Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Philippe G.
123 abonnés
509 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 13 janvier 2018
Le film, de type paranoïaque, est très bien maîtrisé la première demi heure. Hélas après, c'est un peu moins bien. Et la fin déçoit beaucoup par sa banalité, faisant baisser au final la note. À signaler : le d'habitude pachydermique Cluzet joue très bien ici.
Très bon film ! nous sommes dans l'angoisse et le suspens du début à la fin !! très bon jeu d'acteurs également , et remarquable pour un film Français ! à voir absolument . le film porte bien son nom . Pour conclure ce n'est qu'une partie de ce que nous pouvons savoir .......
J'attendais pas mal de choses de ce thriller à la belle affiche. Le fait est que les acteurs sont bons. Denis Podalydes inquiétant de froideur et d'assurance, Sami Bouajila portant bien le rôle d'officier de la DGSI, et François Cluzet en pékin dépassé par le monde dans lequel il se retrouve embringué sans le savoir. Côté scénario, plusieurs pistes inabouties, une fin un peu bizarre qui laisse sur sa faim et des interrogations, sur fond de campagne électorale et de libration d'otages. En gros, on a l'impression que l'histoire surfe sur les rumeurs d'écoutes, de campagne etc, un peu par facilité, sans vraiment creuser. SUr le déroulement, c'est lent et ennuyeux à la longue. Il faut arrêter de placer François Cluzet en position de pauvre gars hébété qui cherche à sortir de la mélasse.
J'ai vu un film... où la paranoïa joue à plein... C'est un thriller d'une qualité inouïe, captivant, lequel parle des menaces de notre monde et des manipulations pour garder et conserver le pouvoir... Tout est machiavélique, piégeux, oppressant. La réalisation, nerveuse et au cordeau, donne une impression sale d'un cauchemar kafkaïen en train de se dérouler devant nous... sans que l'on puisse y faire qq chose. On souffre avec François Cluzet qui est incroyable dans son jeu, dans sa finesse, ses émotions... Denis Podalydès, Sami Bouajila et Simon Abkarian donnent du corps à ce film également. Quant aux décors, à l'ambiance, aux vêtements, on plonge dans un film sombre, aux contours flous. La dépression nous guette...
Rare de voir le cinéma français s'intéresser à la politique, précisément ici les spoiler: (très) basses manœuvres dans le cadre d'une course (plus ou moins) fictive à l'élection présidentielle . Pour son premier film, Thomas Kruithof fait preuve d'une belle maîtrise, sa mise en scène volontiers paranoïaque et la tension qui se dégage régulièrement du récit faisant leur effet. Il y a une réelle volonté de notre part à connaître les tenants et aboutissants de cette histoire, cette galerie de figures quasi-kafkaïennes (notamment un bon Denis Podalydès) l'étau se resserrant inexorablement autour du héros faisant également leur effet. Dommage qu'après s'être autant appliqué sur ces aspects, l'œuvre n'ait pas consacré plus de temps à son scénario, parfois vraiment confus sur certains points importants et les motivations de plusieurs personnages, d'autant que si on s'intéresse au sort du héros, il aurait certainement pu être plus attachant. Mais bon, à défaut d'être totalement abouti, ce thriller « made in France » a une certaine allure, n'en fait pas trop et dévoile non sans habileté les basses œuvres de la politique hexagonale, s'inspirant du meilleur du cinéma américain sans pour autant le singer : une bonne surprise.
Le cinéma français se porte bien. C'est en tout cas la constatation que l'on peut faire récemment alors que de jeunes cinéastes décident de sortir des sentiers battus d'un cinéma souvent étriqué qui évite le genre depuis plusieurs années. Dans le registre du thriller, on repense encore à "Irréprochable" et sa glaçante Marina Foïs. Avec "La mécanique de l'ombre", premier film de Thomas Kruithof, on plonge dans le thriller d'espionnage façon années 70 avec la paranoïa qui va avec. L'idée de départ est simple : Duval (François Cluzet, tout en intériorité et en intensité) est un homme simple qui a fait un burn-out il y a deux ans. Depuis il n'a plus travaillé. Lessivé mais décidé à remonter la pente, il se voit contacté par un mystérieux homme d'affaires pour une offre d'emploi. Ce travail, bien rémunéré et avec des horaires fixes, semble convenir à Duval qui cherche désespérément un cadre dans lequel il pourrait enfin se poser. Le voilà donc qui passe ses journées à retranscrire des écoutes téléphoniques à la machine à écrire et la routine s'installe. Mais pas pour longtemps...
Monsieur Duval n’arrive plus à dormir, il a un poids continuel dans le ventre suite à une dépression dans l’alcool. Voici un mois que Monsieur Duval ne boit plus, mais deux ans qu’il est au chômage après un burn-out. Cet homme est joué par un François Cluzet calme qui va délivrer une prestation intérieure plutôt que ses habituels rôles de vieux râleur et ça fait du bien. En face de lui, Denis Padalydès, dans une tenue physique et psychique stable et une posture parfaite joue ce recruteur inconnu qui offre un travail au personnage de Cluzet. Monsieur Duval doit se rendre tous les jours dans un appartement de 9h à 18h en veillant bien à ouvrir et fermer les rideaux, ne pas fumer et être le plus discret possible. Lors de ses journées, il doit retranscrire des écoutes téléphoniques sur une machine à écrire. Mais autant dire que cet homme sans histoire qui passe ses temps libres entre ses puzzles et ses réunions d’alcooliques s’est mis dans une situation des plus dangereuses. Le voici désormais au milieu d’un complot politique sidérant. Sami Bouajila fait alors son arrivée en fonctionnaire de la Sécurité Publique. A qui Duval va pouvoir accorder sa confiance dans cette affaire de corruption et de magouilles électorales ? La Mécanique de l’ombre est un polar brillamment mené qui nous tient en haleine à chaque seconde. La réalisation nous impose une paranoïa grâce à une intrigue qui en a dans le ventre et qui se conclue à la perfection. Avec La Mécanique de l’ombre, le thriller français n’a rien à envier à son concurrent américain. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Nous voici devant un film relativement intense ou François C. (même si les autres jouent convenablement) y interprète avec la sobriété que l'on peut lui notifier. LE rouage global est fragile et passif ; dans un système ou tout cela est exploité jusqu'au bout ; sans aucune gène morale (mais sans que cela ne prote préjudice vis à vis du public). Jusqu’au jour où ce petit gars sans histoires découvre in extremis son instinct de survie, qui ne lui servira pas personnellement mais qui lui permettra de racheter un peu d'honneur ; qu'il a pu perdre auparavant. La Mécanique de l’ombre appartient donc ainsi à ces films de genre français qui sont solides et redoutables et qui sans en faire des tonnes ; ne prétendent pas que l'on ait fasse à un chef d'oeuvre (même si le but n'était directement pas celui-ci). A la place, il utilise une histoire à l'efficacité prenante et à un début ; une mise en route ; assez "rapide" (je me comprends. Enfin le temps que chacun prennent ses marques). Pour le coup le scénario, même si il va se "mélanger" indirectement à d'autres films ; s'avère assez original (surtout pour un film made in French^^). Un film qui est une première pour le réalisateur, arrive à nous faire douter ; que l'on ait vraiment fasse à son premier film (ne portant pas de signes distinctifs) et nous offre un récit avec une souveraineté bluffante (même si il respecte les règles d'un suspens de base ; mais de façon bien mener. Pour le ton du film, on sent un sang froid à tout épreuve (mettant le spectateur dans une condition autre). Et plus on avance, plus cela devient abracadantesque et plus le personnage avance ; plus il se retrouve embrigader dans quelques choses qu'il ne maîtrise plus que difficilement. Ajoutons à cela, un jeu de François C. tout en nuance du en partie à son passé (sans vouloir spoiler^^). sa tragédie, le laisse pourtant noble et révèle un homme insignifiant ; ou l'on observe cela en "direct" (sans doute pour appuyer un peu sa prestation). avec une intrigue d'espionnage assez haletante (même si on est à des lieux d'un James B. ou autre film d' espionnage. Le film ne le décrit d'ailleurs pas comme tel. C'est un peu comme si on assisté à un jeu de piste^^, avec un scénario ou se dégage peu de faille. Alors que "les cartes " sont redistribuées plusieurs fois (sans que l'on sache à quoi s'en tenir et qui aurait pu amener une ligne conductrice trop linéaire (même si l'ambiguité de chacun reste intact jusqu'à la fin (mais pour cela, c'était relativement prévisible). Ce qui ne veut pas dire que le protagoniste participerait activement et volontairement au montage du complot, puisque aucun élément de l’intrigue ne le laisse supposer, mais qu’absolument personne ne tient réellement les ficelles dans le monde "globalisé" de chacun. Ou chacun des personnages n’est désormais qu’un rouage hautement dispensable. Pour conclure, c’est du cinéma de genre comme nous l’aimons (quant c'est bien fait) que nous propose ce premier film tout à fait réussi (qui pourrait se frotter à certains films US) ! La Mécanique de l’ombre explore avec adresse les abîmes fonctionnel jusqu’au nihilisme, et aux décors urbains. Faisant cela simultanément, dans un univers impressionnants et inquiétants. C’est néanmoins le jeu de François Cluzet qui nous a le plus subjugués ici (même si l'on sait qu'il arrive toujours à s'adapter au prestation qu'on lui propose), grâce à sa capacité jamais prise en défaut de conférer de l’humanité à un homme (vivant pourtant émotionnellement retiré de tout^^). Bref, une agréable surprise ou je n'attendais rien ; mais ou seulement l'AVP et une entrée gratuite m'on laissé tenter. Restant une production française, le film réussit son pari et l'on commence à sentir que les films français peuvent faire des films presque à la hauteur des films Américains. Perso, je n'aurais pas cru ; apprécier et finalement j'ai passé un bon moment (enfin avec François C. , cela joue quand même ; quoiqu'on en dise ; un rôle important tant pour lui que pour le spectateur qui visionne le film. Original, quelques jeux de pistes... Et une bonne surprise.
Un thriller honnête à l'atmosphère oppressante avec un Cluzet impeccable. Dommage que le scénario soit si opaque. Toute la tension accumulée durant la première heure s'évapore avec cette complexité inutile qui cache peut-être un manque d'idées...
Thriller d'espionnage politique sombre et captivant. La réalisation est efficace et la mécanique de ce machiavélisme monte crescendo. La fin est moins crédible. François CLUZET est, comme toujours, imperccable.
Pour un premier film, c'est très réussi. Nous voici dans un film d'espionnage, emmené par François Cluzet qui se retrouve pris au piège dans une spirale infernale. L'histoire tient en haleine du début à la fin, et on assiste à un énorme complot politique par le biais d'un homme qui n'a rien demandé et qui comptait juste trouver un travail. Le ton du film se veut lent mais reste prenant et mystérieux tout le long. Petite surprise française qui s'apprécie bien en ce début d'année.
Un film avec une ambiance oppressante porté par François CLUZET qui est parfait comme toujours et par une BO angoissante. Une histoire prenante dés les premiers instants; Suspens garanti un très bon film
Si vous êtes à la recherche d'un bon thriller pour ce début d'année, "La Mécanique de l'Ombre" devrait vous combler. En effet le film est assez prenant et haletant. L'histoire est centrée sur un homme au chômage qui a besoin de travailler à tout prix pour retrouver un cadre et une dynamique qui lui manque. Lorsqu'il est engagé par ce mystérieux employeur avec un salaire mirobolant, impossible de refuser. Pourtant il vient de mettre le doigt dans un engrenage dangereux. Le scénario est bien construit et on se prend au jeu. La réalisation est impeccable. Très soignée et stylisée, c'est un véritable plaisir à regarder. François Cluzet est très crédible ainsi que ses partenaires. On regrette un peu la pseudo petite histoire de coeur qui vient ajouter un élément non nécessaire. Un bon thriller qui se laisse regarder facilement.
La mécanique de l’ombre est la façon dont un certain Duval, ex employé modèle, doit retranscrire des écoutes téléphoniques de manière la plus discrète possible. Au service d’un « Clément » énigmatique, il s’acquiert, dans un premier temps, de cette tâche avec sérieux. Bien évidemment, très vite, les choses dérapent et notre héros se retrouve face à de nombreux dilemmes. Le cul entre deux chaises, il ne sait plus vers quel camp il doit se diriger et surtout qui croire. Pendant longtemps le récit tient la route et on est emporté dans les tourments du personnage alors que les jeux de dupes se multiplient. Thomas Kruithof, jeune réalisateur inconnu jusqu’alors, nous propose donc un thriller d’espionnage bien troussé, avec d’excellents interprètes. Mais la mécanique du scénario, qui fonctionne parfaitement pendant un bon moment, finit par se retourner contre le film. En effet, une pseudo intrigue politique vient plomber une histoire jusque-là crédible et captivante. Le final, dans une séquence assez grotesque au cœur d’un stade, parait totalement bâclé. Cette fin, fort décevante, n’occulte pas le fait que ce premier long-métrage est bien rythmé et agréable à suivre. C’est aussi grâce à ce casting en or que le jeune réalisateur a pu constituer pour ce genre de film. Effectivement, François Cluzet est comme toujours impeccable dans le rôle-titre et Denis Podalydès, qu’on ne voit pas assez, interprète cet homme d’affaire énigmatique à la perfection. Sami Bouajila est moins en vue, alors que Simon Abkarian propose un personnage très troublant. La Mécanique de l’Ombre s’avère donc un thriller efficace mais laissant un gout d’inachevé.