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    La Mécanique de l'ombre
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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 janvier 2017
    un film d'espionnage français ça ne court pas les rues mais il faut avouer qu' il est extrêmement bien fait: le suspens est au rendez-vous et il est mis en valeur par un Cluzet simple mais efficace!
    Benito G
    Benito G

    621 abonnés 3 161 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 janvier 2017
    Nous voici devant un film relativement intense ou François C. (même si les autres jouent convenablement) y interprète avec la sobriété que l'on peut lui notifier. LE rouage global est fragile et passif ; dans un système ou tout cela est exploité jusqu'au bout ; sans aucune gène morale (mais sans que cela ne prote préjudice vis à vis du public). Jusqu’au jour où ce petit gars sans histoires découvre in extremis son instinct de survie, qui ne lui servira pas personnellement mais qui lui permettra de racheter un peu d'honneur ; qu'il a pu perdre auparavant. La Mécanique de l’ombre appartient donc ainsi à ces films de genre français qui sont solides et redoutables et qui sans en faire des tonnes ; ne prétendent pas que l'on ait fasse à un chef d'oeuvre (même si le but n'était directement pas celui-ci). A la place, il utilise une histoire à l'efficacité prenante et à un début ; une mise en route ; assez "rapide" (je me comprends. Enfin le temps que chacun prennent ses marques). Pour le coup le scénario, même si il va se "mélanger" indirectement à d'autres films ; s'avère assez original (surtout pour un film made in French^^). Un film qui est une première pour le réalisateur, arrive à nous faire douter ; que l'on ait vraiment fasse à son premier film (ne portant pas de signes distinctifs) et nous offre un récit avec une souveraineté bluffante (même si il respecte les règles d'un suspens de base ; mais de façon bien mener. Pour le ton du film, on sent un sang froid à tout épreuve (mettant le spectateur dans une condition autre). Et plus on avance, plus cela devient abracadantesque et plus le personnage avance ; plus il se retrouve embrigader dans quelques choses qu'il ne maîtrise plus que difficilement. Ajoutons à cela, un jeu de François C. tout en nuance du en partie à son passé (sans vouloir spoiler^^). sa tragédie, le laisse pourtant noble et révèle un homme insignifiant ; ou l'on observe cela en "direct" (sans doute pour appuyer un peu sa prestation). avec une intrigue d'espionnage assez haletante (même si on est à des lieux d'un James B. ou autre film d' espionnage. Le film ne le décrit d'ailleurs pas comme tel. C'est un peu comme si on assisté à un jeu de piste^^, avec un scénario ou se dégage peu de faille. Alors que "les cartes " sont redistribuées plusieurs fois (sans que l'on sache à quoi s'en tenir et qui aurait pu amener une ligne conductrice trop linéaire (même si l'ambiguité de chacun reste intact jusqu'à la fin (mais pour cela, c'était relativement prévisible). Ce qui ne veut pas dire que le protagoniste participerait activement et volontairement au montage du complot, puisque aucun élément de l’intrigue ne le laisse supposer, mais qu’absolument personne ne tient réellement les ficelles dans le monde "globalisé" de chacun. Ou chacun des personnages n’est désormais qu’un rouage hautement dispensable. Pour conclure, c’est du cinéma de genre comme nous l’aimons (quant c'est bien fait) que nous propose ce premier film tout à fait réussi (qui pourrait se frotter à certains films US) ! La Mécanique de l’ombre explore avec adresse les abîmes fonctionnel jusqu’au nihilisme, et aux décors urbains. Faisant cela simultanément, dans un univers impressionnants et inquiétants. C’est néanmoins le jeu de François Cluzet qui nous a le plus subjugués ici (même si l'on sait qu'il arrive toujours à s'adapter au prestation qu'on lui propose), grâce à sa capacité jamais prise en défaut de conférer de l’humanité à un homme (vivant pourtant émotionnellement retiré de tout^^). Bref, une agréable surprise ou je n'attendais rien ; mais ou seulement l'AVP et une entrée gratuite m'on laissé tenter. Restant une production française, le film réussit son pari et l'on commence à sentir que les films français peuvent faire des films presque à la hauteur des films Américains. Perso, je n'aurais pas cru ; apprécier et finalement j'ai passé un bon moment (enfin avec François C. , cela joue quand même ; quoiqu'on en dise ; un rôle important tant pour lui que pour le spectateur qui visionne le film. Original, quelques jeux de pistes... Et une bonne surprise.
    Tristan M
    Tristan M

    13 abonnés 39 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 janvier 2017
    L'année 2017 continue sur sa lancée en nous proposant plusieurs films,dans des registres différents.La mécanique de l'ombre lui,est un thriller réalisé par Thomas Kruithof avec au casting : François Cluzet,Denis Podalydès et Sami Bouajila.

    L'histoire : Duval subit un burn-out.Il restera ainsi 2 ans au chômage,jusqu'au jour où m.Clément,patron d'une entreprise,lui propose une offre d'emploi.Ce nouveau travail consiste à retranscrire des écoutes téléphoniques. Duval ne se pose pas de questions : il accepte ce nouveau travail,afin de reprendre goût à la vie.Mais il est loin de se douter de la finalité de cette entreprise...

    Vu en avant-première,la mécanique de l'ombre m'a fait beaucoup de bien !!! En effet à l'heure actuelle,les plus grands succès au box office français sont des pseudos comédies (Aladin ou les autres films avec Dany Boon).Et en ce début du mois de janvier arrive un film français,avec une affiche intrigante et un casting vraiment très bon.Pourquoi pas ? Puis je visionne la bande annonce et décide d'aller de le voir....et c'était très bien ! La salle entière a applaudi et moi aussi pour le coup !!

    Pour son tout premier long-métrage,Thomas Kruithof nous offre un thriller,avec un casting qui donne envie.Mention spéciale à François Cluzet,incroyable de justesse dans ce film noir.On ressent vraiment les émotions de son personnage.On est perdu,on a peur,on est déconcerté..Vraiment bien fait ! Le film a sa propre ambiance et c'est ce qui fait la réussite du film.Accompagné d'une musique sombre et angoissante (bravo à Grégoire Auger,compositeur du film),le film m'a happé.Certes le film prend son temps et est un peu long à démarrer,mais ensuite c'est un pur plaisir !! L'histoire est intéressante,le thème du film est d'actualité en plus spoiler: (écoutes téléphoniques
    ).

    Conclusion : La mécanique de l'ombre est un film français ambitieux et réussi.C'est avec ce film que j'ai envie de croire au cinéma français ! Bravo au réalisateur,pour un premier film,c'est bien fait j'ai hâte de voir son prochain film ! Allez voir la mécanique de l'ombre et reprenez confiance au cinéma français,ça fait du bien de voir un bon film français au cinéma.Bonne séance à tous.
    extremalpha88
    extremalpha88

    1 abonné 13 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 janvier 2017
    Film vu lors d'une avant-première avec la présence des acteurs, je l'ai trouvé sympa mais sans plus. Je me suis un peu ennuyé durant la projection. Ce n'est pour ma part pas le meilleur film de François CLUZET et loin de là!!! L'intrigue est très lente et spoiler: la fin donne l'impression d'être bâclé, beaucoup trop simple à mon goût
    Par contre je lui ai mis trois étoiles car je trouve la bande son sublime et heureusement quelle est là car le film est ennuyeux.
    Sébastien T
    Sébastien T

    15 abonnés 51 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 décembre 2016
    Une histoire sombre qui nous amène dans les coulisses de l'Etat, en pleine phase avec l'actualité. Non seulement bien tournée, bien joué, les quelques petites invraisemblances sont contrebalancées par le réalisme de l'histoire. On ne perd pas de temps avec l'accessoire, une jolie habileté nous donne la main tout au long de l'intrigue. Thomas KRUITHOF signe un très bon premier film, qui a bien des égards a de l'épaisseur. Vu en avant-première à Rennes le 15 décembre, en présence après séance du réalisateur et de l'acteur principal, convainquant au possible, comme il l'est toujours.
    Le film d'Ariane
    Le film d'Ariane

    68 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 janvier 2017
    Le premier film de Thomas Kruithof, également auteur du scénario, est très ambitieux pour un coup d’essai, a fortiori quand il s’agit d’emprunter les codes du genre, le thriller d’espionnage en l’occurrence. Duval est toujours au chômage, deux ans après un « burn-out » qui l’a mis à genoux. Membre des Alcooliques Anonymes, il y fait la rencontre de Sara, une femme fragile à laquelle il s’attache. Un jour, il est contacté par un homme d’affaire énigmatique qui lui propose un job simple en apparence et bien payé : retranscrire à la machine des écoutes téléphoniques. Financièrement vulnérable, il accepte la mission sans trop se poser de questions. Mais très vite, effrayé par le contenu des bandes, il se rétracte. Trop tard. Il en sait déjà trop… Cette immersion dans le monde opaque et souterrain des services secrets est diablement efficace. On devine à quel point cet imbroglio géopolitique a pris sa source dans des affaires loin d’être fantasmées et ne sort pas complètement de l’imagination de Kruithof. C’est d’ailleurs ce qui contribue à rendre le film aussi glaçant. Manipulation, obsession du secret, paranoïa, infiltration, menace, les coulisses du système et du pouvoir font peur à voir en même temps qu’elles captivent. Mais ce qui fascine encore plus, c’est la performance tout en intériorité de François Cluzet, extraordinaire en employé solitaire, fébrile, taiseux et obéissant jusqu’à un certain point. Denis Podalydès est également fantastique dans un total contre-emploi. La mise en scène impressionne par l’attention portée aux décors (étouffants, gris, austères, confinés), à la musique de Grégoire Auger (subtilement flippante) et au rythme de l’image (des plans fixes, des inserts millimétrés). Les amateurs de suspens vont adorer. Les autres aussi.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 9 janvier 2017
    Avec une intrigue finement ciselée et un casting remarquable, La Mécanique de l'ombre est un premier essai transformé haut la main par Thomas Kruithof. Dans la droite lignée de La Taupe, c'est l'occasion de découvrir l'un des meilleurs thrillers français de ces dernières années.

    Très soigné et parfaitement maitrisé de bout en bout, nous sommes pris à la gorge de ce film en même temps que Duval (François Cluzet). J'avais été déçu par Iris de Jalil Lespert, je dois avouer que j'ai adoré La mécanique de l'ombre qui offre une confrontation excellente entre Denis Podalydès et François Cluzet.
    BeatJunky
    BeatJunky

    135 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 mai 2017
    Un bon thriller à la française pt etre : Scenario assez simple et efficace grâce à une mise en scène classique mais efficace car elle place idéalement le spectateur dans la situation angoissante de cet employé lambda impeccablement interprété par Francois Cluzet qui porte le film presque à lui tout seul.... Polydades et Bouajila eux sont beaucoup moins sollicités malgré leur rôle important dans cette histoire de complot et de manipulation politique qui colle parfaitement avec ce que l'on peut vivre de nos jours dans nos sociétés où la corruption, la manipulation sont monnaie courante et certainement bien plus qu'on ne le pense... Dommage que ce ne soit pas un peu plus développé, un peu plus creusé quand même, j'en suis ressorti un peu frustré, avec l'envie d'en savoir plus mais peut être est ce mieux ainsi... Pt être d'ailleurs que c'est un choix de Thomas Kruithof pour éviter de tomber dans l'excès et parte dans tous les sens à l'américaine ?!?! Au moins, l'histoire tient debout et laisse au spectateur le soin d'imaginer toutes les magouilles qu'il peut/pourrait y avoir derrière....
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 novembre 2016
    Contre-espionnage, barbouzes, officines secrètes : le réalisateur Thomas Kruithof reprend toute l’ambiance du thriller politique. Son film La mécanique de l’ombre , présenté en avant-première au festival Cinemed, a l’originalité d’aborder cet univers nébuleux avec les yeux d’un homme ordinaire. Duval, interprété par François Cluzet, subit une longue période de chômage. Cet austère comptable est enfermé dans sa routine mais trouve finalement un boulot pour une mystérieuse agence dirigée par un certain Monsieur Clément (Denis Podalydès). Il doit se contenter de retranscrire des enregistrements sans poser de question. Mais Duval se trouve rapidement pris dans un engrenage où il est le maillon d’une chaîne qui oppose différents acteurs au sommet de l’Etat.

    Un homme ordinaire qui bascule

    « Le film part de l’idée d’un personnage qui fait un travail laborieux mais dont la trajectoire évolue progressivement », indique Thomas Kruithof. L’univers des renseignements des services secrets n’est pas décrit depuis les hautes sphères de l’Etat et de la police. Le spectateur peut rapidement s’identifier à ce personnage ordinaire. « Je voulais raconter cette histoire du point de vue d’un individu au bas de l’échelle », précise Thomas Kruithof. Ce personnage mutique est incarné par François Cluzet idéal pour jouer ce rôle. « Je savais qu’il saurait plonger dans la part sombre et lâche du personnage, tout en essayant de l’humaniser », justifie Thomas Kruithof.

    Le cinéaste articule à l’écran un univers opaque: il n’y a pas de fichiers numériques comme dans l’affaire Snowden. Les enregistrements sont fait de bobines, retranscrits à la machine à écrire et les informations « Secret défense » sont écrites dans de simples carnets. Thomas Kruithof ne s’appuie pas sur une documentation importante pour concevoir son film. De toute manière, les espions sont par définition peu bavards sur leur activité actuelle ou passée comme l’illustre le personnage de Monsieur Clément, incarné par un Denis Podalydès glaçant.

    Un thriller politique bien filmé

    Mais La mécanique de l’ombre s’inspire de tout un imaginaire populaire. « Mon école, c’est de regarder les films. Je lis aussi la littérature de John Le Carré et je m’inspire des films américains paranos des années 1970 », précise Thomas Kruithof. Il a d’ailleurs intériorisé tous les codes du film noir et retranscrit son atmosphère spécifique en montrant les officines politiques et leurs relations avec les services secrets. Sans sombrer dans une théorie du complot, le film tourné en partie dans la grisaille de Molenbeek met en lumière des individus aux desseins mystérieux.

    La photographie est soignée, les plans cadrent sur une architecture brutale, aux lignes de béton immenses qui accentuent le sentiment de perte de repères. Simon Abkarian et Sami Bouajila excellent, le premier dans un registre qui est le sien, le second dans un rôle inattendu et formidable de commandant à la DGSI.

    Dans la tradition du thriller politique, La mécanique de l’ombre reprend également le regard critique sur la société démocratique. La surveillance et le contrôle de la population restent au cœur du film. Les libertés individuelles n’existent guère quand est invoquée la « raison d’Etat ». Le film évoque surtout une classe dirigeante totalement déconnectée du reste de la société où les chefs défendent leurs propres intérêts, prêts à tout pour conserver leur pouvoir.
    tony-76
    tony-76

    1 037 abonnés 1 410 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 mai 2017
    Pour son premier film, Thomas Kruithof confirme l'originalité d'un nouveau cinéma français ! La mécanique de l'ombre est un film à suspense haletant de bout en bout. En effet la première demi-heure, impressionnante de rigueur créer une véritable tension psychologique et atmosphérique. Elle en impose en manipulant tout sur son passage, surtout qu'elle est plutôt rare dans l'univers français... On se sent parfois dans les grands thrillers paranoïaques des années 70 ! Dès qu'un personnage secondaire fait son apparition (Simon Abkarian), le récit accumule les rebondissements de manière intelligente. Pas étonnant que le coscénariste Yann Gozlan soit de la partie ! Il nous avait fait, Un homme idéal très prenant avec Pierre Niney (le remake de Plein soleil). Le réalisateur montre un certain talent derrière la caméra : une mise en scène élégante en respectant les codes de couleurs sur - le beige et le marron - une trame sonore angoissante et des comédiens qui font le travail. On y retrouve un François Cluzet impeccable en ancien comptable qui se retrouve mêlé à une sombre affaire d'espionnage. L'acteur est toujours très juste dans ce genre de registre comme dans ses précédents films - Ne le dis à personne, 11.6. Denis Podalydès change de rôle et c'est tant mieux, Sami Bouajila en flic vertueux fait une honnête prestation. Il est néanmoins pénible que spoiler: le dernier acte soit vite expédié et qu'une histoire d'amourette est dans cette histoire...
    En conclusion, La mécanique de l'ombre est un thriller glaçant, dont les amateurs de films à suspense apprécieront la maîtrise. Le plaisir est coupable !
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