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Un visiteur
4,5
Publiée le 28 novembre 2017
Todd Haynes nous livre ici un de ses plus beaux films. L'audace d'expérimenter et la sagesse de s'appuyer sur une belle histoire savamment construite culminent en un pic émotionnel rarement atteint. N'était-ce une petite baisse de régime après le premier tiers, le film s'approche dangereusement du chef d'oeuvre !
Brillamment filmé et plutôt bien interprété, ce film ne décolle que sur sa partie finale et reste à mes yeux une belle déception. Trop lent, trop mollasson... je me suis pris en flagrant délit de somnolence. Reste les dernières 20 minutes qui relèvent le curseur. Tout cela manque de rythme et aurait largement tenu en 90 minutes chrono !
Et dire que j'ai failli passer à côté... Heureusement que le nom de Todd Haynes m'a convaincu de tenter le coup car il est peu dire qu'il n'a pas eu une grosse couverture médiatique, et est évidemment reparti bredouille du Festival de Cannes (ba oui, pas assez bien pour messieurs Frémaux et Lescure, préférant récompenser des films sociétaux souvent ennuyeux qui n'intéresseront quasiment personne!). Cette parenthèse refermée, que dire... J'ai été tout simplement ébloui. À la fois d'une modernité folle tout en rendant un magnifique hommage au cinéma muet, « Le Musée des merveilles » tente énormément de choses et les réussit toutes : c'est superbement réalisé, photographié, porté par un scénario étonnant et follement audacieux, l'œuvre se payant même le luxe d'être muette pratiquement la moitié du temps. C'est beau, poétique, lyrique au possible, ce récit se déroulant parallèlement à deux époques différentes réservant son lot d'émotions, les divers choix musicaux étant aussi variés que remarquables. Tout fonctionne, des personnages inoubliables (premiers comme seconds rôles confondus) au merveilleux casting (deux Julianne Moore pour le prix d'une, que rêver de plus?), des étonnants décors aux moindre détail visuel spoiler: (cette maquette géante de New York...) , sonore... Un voyage unique, constamment surprenant, cachant subtilement son jeu pour offrir de belles révélations au fur et à mesure, l'éblouissant travail visuel de Haynes m'ayant mis parfois dans un état second. Avec, en prime, un très bel éloge du spoiler: langage des signes mais je ne vous en dis pas plus, je ne voudrais nullement vous gâcher ce merveilleux moment, une magnifique déclaration d'amour au cinéma comme vous n'en aurez plus souvent l'occasion d'en voir. Merci, M. Haynes.
Une histoire singulière, abordée de manière originale, avec tous les effets possibles au cinéma - le noir et blanc, la couleur, la musique très variée, notamment une reprise charmante de Space Oddity de David Bowie, des acteurs justes et touchants. Une œuvre longue et agréable, qui permet une tranquille évasion, une immersion totale dans deux univers très différents, deux vies que tout éloigne, mais qui se connectent de manière inattendue avec une certaine poésie. Un chef d'œuvre.
L'histoire est simpliste et mièvre. L'idée de passer par le cinéma muet peut être intéressante mais par le manque de dialogue le réalisateur tombe dans la facilité du récit et tire en longueur. Les 2 histoires en parallèle sont chacune inintéressante. Les relations entre les personnages sont factices et ça dégouline de bons sentiments sans que les spectateurs soient un tant soient peu émus, on ne rentre pas dans l'histoire et on a du mal à y croire. Un gros travail sur la forme mais comme il n'y a pas de fond cela perd tout son intérêt. Le film aurait pu tenir en 20 min. D'ailleurs, j'ai dormi la moitié du film sans perdre le fil de l'histoire, c'est dire...
C’est un pari de cinéma que l’auteur de « Carol » relève ici en adaptant un roman illustré pour enfants "Wonderstruck" de Brian Selznick, sans en faire un film pour enfants. Mais plutôt une odyssée temporelle pour deux jeunes héros, un garçon et une fille qui à 50 ans d’écart vont vivre des rêves similaires. La manière de les guider sur leurs chemins fantasmagoriques, puis étranges, voire parfois inquiétants, heurte toute conviction formelle d’un cinéma classique. Todd Haynes que l’on a connu quand même plus limpide, force le trait du bric à brac avant de signifier une totale adhésion à l’avenir de ces jeunes héros. C’est à la fois déroutant et captivant, attachant parfois, mais sans jamais forcer l’adhésion d’un public apparemment assez décontenancé par les parallèles maladroites établies entre les deux jeunes héros, et leur insistance solitaire. Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Globalement agréable, je m'attendais à tellement mieux, plus palpitant ... plus magique côté mise en scène. Le rythme est très lent, l'absence de paroles par moment un peu pesant, on ne se doute que trop bien de la finalité de tout ça ... Néanmoins le New York des années 70 est sympa à découvrir, celui des années 20 un peu moins travaillé j'ai trouvé ... mais l'histoire reste globalement bof.
Présenté en compétition au Festival de Cannes, Wonderstruck, ou Le Musée des Merveilles en France est le nouveau long-métrage du réalisateur de Carol. Nous suivons les destins croisés de Ben et Rose, deux enfants sourds à deux époques différentes. Dans une mise en scène qualifiable de classique, Todd Haynes permet néanmoins au spectateur de s’immerger au cœur des problématiques que les enfants rencontrent en évitant les longs discours et en favorisant de longues compositions musicales, des traits et des gestuelles. Le Musée des Merveilles aurait pu être un brillant hommage à la surdité s’il n’était pas aussi narcotique et minaudier. On le voit bien, les comédiens font tout pour susciter chez le spectateur l’émotion, mais c’est alors l’effet inverse qui se produit. Certes, la quête et la liaison parfaite entre les deux époques est incroyable, mais le chemin pour y arriver est trop influencé. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44
Je ne savais pas ce que j'allais voir .... NUL, simpliste, on passe d'une époque à l'autre n'importe comment, pour quelques secondes ou quelques minutes, très long, j'ai failli sortir avant la fin ... J'ai quant même attendu l'épilogue, tarabiscoté comme le reste.
Mon dieu que c'est long ! Au vu des critiques je m'attendais à quelque chose de contemplatif, ce fut juste un interminable supplice. La BO, pourtant magnifique, tourne en boucle et finit par lasser; au même titre que les images. Je mets une étoile pour le pouvoir soporifique de l'ensemble. ZZZzzz...
Il y a pas mal de bonnes raisons de s’intéresser à ce Musée des Merveilles. Parce que le précédent film de Todd Haynes, Carol, était une œuvre superbe. Parce que son nouveau film a été très bien reçu lors du dernier festival de Cannes. Parce que l’excellente Julianne Moore est au casting. Et aussi parce que le long-métrage est adapté d’un roman à succès par l’auteur d’Hugo Cabret. Bien sûr, cela ne suffit pas à faire de Wonderstruck (le vrai titre) un grand film mais cela suscite au moins une irrésistible curiosité. Et c’est donc sans surprise que Todd Haynes parvient à nous émerveiller par la maîtrise de sa mise en scène et ses multiples belles idées (utilisation du noir et blanc, séquences en muet), et par le lyrisme qui se dégage de nombreuses séquences. Pourtant, pendant longtemps le film ne dit rien de ses intentions, se contentant de suivre le parcours initiatique de deux enfants. Le problème c’est que le puzzle met trop longtemps à se reconstituer, embrumant un peu le spectateur dans un récit au rythme décousu. On ne nous laisse pas l’opportunité d’être emporté par le récit, parce que tenu à distance par une ou plusieurs énigmes qui restent trop longtemps indéchiffrables. Les deux enfants qui interprètent les rôles principaux ne proposant pas non plus des interprétations exceptionnelles, ce Musée des Merveilles peut donc facilement laisser indifférent. On peut reconnaître à Todd Haynes le grand talent d’avoir su mettre en images ce roman de fort belle manière, et se laisser emporter, au final, par cette belle histoire, mais un peu tard.
Un très beau film sur deux enfants qui rêvent de découvrir leurs parents. Les enfants sont criant de vérité et il y a un peu Hugo Cabret dans cette histoire. vont t ils réussir à comprendre ce qu'ils cherchent à vous de voir c'est excellent
Film original, de belles images, parfois en noir et blanc, parfois en couleur, pendant ces presque 2 h de durée, on essaie de comprendre de quoi il s’agit... de quoi ça parle..on ne le comprend que difficilement vers la fin, mais des zones d ombres restent encore non expliquées...à vous de voir si vous aimez ou pas ce genre de film...moi ça ne m’a pas transcendé..