Lent et sombre, racontant une histoire de rivalités claniques qui nous échappe si l'on n'est pas un fan de la Norvège médiévale, Last King (Birkebeinerne en norvégien) suit un schéma classique, sans trop de moyens mais réalisé en décors extérieurs naturels, ce qui est un régal pour les fondus de paysages du Grand Nord, même si la scène de l'aurore boréale à l'air un peu toc.
Tout comme dans Le Passeur (Ofelas), première réalisation de Nils Gaup, le ski nordique est à l'honneur, ce qui apporte un plus à l'imaginaire héroïque, à travers des courses poursuites dans la neige, la tempête, les montagnes et la glace, ancêtres de la Birkebeinerrennet, équivalent scandinave du marathon en termes de mémoire. La dernière bataille est d'ailleurs magnifique, même si un peu courte.
Au niveau des acteurs, c'est un plaisir de retrouver Kristofer Hivju, qui jouait un très attachant Tormund dans GoT, Thorbjørn Harr, le fadasse jarl Borg de Vikings et Thea Sofie Loch Næss, la fabuleuse sorcière Skade de Last Kingdom (exceptionnelle série, j'insiste).