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ocelot
25 abonnés
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4,0
Publiée le 8 décembre 2015
Excellente surprise que ce film "Black". Encore du cinéma Belge sortant des sentiers battus par les frères Dardenne & Co. Dommage que cela vient encore une fois du nord du pays et pas du sud (même si l'histoire se déroule à Bruxelles). A voir !
C'est bien filmé, rythmé, les Roméo et Juliette Beur et Black sont attendrissants, mais en revanche le réalisateur n'a pas réussi à échapper à un certain manichéisme. Les deux policiers sont notamment beaucoup trop humains pour être crédibles. L'ensemble donne une image très négative des populations issues de l'immigration. Car, si de tels gangs violents et cruels existent, ils ne sont tout de même que marginaux par rapport aux centaines de milliers de travailleurs qui remplissent les tâches les plus dures. Des nuances dans la peinture des personnages et de leur univers familial et social auraient sans doute permis d'éviter des interprétations racistes de cette guerre de gangs.
Spielberg veut faire un remake de « West side story » .J'ai ll’impression que le gentil papy est légèrement hors-champ. Adil El Arbi et Bilall Fallah sont passés à la vitesse supérieure avec cette histoire de gangs qui vont s’affronter d’abord par atavisme et puis pour défendre l’honneur de leur famille, en refusant l’amour que se portent Mavela et Marwan, elle black, lui marocain. C’est Roméo et Juliette dans les banlieues bruxelloises où les deux réalisateurs ont vécu. Ils en rapportent des souvenirs précis, crus, d’une extrême violence parfois, où l’hystérie et la rage se mélangent en faisant beaucoup de dégâts. On ne comprend pas forcément tout ce qui se dit même en français (le flamand est sous-titré, ouf), mais le sujet demeure d’une actualité immédiate autour du problème de l’identité et de l’appartenance. En transgressant les codes, la jeune fille va connaître l’enfer des siens, qui au nom de leur propre justice vont mettre à mal l’humanité. C’est filmé aussi radicalement que le propos forgé dans le bitume et les barres HLM.
Les deux réalisateurs nous font du maaaal. Ils ont décidé de nous montrer ce qu'ils veulent nous dire, parfois un peu inutilement (Spoil : scène de sexe entre deux jeunes .... bien trop longues et plus du tout poétique), ou bien trop brutalement (spoil : scène de viol collectif ... trop trop longue aussi). Ce qui est gênant c'est sûrement l'on regarde vis à vis de ça. Je n'étais pas prête à en voir autant ou bien je m'attendais pas à ce qu'il le fasse. Quoi qu'il en soit ... Les comédiens sont au top, la réalisation aussi ... !
Septique au départ, sur une intrigue vaguement vu et revu dans d'autres films du style. On sent tout de même que le réalisateur essaie de faire comme il s'agit d'un film Hollywoodien (je me comprends). Et en fin de conter les petites références au film sur la théma de l'histoire. Cela aurait mérité d'être un peu fouillé. LA fin nous laisse légèrement sur notre faim;.. Après la durée relativement "faible" (enfin il n'a pas cherché à en faire des tonnes pour nous tenir 2h ou plus. On sent la rage des quartiers comme certaine films l'ont fait avant (la haine, ma 6T va cracker…). Pour le reste je trouve que cela est vaguement redondant, qui plus ait pour les amateurs du genre, c'est prévisible à souhait (les films du genre le sont bien souvent). Après oui c'est sombre, dur et globalement correctement filmé. cliichés pas mal représenté… MAis si on ne veut pas se prendre la tête, sa se laisse voir. Sans que cela soit le meilleur dans sa catégorie ou dans sa réalisation mais il propose quelques choses ou le genre peine à voir des films en scène.. Bref, les amateurs appréciera ce petit film mais il ne le fera sans pas doute pas rentrer dans le 3 voir 5 des films de genre. Vider son cerveau avant le film et ne passer ce qui ou non^^
Un film belge qui nous livre une vision de Bruxelles Nord pas très reluisante. On est plongé au coeur d'une guerre de gang entre des "Blacks" et des "Marocains" et au milieu de tout cela , une histoire d'amour va naître entre une jeune black et un jeune marocain. Cette histoire nous rappelle celle de Roméo et Juliette.des acteurs pour la plupart novices très convaincants. Des scènes très difficiles. Un film violent brut déconseillé au moins de 16 ans et cela est bien justifié. Par contre les dialogues sont parfois difficiles à comprendre et le son n'est pas toujours égal.
Ce Roméo et Juliette façon banlieue est une belle surprise. L'histoire est originale, une vraie claque qui montre les aspects les plus sombres des gangs bruxellois. La violence n'est pas cachée, au contraire, mais on n'est pas dans la démonstration trop appuyée ni grossière. Juste ce qu'il faut pour montrer une vérité crue. Les acteurs, de jeunes inconnus, sont tous épatants, pour ne pas dire bluffants. La montée en tension est progressive tout au long du film, jusqu'à l'explosion finale. Clairement une pépite à découvrir.
Romeo et Juliette revisité à la sauce urbaine, Voilà qui était prometteur! Idée originale et vraiment bien adaptée à l'écran par ces 2 jeunes et prometteurs réalisateurs belges (Adil El Arbi, Bilall Fallah) qui vaut le coup d'oeil même si on connaît le déroulement de l'histoire par coeur... Brillamment mis en scène, cette histoire d'amour impossible m'a touché grâce à d'excellents jeunes comédiens très convaincants qui rendent l'histoire captivante et surtout crédible... Aucun temps mort, le film passe à une vitesse folle et "prend aux tripes" voire pire lors de certaines scènes difficiles à supporter. Une bonne surprise que vous ne regretterez pas d'avoir regardé!
Certains jeunes sont touchants et se révèlent, d'autres restes en arrière plan dans le décors. Plein de maladresses et un soupçon d'éclat vers un dénouement très pauvre. Mais une image d'une pure beauté qui retient toute notre attention.
Film vulgaire. Le début était bien mais petit à petit ça a commencé à mal tourner, ce qui ne me dérange pas spécialement même si je préfère les films plus joyeux. Certaines scènes, inutiles en plus, m'ont vraiment dérangée et en plus étaient trop longue donc j'ai été obligée de les passer. Les dialogues sont à revoir car ils manquent de naturel. Je n'ai pas aimé ce film.
"Black" n'a pas été diffusé en salles par crainte de débordements, ce qui est regrettable, car le film porte une morale forte. Il plonge dans la violence de la rue, où deux bandes rivales s'affrontent sans relâche, poussées toujours plus loin par la haine. La spirale de vengeance les conduit à perdre leur humanité, alimentant un cercle vicieux de violence.
Au cœur de ce chaos, un couple s'aime malgré tout. Leur relation est touchante et innocente, mais la dureté de leur environnement finit par les rattraper. Martha Canga Antonio et Aboubakr Bensaihi livrent des performances remarquables, et l'alchimie entre eux permet de croire à leur amour sincère. La dualité entre leur douceur mutuelle et la brutalité de la rue renforce l'impact du film, presque comme un dédoublement de personnalité. Leur histoire fait écho à celle de Roméo et Juliette, avec un amour qui se heurte à la violence d'un monde qui les dépasse.
Cependant, le film devient trop prévisible dans son déroulement, ce qui atténue quelque peu sa force narrative.
Adil El Arbi et Bilall Fallah ont voulu entrechoquer la noirceur des quartiers gangsta belges avec une love story à la Roméo et Juliette. Parfois ça fonctionne et parfois ça s’essouffle. L’équilibre et la cohérence ne sont pas toujours respectés, notamment dans la seconde partie du film. La mise en scène regorge d’excellentes idées, le travail au niveau des lumières est très intéressant. La photographie est signé Robrecht Heyvaert et elle a du charme. On ressent que l’épique s’est inspiré de « La Haine » et de « La Cité de Dieu« , le côté urbain est omniprésent et il s’agit d’un facteur important pour l’immersion. Les travellings arrières nous donnent des plans d’ensemble percutants et symboliques. Les réalisateurs savent occuper et capter l’espace qui s’offre à eux. Seul reproche que l’on pourrait faire, c’est l’utilisation du ralenti à la fin, ça sonne le déjà vu et le cliché de base. En dehors de ça, les réalisateurs arrivent à nous donner un côté réaliste, tout en ayant le goût du cinéma.
Là où ça se gâte, c’est au niveau du scénario, qui n’arrive pas à nous surprendre plus que ça. Dans l’ensemble, c’est prévisible et décevant dans le seconde partie. Le personnage de Mavela sonnait juste au départ et ça se brouillonne vers la fin. Il y avait clairement la matière pour nous surprendre et avoir un impact plus fort, tout en restant cohérent. Après la première heure du film, les enchainements sont trop rapides et faciles. Les dialogues manquent de punch et d’originalité, dans ce genre de film, il faut des répliques qui cognent ! C’est vraiment dommage, d’avoir autant de failles dans ce script, car au niveau de la réalisation et du casting, il y avait le potentiel pour nous une véritable rafale dans la face.
La bande originale est excellente ! Elle joue un rôle très important au sein du long métrage. On retient notamment l’excellente reprise de Back to Black par Oscar the Wolf feat Tsar B.
On sort de ce film en ayant découvert deux réalisateurs et quelques acteurs prometteurs. Le scénario reste assez classique dans son ensemble, les stéréotypes sont un peu trop exagérés. Black aurait pu être un film dramatique remarquable et à l’impact encore plus retentissant.
N'hésitez à venir consulter la critique complète et détaillée sur le blog ;)
Quelle claque ! Court et percutant! Le cinéma belge prouve ici qu'il a amplement les moyens de faire une oeuvre de la qualité d'une production U.S. Cru, sans filtre et osé, Black nous emmène dans les sombres quartiers de Bruxelles... et c'est bien flippant! Le film est accompagné d'une bande son digne des grands films. Les acteurs sont vraiment époustouflants, on s'y croirait véritablement ! J'insiste vraiment, ne vous arrêtez pas au fait que c'est un "film belge" qui se déroule à "Bruxelles". Donnez au film quinze minutes, et vous allez remarquer que vous ne relèverez vos yeux qu'après le générique de fin. Le seul bémol selon moi, c'est que l'on ne comprends pas toujours ce qui est dit dans les dialogues, des sous titres de temps en temps auraient fait du bien... Et un peu de travail pour égaliser le son, histoire de ne pas alterner entre des moments où on a un son très faible puis des moments où la télévision explose. Mais vous remarquerez que sont des inconvénients d'ordre technique seulement, et ça c'est bon signe...
Véritable gifle, "Black" est une réadaptation brutale de Roméo et Juliette au cœur d’une banlieue bruxelloise. Entre blacks et beurs, des gangs s’affrontent et ne laissent aucune porte de sortie à cette histoire d’amour interdit. Sans rien nous épargner, Adil El Arbi et Bilall Fallah réalisent un film juste qui prend aux tripes, tendu de bout en bout. Les mots manquent face à la puissance qui est dégagée de ce film qui restera longtemps gravé en vous. Entre "Boyz N the Hood" (John Singleton – 1991), "La squale" (Fabrice Genestal – 2000) et "Roméo et Juliette", "Black" est un détonant mélange au message fort sur la mixité et l’immigration qui s’applique aux différentes banlieues à travers le monde. Beau et percutant, à voir absolument.
Interdit aux moins de 16 ans, dommage que ce film n’est pas reçu plus de publicité malgré sa non-sortie au cinéma en France. Pas perdu pour tout le monde, "Black" a permis aux deux réalisateurs belges d’être repérés par Jerry Bruckheimer, le célèbre producteur américain.