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Hervé A
4 critiques
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1,0
Publiée le 26 décembre 2022
J'aurais dû regarder tous les avis plutôt que de me fier à la note moyenne avant de voir cette bouse, qui m'a fait perdre plus de deux heures et demie de mon temps. Je suis pourtant allé jusqu'au bout en espérant retrouver les sensations du premier film de Kubrick, mais rien! Le fait de se servir des décors et de nous rappeler certaines scènes du film de l'époque avec des acteurs ressemblants ne rattrape rien du tout, on se retrouve avec un objet style film de vampires / zombies que j'exècre au plus haut point ! Je n'ai pas lu le livre de King de 2013, mais si ce film suit la trame du livre, alors on peut dire que King s'est fourvoyé et n'est plus le maître de l'horreur qu'il fut et qui m'a emballé. Et ne parlons pas du réalisateur de cette chose..
Quel sentiment étrange et glaçant de retourner dans l'univers de Shining, une œuvre aussi emblématique dans nos esprits, de part les dissonances que l'on connais entre le livre du king de l'horreur et l'incroyable expérience que proposais Stanley Kubrick. Soyons réaliste, on est loin, très loin de la réalisation du maître, mais cependant il faut accorder à Mike Flanagan de bien belle idées de réalisation qui sont parfois absolument magnifique.
L'histoire quand à elle, nous tiens réellement en haleine sans discontinuité : Dan, devenue adulte est plutôt bien interprété par Evan McGregor, dans cette troublante évolution du personnage mais qui reste en fin de compte, assez logique au vu de ce qu'il à vécu. Son pouvoir ainsi que les zones d'ombres de cette univers détruise tous ce qui le touche de trop près, de la possession et de l'intrusion de l'esprit les rebondissements offre de belles surprises. L'ambiance quand à elle, est bien moins terrifiante que celle de Shining mais distille quelques moments qui nous le rappelle subtilement, tout en nous le faisant oublier (le moment de l'entretien d'embauche est un petit régal sur le destin que choisi Dan à ce moment là) et reste à l'image de Dan qui cherche sans cesse à avancer sans réellement arriver à le faire, tellement tout cet univers le dépasse.
Le personnage atteins finalement une grande sagesse au moment ou il ne ce fuit plus lui même et je me suis vraiment laissé porté par cette suite au point d'occulté le film d'origine avant ce final glaçant. Car oui, si on pense en avoir fini avec le passé, le passé lui, n'en a jamais finis avec nous et quand il revient nous hanter dans une scène finale qui boucle la boucle d'une manière assez fascinante, un sentiment terrible d'impuissance nous envahie.
Doctor Sleep n'est pas la suite du maître du cinéma, mais bien la suite d'une histoire qui se révèle d'autant plus fidèle qu'elle est particulièrement prenante, chaque protagoniste est véritablement hanté par cet univers, dont le pouvoir qui nous dépasse sans cesse résonne tel une malédiction complexe, ou finalement Dan, à peu être choisi la meilleure voie. Bref une très bonne surprise si on ne passe pas son temps à le comparer à son aîné.
Déjà que je ne suis pas un aficionados du film de Stanley Kubrick malgré ses indéniables qualités, cette suite ne m’inspirait rien d’autre que de la curiosité. Plébiscité par Stephen King lui-même, « Doctor Sleep » n’est pas un mauvais film mais je n’ai pas été emballé plus que ça. Plus l’histoire avançait, plus j’avais l’impression de ne voir qu’un hommage appuyé et mal inspiré de « Shinning », le retour à "Overlook" dans la dernière partie en étant la cerise sur le gâteau.
Franchement, j'ai plus aimé ce film que le film de shinning de Stanley Kubrick. Franchement, j'ai adoré l'ambiance très glauque du film (on ose s'en prendre aux enfants et pas avec le dos de la cuillère). Le cadrage et la réalisation sont beaucoup plus souple que le film de Staney (pas de plan toujours milimitrés et coincés), avec cependant quelques références avec des plans bien iconique du premier film. La musique est aussi parfaite, avec un rappel de la célèbre musique du premier film, placée généralement aux moments parfaits. Les acteurs sont dans l'ensemble, même si je crois moins aux méchants de l'histoire, en revanche, on a un McGregor au top de sa forme. Pour les actrices, j'ai d'avantage apprécié la qualité de jeu de l'antagoniste que de la jeune fille que j'ai trouvé très vide. Bref, un vrai kiff à voir et un vrai bon film d'horreur.
Le film dégage vraiment quelque chose, l'ambiance est pesante et prenante, les acteurs jouent très bien et le tout est mystérieux et attrayant. Très bon film que je recommande chaudement.
Un film ponctué de beaucoup trop de longueurs faisant perdre le spectateur. Le casting quant à lui est totalement à côté de la plaque, aucun acteur n'en impose réellement, et les personnages ne sont pas développés. Pour finir le scénario est quasiment absent, on se demande pendant tout le film où l'oeuvre essaie de nous emmener. Un film qui laisse un énorme goût de vide et d'inutilité.
Le film est à la fois une suite au film de Stanley Kubrick et une adaptation personnelle du roman de Stephen King, suite de son roman Shining. Nous sommes bien dans l'univers de Stephen King avec l'ensemble de ses chromos: ses fantômes, ses pouvoirs paranormaux et ses suceurs de vie (vampire et autres, ici une secte qui aspire une substance des gens qu'ils tuent, adultes ou enfants). Ces suceurs de vie rejoignent l'arc narratif de The Shining car ils s'attaquent à une petite fille qui possède un shining, mais extrêmement puissant, qui va la mettre en contact avec Ewan McGregor qui est Danny Torrance le petit garçon du film de Stanley Kubrick. Il est maintenant adulte, alcoolique, paumé, et se retrouve gardien de nuit dans un hôpital. Il s'agit ici de la version longue, de 3h de durée. Le film est riche. Il prend son temps pour développer les personnages et pour les raccrocher à l'histoire de The Shining. Le film n'est pas exempt de scènes gores et horribles, dont le meurtre d'un enfant peu habituel dans le cinéma d'Amérique du Nord. Le cahier des charges d'un film d'horreur "A" est rempli: histoires imparables, metteur en scène rompu à l'exercice, distribution de bons acteurs (tous bons, Ewan McGregor et Rebecca Ferguson en tête), des scènes qui font peur soit par surprise soit par la montée progressive de la tenson. Il est intéressant de considérer le film comme la vision qui peut en avoir un grand studio sur ce qu'est en 2019 un film d'horreur. Un film à voir si l'on est fanatique de Stephen King.
"Doctor Sleep" est un triple pari pour le moins ambitieux. D'abord, il s'agit d'adapter un livre de Stephen King. Ensuite, à l'instar de "2010", il s'agit de pondre la suite d'un classique de Stanley Kubrick. Enfin, il s'agit de réconcilier l'univers de Kubrick et celui de King, l'auteur ayant allègrement clamé qu'il était profondément déçu de l'adaptation de "Shining" par le réalisateur, trop éloignée de son roman. J'avoue n'avoir jamais lu ni "Shining", ni "Doctop Sleep". Et je me moque un peu de la manière dont King est porté à l'écran. Ce qui m'intéresse c'est le résultat final cinématographique, et donc ici plutôt le second pari. Force est de constater que "Doctor Sleep" tient franchement bien la route. On suit Danny, désormais adulte, qui va apprendre à vivre avec son don parapsychologique. D'abord en le supprimant en s'enfonçant dans l'alcool, puis en aidant les autres. Jusqu'à ce qu'il se trouve sur le chemin d'une secte qui chasse les gens comme lui, prenant pour cible une petite fille. Par vraiment un film d'horreur, "Doctor Sleep" est un thriller fantastique aux allures de "X-Men", où s'affrontent des médiums. Le film est bien emballé, avec quelques jolies scènes (les duels paranormaux), et une audace : spoiler: l'infanticide, très rare dans le cinéma américain ! Audace qui permet de rendre les méchants réellement menaçants, avec en tête une Rebecca Ferguson froide et inquiétante à souhait. Face à elle, Kyliegh Curran s'avère convaincante, mais c'est évidemment Ewan McGregor qui se fait remarquer en Danny troublé. C'est d'autant plus important que tout le récit tourne autour de ce personnage. A ce niveau, il est évidemment préférable d'avoir vu le film de Kubrick, celui-ci étant régulièrement convoqué (par bribes dans l'introduction, par avalanches dans le final). C'est d'ailleurs peut-être la raison de l'échec financier du film, les jeunes générations étant moins marquées par le cinéma de Kubrick. Ca ou une durée de 2h30 un peu trop longue pour l'histoire que le film raconte...
shining la suite écrite par stephen king en 2013 enfin en film david cronenberg etait prévu a la réalisation du début du projet l histoire de docteur sleep est inspire par un chat du nom de oscar avec en ewan mc gregor en pleine forme dans l univers de king un film bien angoissant et de suspens le film est produit par akiva goldsman ( da vinci code ) pour un budget de 45 millions de dollars au casting rebecca ferguson ( mission impossible rogue nation fallout ) henry thomas ( E.T. gangs of new york ) une bonne suite tardive de shining
Plus de 30 ans après, Stephen King a décidé de faire une suite à son culte Shining, forcément il a fallu l'adapter au cinéma. La tâche était dur, la comparaison avec l'immense film de Kubrick est obligatoire. Sur ce point on sent qu'il y a, durant la majeure partie du récit, un désir de s'émanciper de l'oeuvre culte du papa de 2001 ou de Orange Mécanique. Elle est citée plusieurs fois forcément, quelques petits easter eggs, quelques références, des musiques et même des scènes retournées ou des retours de personnages, toujours avec des acteurs différents, ce qui est un peu déconcertant. Mais honnêtement jamais cela n'a m'a gêné, jusqu'à ce final assez énervant. Le final est très mitigé. La où depuis le début on voyait que le réal s'ecartait du Shining de Kubrick, malgré quelques réfs comme je l'ai dit, dans cette dernière partie c'est tout le contraire, il le copie vulgairement. Quel intérêt de refaire la scène ou Jack Nickolson à l'époque passait sa tête à travers le porte défoncée à la hache, avec une nouvelle Wendy Torrance couteau à la main. Ou même d'autres petits bouts de scènes avec des acteurs différents que dans le film de 1980. Le retour dans un Overlook sans âme ne fonctionne pas, la passation avec Shining ne fonctionne pas. Les escaliers, l'architecture, les décors, l'échange au bar, tout semble faux. Au contraire d'un Ready Player One un an plus tôt. Je dis mitigé car il y a quand même des moments surprenant, où l'illusion fonctionne, et puis l'action et l'issue ne sont pas mauvaises. C'est vrai que l'intrigue du film n'est pas inintéressante, c'est sympa, trop sympa justement, trop lisse, sans grandes envolés. Cela dit ça doit venir du bouquin qui apparemment n'est pas fou fou. Il y a quand même pas mal de bonnes choses qui permettent de ne pas s'ennuyer malgré la longueur assez conséquentes du métrage. Mike Flanagan prend bien son temps pour placer son cadre et ses personnages, et c'est justifié. On y retrouve Danny Torrance, désormais adulte et surtout alcoolique comme l'était son père à l'époque. Il y a aussi le personnage de Rebecca Ferguson, très mystérieux et envoûtant. J'ai aussi pas mal apprécier le fait qu'on se concentre et qu'on assume faire un pur film fantastique, jamais on ne tombe dans la facilité de se dirigé vers un côté horrifique, qui n'aurait pas eu lieu d'être. On peut même dire que ce n'est pas trop mal filmé, sans fulgurance non plus. C'est vraiment ça le problème de ce film. C'est n'est pas mauvais, ce n'est jamais chiant, mais ce n'est jamais transcendant non plus. Ce qui fait qu'on passe un bon moment devant ce Doctor Sleep, mais il va être oublié quelques jours plus tard, et jamais on ne le reverra.
NE PAS REGARDER LA BANDE-ANNONCE ! Avec quelques notions de The Shinning et pas trop d'attente à part celle de passer un bon moment de cinéma à la fois fantastique et horrifique, on se retrouve plus qu'agréablement surpris par Doctor Sleep. On y retrouve les touches nostalgiques de Kubrick et l'ambiance d'un Stephen King dans un univers plus vaste et moderne que le premier épisode, mais où le scénario s'imbrique intelligemment. Le Director's Cut de 3h ne mérite pas d'être raccourci. Attention encore à cette bande-annonce qui ruine totalement le film et ses surprises !
Film assez fidèle au livre, très bien réalisé. Les acteurs jouent bien. Les fans de Stephen King ne seront pas déçus et les néophytes devraient apprécier aussi.
"Doctor sleep" ou "Docteur split" pour mon accompagnatrice du jour!lol)...suite de "Shining", Danny est devenu adulte alcoolique sans projet...il entre en contact avec "Abra" (cela s'invente pas) une jeune fille avec un puissant pouvoir (shining) qui donne faim a des êtres qui se nourrissent de ceci...une rude bataille sa avoir lieu.
Il est quand même mieux d'avoir vu "Shining" mais même sans on peut voir ce film sans être trop trop perdu.
Le film est au chouia longuet pour se mettre en route mais ensuite la tension monte petit à petit jusqu'au combat final. Jamais simple de retransmette un livre de Stephen King sur grand écran...l'avantage c'est que j'ai pas eu le temps de le lire (et je vais ,donc, pas le lire!lol) mais on comprend vite l'histoire et j'ai adoré le côté "jsuis la gentille mais tu vas déguster ta race!!!!" et bien content de voir ces saloperies dérouiller au vu des horreurs qu'ils font!!! Mc Gregor est très bon comme Ferguson (surtt quand elle se fait avoir!lol) . Bref un bon film sous tension...
Quand on connait l'aversion de Stephen King, l'auteur de Shining, pour l'adaptation au cinéma de Kubrick, imaginer une suite sur grand écran parait illusoire. Le premier film étant un chef d'œuvre du cinéma, on pouvait également craindre de voir l'image du premier film détérioré. Au final, le rendu est déstabilisant mais très bon, fidèle tout en s'émancipant. Il faut d'abord accepter de voir certaines scènes cultes retournées avec de nouveaux acteurs, ce qui peut avoir le don de nous choquer mais cela se justifie pour dire que le film s'inspire du film de Kubrick sans pour autant en faire une suite directe. Fort heureusement, la fin permet au héros de revenir dans cet hôtel abandonné en créant une certaine excitation pour le spectateur adepte de Shining. L'histoire, elle, offre quelque chose de plus fidèle à l'esprit de Stephen King, le shining est vraiment abordé, cet état second permettant tout les fantasmes de magie. On ressent plus que dans le film éponyme, l'esprit torturé de l'auteur à succès et en cela Doctor Sleep est bien différent du film Shining. Les deux films se complètent, chacun avec leurs esprits et leurs styles et si Doctor Sleep n'atteindra jamais la grâce de Shining dans l'histoire du cinéma, il offre tout de même une suite plus qu'honorable.