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Un visiteur
4,0
Publiée le 5 novembre 2019
Superbe film pour tout fan du Shining de Kubrick, ce film nous replonge dans l'univers du cinéaste tout en ayant une fin faisant référence à la vraie fin du livre The Shining de Stephen King. À voir !
Ce film est magnifique,avec des acteurs fantastiques,il ya de tout,du suspens,de la violence du paranormal et pour clôturer le tout de l'indulgence et une grosse dose d'émotion,la durée est un peut longue ,sauf pour les amateurs du genre,seul petit bémol étant la demi-heure ou l'on pourrait se passer de certaine scènes un peut légère avec le survol de la planète,le film en lui même mérite à tout prix d'être vu,l'on passe de la peur et à la fin aux larmes,mais la belle surprise vient à la fin ,et la je dois avouer que mon émotion était à son apogée,Mr Kubrick doit être heureux là haut,et pour nous cela a était un retour de 39 ans en arrière,merci pour ce film.
Parmi les nombreuses choses difficiles à faire (voire même impossibles), il y a adapter Stephen King ou passer derrière Stanley Kubrick. Le premier a rarement été satisfait par les films dérivés de ces romans, et le deuxième s'est chargé de proposer une "trahison" des plus iconiques avec Shining. Presque 40 ans après les faits, le long-métrage de Kubrick reste un monument de la pop culture : on en retrouve des bouts chez Spielberg ou Pixar, on le cite à foison à la télé (Malcolm, South Park, Friends, Les Simpson) et il s'est même vu consacrer un documentaire (Room 237). Bref, je ne pourrais pas affirmer que le film a "tué" le livre, mais ce qui est sûr c'est qu'en termes d'impact et d'héritage sur l'inconscient collectif, il l'a transcendé. De son côté, S. King s'est décidé avec Doctor Sleep à donner une suite à son Shining pour clore l'histoire de Danny Torrance. Malgré l'importance du film, King reste (logiquement) collé aux évènements énoncés dans le précédent roman. Imaginez donc maintenant qu'un réalisateur entende livrer le film réconciliateur et parvienne à offrir une adaptation fidèle du l'ouvrage tout autant qu'une suite respectueuse à l'œuvre de Kubrick. Gros défi pour Mike Flanagan. Et en même temps, le cinéaste est bien placé pour le relever. Sa filmographie compte déjà une adaptation de King, Jessie (approuvée d'ailleurs par ce dernier) et la série The Haunting of Hill House, à base de traumas familiaux et de maison hantée (tiens?). Flanagan était donc tout indiqué puisque ses grandes marottes s'accordent parfaitement avec l'univers du romancier et celui du Shining de Kubrick Force est de constater que le metteur en scène était idéal, puisqu'il ne fait jamais l'erreur d'être trop fidèle à l'un ou à l'autre. Mais juste assez pour respecter la trame du roman tout en y intégrant habilement les éléments du film. C'est un équilibre délicat tenu pendant les 2h30, et une réussite inespérée tant les risques étaient élevés. Mais non, Flanagan (également auteur du script) ne se vautre jamais dans la révérence trop appuyée ni la nostalgie désuète. Quand les souvenirs du film Shining apparaissent, ce n'est jamais gratuit puisqu'ils traduisent les tourments de son héros ainsi que son évolution. Et à ce titre, le grand final est un pur moment de bonheur, d'un point de vue dramaturgique. Un hommage grandiose, d'une élégance incroyable et qui s'intègre naturellement au film. Bien avant ça, le réalisateur aura eu tout le temps d'affirmer son identité. Plusieurs scènes (Bradley Trevor, les projections astrales de Rose) sont tout bonnement éblouissantes de maîtrise (ces plans inclinés, magnifiques), et tout concourt à créer une ambiance résolument noire et raisonnablement oppressante. spoiler: Je salue d'ailleurs le bon sens de Flanagan qui s'est refusé à utiliser les effets visuels pour recréer les acteurs du film original.
Dans le rôle-titre, Ewan McGregor se montre une fois de plus irréprochable. Par la sobriété de son jeu, il parvient facilement à susciter l'identification tout en conférant une douleur perceptible jusque dans ses regards. La star du film demeure cependant Rebecca Ferguson qui campe une Rose The Hat réjouissante de vilénie et de charme. À chacune de ses apparitions, elle diffuse un savoureux poison et propulse tout le film. Tout le reste du casting est aux petits oignons (Kyliegh Curran, Cliff Curtis ou Zahn McClarnon). C'était à prévoir, mais Doctor Sleep n'aura pas les mêmes honneurs que son illustre prédécesseur au cinéma. Sa faiblesse était en partie prévisible puisqu'elle était également la faiblesse du roman, à savoir l'axe narratif concentré sur Abra. Il n'a rien de honteux en lui-même, mais il ne cadre jamais complètement avec le cœur du livre et donc du film (le combat de Dan contre ses démons). Malheureusement, il en occupe une partie... Sur le papier, c'était déjà un problème. Et le film tend à le démontrer indiscutablement. C'est curieusement lors de sa dernière partie que ce point faible devient évident. L'arc centré sur Abra aurait peut-être pu faire l'objet d'une trahison plus importante, en le laissant plus en périphérie ou en le concentrant sur un duel opposant simplement Danny à Rose. Doctor Sleep est un film de Mike Flanagan, tout simplement. Pas vraiment une adaptation du roman de S. King, pas vraiment la suite du Shining de Kubrick. Dans ses forces jusque dans ses faiblesses, le film offre un joli pont reliant les deux univers.
Super suite de shining. Bonne idées sacré Stephen King. Le choix des acteurs est top et la mise en scène nous tient en tout au long de l'histoire. Même les temps plus lents ne sont pas gênants. Super
En tant que fana de Kubrick j’ai SHINING en DVD, le roman de poche, une carte postale je crois mais c’est surtout pour Ewan mcGregor dont je suis / collectionne toute la filmo depuis 1997 que j’ai été voir la suite de Shining 39ans après ! 1an après Jean-Christophe et Winnie joli film trop mielleux qui avait fait un gros bide…
Sortie bien trouvée pour Halloween car c’est un vrai film d’horreur gore mais la durée de 2h35 est beaucoup trop longue et va décourager des familles : nous étions 5 seulement dans la salle ! mcGregor a là un des plus beaux rôles de sa carrière et ajouter une pépite à son CV et alors que dire lorsqu’on voit l’hôtel de Shining entièrement reconstitué ainsi que le fameux labyrinthe renaitront ! La fin est époustouflante et bouleversante…. Ce film est diabolique et que dire de la sublime actrice qui joue Rose la gourou infernale ! Henry Thomas.le petite garçon de E.T. dont je suis fan depuis 1983 joue une courte scène en Jack Torrance où j’ai eu du mal à le reconnaître !
Super film rendant hommage à shining premier du nom . Même si il y a de nombreux défauts globalement le film est vraiment très appréciable. La première et dernière heure sont Excellentes la demi heure entre semble durée des heures .
Ps spole :
La partie à l'hôtel nous rappelle shining c'est vraiment la meilleure partie du film
Après le chef-d'oeuvre incontournable de Kubrick "Shining", ce "Doctor Sleep" est une suite pleine de fantaisie et d'inventivité. A la fois prenant et vraiment angoissant, le réalisateur Flanagan arrive a injecter sa patte, ce qui donne quelque chose de vraiment intrigant et fascinant dans son mélange de fantastique et pure horreur. Sans être un monument, "Doctor Sleep" est une excellente suite plus qu'honorable ayant sa propre identité. C'est du très bon.
Mike Flanagan confirme encore une fois qu'il est un bon faiseur qui comprend le genre du fantastique, et le voir s'attaquer à une œuvre de King après son film Jessie fait plaisir.
Sauf que cette œuvre n'est pas laquelle, car Doctor Sleep étant la suite de Shining, son adaptation traine donc une intrigue mollassonne héritée du roman de base, aux antipodes de la richesse horrifique et psychologique du séjour des Torrance à l'Overlook.
D'entrée de jeu la filiation avec le film de Kubrick se fait (ainsi que pour tout le climax), entre hommage appuyé, clin d'oeil balourd, bonne utilisation de lieux emblématiques ou bien recréation de séquences du film de 1980 (sans atteindre le degré de perfection des mêmes séquences dans Ready Player One, chose plutôt cocasse).
Doctor Sleep est surtout meilleur lorsqu'il trouve sa propre voix, c'est-à-dire en se concentrant sur un Danny Torrance fuyant les fantômes du passé et l'alcoolisme, se retrouvant à protéger Abra Stone (une jeune fille dotée elle aussi du Shining) face à la secte du Nœud Vrai, des individus en quête d'immortalité traquant les enfants doués de pouvoirs psychiques.
Si le récit (encore une fois héritée du roman) est facile, ne dévie jamais réellement de son chemin tracé, Flanagan arrive par petites touches tout au long des 2h30 à complètement faire exister des personnages divers et incarnés, et insuffler quelques réflexions bienvenues sur le deuil et le trauma (une composante majeure de sa filmographie). C'est dans ces bulles adjacentes au récit que le film trouve sa voix et de la consistance.
Ewan McGregor se glisse sans mal dans les bottes de Danny Torrance, et son duo avec la jeune Kylieh Curran fonctionne très bien (à l'image du jeune Danny et Dick Hallorran du film de Kubrick, sans atteindre le même degré de connivence).
La belle et talentueuse Rebecca Ferguson prouve encore son talent en Rose O'hara, la leader charismatique du culte d'assassins, tant elle vole la vedette à chacune de ses apparitions (mention spéciale à Zahn McClaron de Fargo et Westworld en homme de main).
Le tout aurait pu virer à la série Z sans un minimum de talent, mais le tout fonctionne à ce niveau, avec par ailleurs quelques idées de mise en scène liées au Shining plutot bienvenues, bien que rares.
Flanagan retrouve également les frères Newton à l'OST, réhaussant pas mal de scènes avec un tempo omniprésent créant un climat d'urgence.
Malgré tout cela, difficile de passer à côté de l'appel du pied de Shining, souvent dans l'hommage et la réutilisation de séquences ou lieux mythiques sans réelle justification scénaristique. De plus, inutile de voir en Doctor Sleep un digne héritier, l'horrifique et
le caractère anxiogène d'antan n'étant à aucun moment présent ici, pour un récit fantastique lorgnant parfois vers la série B et l'épouvante.
Heureusement, le tout est bien emballé (Michael Fimognari, le directeur de la photographie de The Haunting of Hill House, est de nouveau présent à bord avec ses visuels bleutés teintés de vert), interprété et intéressant à suivre.
Et pour adapter Doctor Sleep et le rehausser de la sorte, c'est déjà une réussite, à défaut d'un triomphe.