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Enzo H.
13 abonnés
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4,0
Publiée le 15 janvier 2018
Le musée des merveilles a profondément marché pour moi. Je mentirais si je disais que je ne me suis jamais ennuyé devant le film; il est vrai que selon moi, la première demi-heure met un petit moment à mettre les choses en place et le film m'a un peu perdu à ce niveau là. Cependant, une fois que je suis entré dans l'histoire je n'en suis pas sorti, du début à la fin. L'alternance des deux timeline ne m'a pas du tout dérangé, au contraire, j'ai beaucoup aimé comment elles se répondent les unes les autres, la manière dont elles se font écho. Visuellement, le film m'a impressionné, les deux esthétiques sont très réussie, on retrouve la beauté feutrée de "Carol" dans l'histoire du petit garçon, et un charme désuet dans l'histoire de la petite fille. On sent que Todd Haynes est un amoureux de la ville de New York et qu'il la filme avec beaucoup d'émotion et de nostalgie. La mise en scène et le montage jouent vraiment sur nos attentes de spectateurs, et font que ces deux histoires séparées par plusieurs décennies semblent se mélanger. Mais surtout, j'ai apprécié le film pour le défi qu'il a représenté, car, avec deux personnages qui sont sourd ou muet, il faut trouver un autre langage, et Todd Haynes nous rappelle ainsi avec Brio que l'image est un langage, le cinéma est un langage. L'usage de la musique, surtout dans l'histoire de la petite fille, qui viens accompagner les actions dont elle est témoin nous rappelle le cinéma muet, où l'on racontait des histoires avec des images, avec des notes. En bref, le musée des merveilles est une réussite selon moi, et fait partie de ces films qui, quelques fois, nous rappellent pourquoi l'on aime le cinéma.
Un film très, trop, trop long , à aucun moment, je n'ai adhéré à l'histoire, les deux parcours à deux époques différentes sont interminables, finalement ils se rejoignent mais dans un rythme tellement lent qu'il en est fatigant. A aucun moment l'émotion qu'aurait du susciter l'histoire, ne m'a rattrapé, bien au contraire. Déjà je trouvais "loin du paradis" extrêmement trainant, mais là c'est bien pire et côté carton pâte, allez plutôt revoir les films de Gondry ! à moins que vous ne désiriez faire une longue sieste dans une salle noire et silencieuse......
film sympa mais pourquoi au cinéma.... il aurait été bien film sympa à la télé pendant la période de Noël mais la vraiment c'était long. aucun parti pris n'a été suivi jusqu'au bout. même si le son à beaucoup été travaillé, certaines pistes sonores (genre le fait que des bruitages font comme un dialogue lorsque le tuteur de la gamine l'engueule) sont intéressantes mais jamais abouties. le gamin joue vraiment pas très bien, elle si. certaines scenes ne servent à rien du tout. le musée alors que c'est le titre du film est beau mais n'est finalement qu'un décor. on voit arriver la fin 45 min avant et effectivement il fait au minimum 30 min de trop. du coup le film est looooong. arrivée à la fin je me suis dis "ah bon, en fait ils mettent 30 min pour faire arriver le truc qu'on voit venir depuis une heure..." bref j'avais très hâte de le voir et je me suis vraiment bien ennuyée... dommage
Assez déçu. effectivement il faut attendre 1h30 pour que le film devienne intéressant. Le parcours de ce Ben n'est pas très emballante. Je m'attendais à une certaine féerie, un brin de fantastique. La fin du film est touchante et pourrait sauver le film. Et qd c'est ainsi, ce n'est pas bon signe
Après Martin Scorsese avec "Hugo Cabret", c'est au tour de Todd Haynes d'adapter un roman de Brian Selznick. Je n'avais pas du tout aimé "Carol" le précédent film du réalisateur que j'avais trouvé plat, dépourvu d'émotion ainsi qu'ennuyeux et malheureusement, j'ai ressenti un peu la même chose en regardant ce film qui est cependant moins pénible à suivre. Au-delà de l'histoire dont on devine les enjeux rapidement et qui est très prévisible, je ne peux pas dire que j'ai été émerveillé par ce que j'ai vu. Le début est sympa et le final émouvant même s'il n'y a pas de surprise par contre tout ce qu'il y a au milieu est vraiment ennuyeux voire sans intérêt. Durant ce long passage, on assiste à un exercice de style plutôt réussi avec deux façons de filmer pour chaque période seulement l'histoire n'a rien de vraiment emballant. Vouloir rendre l'expérience immersive en coupant les dialogues était une bonne idée seulement, il fallait aller au bout du concept et ne pas rajouter ces musiques un peu soûlantes au bout d'un moment. Cette plongée dans l'univers de la surdité est intéressante et le film est visuellement assez beau, mais l'intrigue est vite lassante, pas très bien ficelée en plus de manquer de fantaisie.
La forme est alléchante. Les allers retours dans le temps donnent envie de connaître la vérité mais on est déçu du résultat pas vraiment à la hauteur de l'attente. De plus, cette fin à la Gondry précipite le tout dans un trivialité confondante. Rajoutez un début trop long et une musique globalement laide.
Racontant deux récits en parallèle, le film s’avère assez décousu ne parvenant que difficilement à lier les deux fugues contées à travers New York à deux époques différentes. Il y a du Dickens dans le parcours de ces orphelins en quête de famille.
Formidablement mis en scène et porté par une sublime bande originale, Le Musée Des Merveilles est un bien belle histoire dramatique qui pourrait séduire aussi bien les adultes que de jeunes enfants de l’âge de ses héros dans lesquels ils pourront se reconnaître et qui pourra les sensibiliser à l’ handicap de la surdité. On appréciera la finesse avec laquelle Todd Haynes et Brian Selznick ont réussi à porter ce message de tolérance sans jamais sombrer dans le pathos pour nous tirer à tout prix les larmes. C’est le spectateur en fonction de son vécu et de ses sensibilités qui sera plus ou moins touché par cette histoire qui ne laissera sans aucun doute personne insensible. [lire la critique complète sur Freakingeek.com]
Todd Haynes livre ici son film le plus accessible, faisant de son long-métrage une ode à l’enfance et à l’émerveillement. Prenant son temps, l’histoire se promène entre deux époques dans un New York des plus séduisant, entre découverte de sa sublime architecture et récit d’aventure initiatique. Il convoque tour à tour une certaine idée du cinéma comme l’évocation de ce que peut procurer l’imaginaire, les images, les sons. Dans sa forme propre le film fait preuve d’un savoir-faire indéniable, Todd Haynes l’a déjà prouver au cœur de sa filmographie mais la certaine lenteur, voire longueur, que prend l’histoire par moment impose des parenthèses à cet enchantement de fond et de forme, constamment sublimé par la photo d’Edward Lachman (Carol, Far From Heaven). L’effet de montage parallèle entre deux époques n’y est pas pour rien et impose à l’histoire de trop grandes respirations par moments. Rien qui n’entache la qualité de l’ensemble où on retrouve une fois encore la muse du réalisateur, Julianne Moore, et l’inscrit encore plus comme une des plus grandes actrices de sa génération tant la finesse de son jeu lui permet tout. Adaptation réussi du roman de Brian Selznick (Hugo Cabret), Le musée des merveilles qui en dépit d’une certaine apesanteur parfois un peu lente, offre un moment de cinéma plein de charme, de l’imperceptible et inconscient à celui ressenti à travers l’onctueuse mise en scène de Todd Haynes.
Todd Haynes est l'un des metteurs en scène les plus singuliers, les plus littéralement extra-ordinaires qui soient en activité. Constamment à la recherche de solutions formelles originales, brassant les concepts les plus visionnaires et les associant à une sorte de nostalgie des formes passées, il nous propose des films systématiquement surprenants et stimulants... même si, au final, c'est lorsqu'il laisse pleinement s'exprimer les émotions que Haynes est le meilleur, et touche à la grandeur. Ce ne sera malheureusement pas le cas de ce "Musée des Merveilles", long et fastidieux pensum qui s'enlise dans le formalisme le plus stérile. Après une introduction stupéfiante, qui semble ignorer tous les codes narratifs du cinéma américain, et qui laisse présager une approche réellement avant-gardiste de la fiction,... rien ! Ou plutôt pas grand-chose, une sorte de vitrification des codes esthétiques de deux époques visitées en alternance / en parallèle, qui intéresse dix minutes, avant de lasser. Mais voilà, il reste ce damné dernier quart d'heure du film, où perce enfin l'émotion, pardon l'Emotion... principalement grâce à de merveilleuses maquettes qui justifient enfin le titre original du film, "Wonderstruck". D'où la question, pas si gratuite que cela : peut-on aimer un film pour quinze minutes merveilleuses ? J'ai envie de répondre "oui", parce que le genre de sensations que provoque la fin de ce "Musée des Merveilles" est rarissime. Alors, même après une demi-réussite comme celle-ci, nous continuerons à considérer Todd Haynes comme un artiste brillant.
PS : Merci aussi à Todd pour cette utilisation bouleversante de "Space Oddity"…
wonderstruck est indéniablement un joli conte. les deux histoires en parallèle, à 50 ans d'intervalle intriguent par leurs similitudes et l'on se demande bien où elles vont nous emmener. le côté longuement contemplatif, l'aspect film musical parfois et certaines facilités scénaristiques peuvent en revanche desservir le fil du récit. mais le puzzle se forme et son dénouement se révèle émouvant.
Un beau film, tout en délicatesse qui nous emmène dans 2 époques différentes pour finir par converger tout à la fin. Le film nous prend par la main et nous mène en ballade. Ce n'est pas désagréable mais il ne se passe franchement pas grand chose. C’est bien là le problème du film : beaucoup trop de longueur et de scènes inutiles. Dommage car c'est une belle histoire qui prend tout son sens dans les dernières minutes. Le film est avare de dialogue (vous comprendrez pourquoi) et cela n'est pas gênant. D'autant plus qu'on y est gagnant : la sélection musicale qui a un rôle essentiel est excellente et synchro avec les images.
Un film de Todd Haynes est toujours à regarder avec un œil attentif mais là il nous perd un peu. L'histoire est pleine de bonnes intentions, sur le cinéma, sur l'art, sur l'enfance, sur la naïveté des sentiments et des perceptions. Tout ça c'est bien mais son scénario ne tient pas trop la route et l'on s'ennuie un poil pendant deux heures. Au cinéma au moins l'attention est focalisée sur le film mais j'avoue avoir un peu piqué du nez dans l'obscurité. C'est bien fait, c'est beau, mais c'est tout.
Une grande originalité rehaussée par l'image et la bande son, toutes les deux de haute qualité. Film qui peut néanmoins désarçonner plus d'un par ses partis pris basés sur l'esthétisme et la quasi absence de dialogues. Mais un bel hommage au septième art.
D'avoir le scénariste de Hugo Cabret ne suffit pas à donner un immense film. Une nouvelle fois, Haynes est bien appliqué, reconstitue brillamment deux atmosphères de New-York, à cinquante ans d'intervalle, opposant bien sur le noir et blanc muet de la couleur, pour ceux qui n'auraient pas compris. L'idée de base est originale, l'amour de La Pomme bien visible, mais le casting des enfants pas très convaincant (le garçon en particulier) et la mise en scène n'arrive pas à transcender la lourdeur du langage des sourds muets pour y distiller émotion et surprise. Voilà donc un cabinet de belles curiosités et pavé de bonnes intentions. DVD vf juillet 21