Mon compte
    Le Musée des merveilles
    Note moyenne
    3,2
    1036 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Le Musée des merveilles ?

    119 critiques spectateurs

    5
    18 critiques
    4
    26 critiques
    3
    37 critiques
    2
    25 critiques
    1
    6 critiques
    0
    7 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    ffred
    ffred

    1 737 abonnés 4 028 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 novembre 2017
    Après la déception Carol, je n'attendais pas grand chose de ce nouveau Todd Haynes (lui qui m’avait toujours enchanté jusqu'à I’m not there). Et cela c’est confirmé. Voilà un conte pour enfants qui ne décolle jamais vraiment. Certes, le dénouement est plein d’émotion mais celle-ci intervient beaucoup trop tard et ne rattrape rien, je me suis profondément ennuyé tout le long jusque là. Techniquement, c’est pourtant bien fait. Les reconstitutions des années 20 et 70 sont réussies (mais beaucoup trop d’aller/retour entre les deux). La direction technique est très belle. L’interprétation n’est pas non plus à mettre en défaut. Les jeunes acteurs Oakes Fegley et Millecent Simmonds sont très convaincants. Bien entourés par la chevronnée Michelle Williams et la grande Julianne Moore. C’est du coté du scénario et de la mise en scène que le bas blesse. Le premier manque de force, de puissance, et, contrairement au titre, de merveilleux. Même chose pour la seconde. Le réalisateur nous a habitué à bien mieux. Bref, encore une déception de la part de Todd Haynes. Cela devient malheureusement une habitude...
    Laurent C.
    Laurent C.

    261 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 novembre 2017
    Cela commence par le célèbre aphorisme d'Oscar Wilde à qui veut bien l'entendre : "Tout le monde est dans le caniveau mais certains regardent les étoiles". Et de regards vers les étoiles, il s'agit du destin de deux enfants, l'une en 1927 à la recherche de sa mère dans le New York des music hall, l'autre, un jeune garçon, à la recherche de son père dans le monde des libraires en 1977. 50 ans les écartent mais les deux acolytes atterrissent dans le fameux musée new-yorkais d'histoire naturelle, au même moment narratif, permettant de découvrir les animaux sauvages empaillés, les météores tombés du ciel et autres merveilles naturelles. "Le Musée des Merveilles" est évidemment un film qui rend hommage au cinéma muet. Pour autant, Todd Haynes dont on dit à tord, qu'il aurait fait son meilleur film, s'embarque dans un long, très long périple à la limite du fantastique, du burlesque et de la comédie romantique. On est loin des personnages puissants, pudiques, et alambiqués de "Carol" où "Loin du Paradis". Le style général est mièvre, faussement tourmenté, et trop souvent ampoulé. La musique, comme dans la tradition des films muets d'ailleurs, prend toute la part aux dialogues, dont la rareté rend les scènes, sinon peu vraisemblables, en tous les cas très simplistes. Bref, Todd Haynes en fait trop, se perdant dans une mise en scène qui préfère au fond, la désinvolture d'un style démonstratif. La fin est annoncée dès les premières séquences du film, et on se dit, au bout de tant de longueurs, "tout ça pour ça". Tant pis pour Wilde qui mérite mieux que ce terne spectacle.
    lucilla-
    lucilla-

    60 abonnés 169 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 décembre 2017
    Tout à fait décevant. Dommage, car certains moments sont jolis, mais l'ensemble n'arrive pas à émouvoir et se déroule dans l'indifférence du spectateur.
    Jonathan P
    Jonathan P

    69 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 novembre 2017
    À ton encore besoin de présenter, qui est Todd Haynes ? Non, mes petits rappellent déjà hauteur de "Safe" en 1995, "Velvet Goldmine" en 1998 et surtout "Loin du Paradis" en 2002 film primé à Venise pour l'incroyable interprétation de Julianne Moore à qui ont décerna, la coupe Volpi de la meilleure interprétation féminine. En 2007, il revient avec "I'm Not There" un film qui revenait à travers les âges et à travers six acteurs différents sur la vie de Bob Dylan. Puis en 2011, Haynes se tourne vers le monde du petit écran et sur HBO avec la minisérie "Mildred Pierce". Cinq épisodes sur le Los Angeles des années 30. Ou Kate Winslet, qui incarne Mildred Pierce doit se battre pour subvenir aux besoins de sa famille. L'année 2015, signe le grand retour de Todd Haynes au cinéma avec "Carol" présenter au Festival de Cannes en compétition. L'histoire d'amour magnifique de Carol interprété par Catt Blanchett et de la jeune Rooney Mara qui incarne Therese. Qui pour ce sublime rôle, décrocha le prix d'interprétation féminine. Une relation bien complexe pour l'époque dans un New -York des années 1950. Nous voici en 2017 et Todd Haynes ouvrent Le Musée des Merveilles..... La suite sur Boulevarducinema.com
    lionelb30
    lionelb30

    448 abonnés 2 610 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 décembre 2017
    Pas mal de bon ingredients pour faire un joli film mais ca me marche presque jamais. Pas pour les enfants , pas non plus pour les adultes , certes un cote original et des comédiens pas mauvais mais l'emotion de passe pas.
     Kurosawa
    Kurosawa

    593 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 décembre 2017
    Au vu du synopsis, "Le musée des merveilles" semble être un film rêveur puisque joignant deux destins parallèles de deux enfants sourds à cinquante ans d'intervalle. Mais avant de percuter sa dimension poétique et de faire enfin émerger une émotion, Haynes se sera efforcé à attendrir son spectateur en employant une musique omniprésente qui mange l'image. En dépit de quelques moments audacieux qui adoptent sensoriellement le point de vue des personnages, le film déçoit longtemps par son dispositif de montage parallèle qui, s'il permet d'instaurer un certain mystère en égrainant quelques indices sur le sens de cette histoire, se révèle aussi lassant par son systématisme. L'intérêt du film est avant tout formel, en particulier lors des scènes en noir et blanc où l'on retrouve l'esthétique d'un King Vidor ou lors des déambulations de deux garçons dans un musée qui deviennent amis en 1977. "Le musée des merveilles" finit par émouvoir lors d'une magnifique scène quasi muette, où le silence permet enfin une identification pleine à une rencontre aussi inattendue que déchirante. Mais Haynes, qui a décidément peu confiance en son spectateur, finit par expliquer dans les grandes largeurs ce que le spectateur avait déjà compris et nous laisse dans un ciel étoilé qui n'émerveille qu'à moitié.
    DarkAkuma02
    DarkAkuma02

    57 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 mai 2017
    En 1977, Ben qui est âgé de 12 ans part à la recherche de son père à New-York après le décès de sa mère dans un accident de voiture et qu'il soit devenu sourd après avoir été touché par la foudre. En parallèle, l'histoire de Rose nous est montrée en 1927, lorsqu'elle se rend à New-York pour voir une actrice spoiler: qui est sa mère
    .
    Ce film se montre original dans sa construction jouant sur deux époques et ayant des protagonistes sourds. De ce fait, il comporte finalement peu de dialogues. Toutefois, j'ai trouvé son intérêt limité. À la fin, spoiler: une inévitable connexion se fait entre les deux protagonistes, Rose se révélant être la mère du père de Ben
    . De plus, j'ai trouvé les relations entre personnages plutôt artificielles.
    traversay1
    traversay1

    3 671 abonnés 4 887 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 novembre 2017
    Le talent de Todd Haynes, si éclatant dans Loin du paradis ou Carol, n'est pas en cause. Mais l'écriture de Le musée des merveilles, d'après un auteur déjà adapté par Scorsese avec Hugo Cabret, si et oh combien. Une fois de plus, Haynes s'éloigne de notre époque et même doublement avec ses récits situés l'un en 1927 et l'autre cinquante ans plus tard. Rien à redire sur les reconstitutions mais beaucoup sur les relations entre les deux histoires, autour de deux fugues d'enfants. Les intrigues parallèles sont intrigantes, mystérieuses et puis, finalement languissantes, avec bien des scènes qui auraient pu être raccourcies voire coupées. Le réalisateur dit avoir voulu tourner pour le jeune public, convoquant imaginaire, magie et effroi. Ceci ne fait pardonner les lacunes du film. Le cocktail n'a rien d'exaltant et les passages sans lien entre les deux arcs narratifs sont bien trop nombreux pour un quelconque approfondissement. Ce n'est pas palpitant mais pas fastidieux non plus, disons que l'on sent pointer une légère indifférence pour des enjeux qui se découvrent simplement en toute fin du film. Laquelle est plutôt réussie et distille enfin un peu d'émotion. Un peu tard quand même.
    cineccita
    cineccita

    48 abonnés 1 484 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 décembre 2017
    C'est charmant, émouvant , envoûtant. Ce film n'a pas eu le succès qu'il méritait et pourtant c'est bel et bien une vraie perle.
    Charles R
    Charles R

    53 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 novembre 2017
    L'affiche est explicite : d'un côté, une très jeune fille qui dans les années 20 - 1927, la précision est d'importance - traverse un Manhattan en noir et blanc ; de l'autre, un petit garçon de 12 ans qui arpente dans les années 70 - 1977, soit 50 ans plus tard - les rues d'un New York éclairé de belles couleurs seventies. Deux mondes éloignés dans le temps mais rapprochés géographiquement, deux enfants qui ont vécu des solitudes identiques - elle, Rose, est muette de naissance, lui, Ben, est devenu sourd au cours d'une nuit d'orage. Et tous deux sont animés d'un même désir : quitter la maison familiale pour gagner New York afin de rencontrer, pour Rose, une mère actrice qui délaisse sa fille, et pour Ben de découvrir qui était son vrai père. Voilà qui a tout d'un scénario pour enfants et de fait le réalisateur, Todd Haynes, adapte ici un roman de Brian Selznick destiné à des lecteurs adolescents. Or la narration n'a rien de simpliste : bien au contraire, elle repose sur une alternance très maîtrisée de noir et blanc (occasion de rendre un bel hommage au cinéma des années 20) qui nous permet de suivre l'itinéraire muet de Rose, et de couleurs très seventies qui éclairent le parcours new-yorkais du jeune Ben. La quête des deux enfants est remarquablement scénarisée, plongeant le spectateur dans un univers de conte qui nous conduira au(x) musée(s) des merveilles. Certes le dénouement est assez prévisible et l'on peut regretter qu'il se situe dans un registre mélodramatique. Toutefois Todd Haynes tire magistralement parti des lieux et en particulier des deux musées évoqués. Autre regret : si la bande son est fort soignée, il n'en demeure pas moins que dans ce film le plus souvent muet la musique de Carter Burwell se fait par moments envahissante. Cela dit, on appréciera l'adaptation inattendue et pleine de fantaisie de l'introduction du Zarathoustra de Richard Strauss par le compositeur brésilien Eumir Deodato. En revanche, nulle réserve sur la prestation des deux enfants, Oakes Fegley et Millicent Simmonds, très investis dans leurs rôles et jouant l'un de son naturel de gamin déluré mais sensible, l'autre de son indéniable présence de jeune actrice. Également parfait dans le rôle de Jamie, le garçon que Ben rencontre au Musée d'Histoire Naturelle de New York et qui devient pour lui un véritable ami, le jeune Jaden Michael. Et les adultes dans tout cela ? Julianne Moore et Michelle Williams ? Épatantes bien sûr, mais elles doivent affronter la concurrence ô combien sympathique - et involontaire - des trois jeunots qui ont la grâce de l'enfance pour eux. Bref, le film de Todd Haynes se donne à voir comme un film qu'il faut découvrir et savourer avec un regard émerveillé ("Wonderstruck" est le titre original), le regard de l'enfant que tout cinéphile a plus ou moins gardé quand il se trouve face à l'écran magique.
    cortomanu
    cortomanu

    78 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 novembre 2017
    Si vous voulez voir un film qui sort de l'ordinaire allez voir celui-ci. Qui mélange muet et parlant, nb et couleur, réalisme et fantastique... Todd Haynes aime tenter des choses différentes. Tout n'est pas réussi dans ce film mais c'est déjà un cadeau d'échapper au formatage habituel. 1 pour la musique et le morceau 70's de Deodato, mix entre Also Spracht Zarathustra et Curtis Mayfield.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 25 novembre 2017
    Peut-être ce film a-t-il un intérêt pour les sourds et les muets ; je respecterais leur avis si celui-ci m’était fourni. Par contre je ne comprends pas les critiques élogieuses de la presse (mon quotidien habituel affichait en première page un bel encart en couleur…) ni les pâmoisons de la majorité des spectateurs. Les plus lucides et les moins enthousiastes de ces derniers (mais pas les plus nombreux) ont dit ce qu’ils pensaient de la médiocrité de cette œuvre sans qu'il soit utile que j’en rajoute une couche. Simplement, ce film est d’un ennui abyssal ; il est vide, mou, gonflé par une bande-son qui exploite les ressources des années 70 et, malheureusement, il est, pour moi, tout à fait dépourvu de la moindre trace de merveilleux.
    lacroix p
    lacroix p

    20 abonnés 169 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 novembre 2017
    Haynes parvient presque au but ; tout l’art de ce genre de scénario fait d’ histoires individuelles qui s’entremêlent pour finir par se confondre consiste à suggérer les liens plus que les énoncer. Le musée des merveilles est une suite de très belles scènes certes mais qui produisent plus d’esthétisme que de sens. Résultat, en fin de film à l’heure du dénouement, pour permettre au spectateur de comprendre l’histoire des personnages, un des personnage raconte. Dommage
    cylon86
    cylon86

    2 557 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 novembre 2017
    Habitué des mélos touchants se situant dans le passé ("Loin du Paradis", "Carol"), Todd Haynes revient ici au cinéma en portant à l'écran un roman de Brian Selznick ("Hugo Cabret") que l'auteur a lui-même adapté pour le cinéma. On y retrouve son goût du merveilleux vu à hauteur d'enfants tandis que Haynes y insuffle sa touche mélodramatique, nous faisant croiser le destin de deux enfants sourds à deux époques différentes. Pour que tout se rejoigne à la fin, bien évidemment. Le concept est touchant, la mise en scène soignée mais le film manque un peu de souffle, comme paralysé par ces deux histoires qu'il n'arrive pas vraiment à mêler, peinant à franchement passionner en dépit de la jolie prestations des deux jeunes acteurs et de la superbe partition de Carter Burwell. La dernière partie du film finit par donner du souffle au récit, lui apportant une véritable émotion laissant les larmes venir en dépit de quelques moments prévisibles. Si Haynes reste doué et subtil pour faire naître l'émotion, il manque à ce "Musée des merveilles" un enchantement total et un engagement complet, de ceux qui faisaient de ses précédents films une réussite.
    Padami N.
    Padami N.

    62 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 novembre 2017
    le film est très visuel et esthétique avec peu de dialogue. l'histoire entre les deux époques est assez bien à contée, mais mais les longs silences dégage un certain ennui sur la longueur , dommage.
    au début on s'intéresse aux deux enfants mais rapidement devine le lien entre les deux et une bonne partie du film est moins intéressante
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top