L'invitation commence bien. Une idée de départ pas mauvaise, une rencontre entre Michael Cohen et Nicolas Bedos (qui ne se force pas en jouant son propre rôle) qui est bonne, mais c'est après que cela se gâte et atteint 9.5 sur l'échelle de l'ennui.... rien, il ne se passe rien et tout ça sans aucun humour mais avec des clichés qui font de ce film un bon film de bobos parisiens englués dans la jachère du cinéma français subventionné qui ne sert à rien..... l'invitation est juste un film qui sert à divertir leurs auteurs.....
L'idée de départ était bonne mais j'ai trouvé que c'était traité un peu trop légèrement ... Michaël Cohen nous met en scène une histoire originale qui soulève des questions intéressantes sur l'amitié, sur la façon dont nous changeons dans la vie, nos façons d'appréhender la vie, nos priorités etc... on rentre vite dans le truc en se mettant à la place de cet homme qui se cache dans sa routine pour éviter d'avoir à faire des choix, s'engager, faire des choix... Malheureusement, il ne fait que survoler le sujet sans approfondir suffisamment ... on reste sur sa faim sans vraiment connaître les personnages que j'ai en plus trouvé moyennement convaincant : l'acteur-réalisateur en tête... Je n'ai cependant pas l'impression d'avoir perdu mon temps, juste un peu déçu....
Dans un premier temps, on aurait pu se dire que L’invitation est une comédie pour bobos des grandes villes. En y posant un regard en profondeur, le dernier film de Michaël Cohen avec son ami de grande date Nicolas Bedos est une finalement une véritable déclaration d’amour à l’amitié. Au fil des années, les amis d’enfance se perdent de vues, mais s’oublient-ils pour autant ? C’est dans l’idée de savoir qui sont ses véritables amis que le personnage de Bedos les rassemble sur le bord d’une route pour savoir qui serait prêt à venir en pleine campagne en pleine nuit pour dépanner un pote. Si les dialogues tournent parfois en rond, ils ont au moins le mérite de nous remettre en question sur ce qu’on considère ou non, comme une preuve d’amitié. L’invitation est un film touchant dans son ensemble. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44
L'amitié est un thème courant au cinéma ce qui est normal, car ça peut parler à tout le monde et notamment ici avec cette question peut-être un peu bête, mais qui est intéressante à savoir si on se lèverait en pleine nuit pour un ami dans le besoin. Le film ne repose pas que sur cette question, mais c'est un élément déclencheur pour Raphaël qui va beaucoup s'interroger sur sa vie, sa relation avec les autres, sur ce qu'il représente pour eux et s'il est une personne à part entière ou s'il existe simplement grâce à eux. Le traitement est bon et cela donne des moments touchants grâce à des dialogues bien écrits servis par de très bons acteurs, mais je pense que cette réflexion aurait eu plus d'impact si à chaque fois tout n'était pas envoyé balader sur le ton de l'humour... On dirait que Michaël Cohen a eu peur que cela fasse trop mélancolique, mais c'est justement ça que j'ai aimé dans ce film... Après la petite touche d'humour n'a rien de désagréable au contraire notamment lors de certains échanges amusants et pleins de sarcasmes avec Nicolas Bedos. Le film aurait pu être mieux, mais il m'a fait passer un bon et agréable moment ce qui est l'essentiel.
J'adoooore Nicolas Bedos, son esprit (critique, aussi), son cynisme ... je ne m'attendais pas à ce qu'il accepte de faire ce film (Kervern idem). Il est dans un personnage proche du sien dans la vie et tous les autres, bons acteurs. C'est pas le problème. Ce serait plutôt la vacuité du scénario, la qualité des dialogues. En fait, retravaillé, ça pourrait faire une excellente pièce de théâtre. Dommage que Nicolas, pour un de ses rares rôles au cinéma, se soit embarqué là-dedans. c'est ou un gros copinage, ou un gros chèque ...
Un film sur l'amitié pas commun, super fort en émotions et vraiment touchant que L'Invitation, malheureusement peu distribué en sa première semaine. Une excellente surprise dans laquelle on se retrouve un peu forcément.
L'intimité, qui unit dans la vie le réalisateur/comédien Michaël Cohen et Nicolas Bedos, se reflète parfaitement dans ce film. Le questionnement permanent et la réserve de l'un, face à l'humour qui se veut grinçant de l'autre, donnent quantité de scènes assez répétitives. La présence de Gustave Kervern offre un joli moment.