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Un visiteur
1,0
Publiée le 28 juin 2012
Je crois que c'est la première fois depuis 30 ans que je vais au cinéma que je quitte la salle avnt la fin du film...dommage pour la prestation Helena Noguerra que je trouve magnifique et excellente actrice...le meilleur est dans la bande annonce...
Artus de Penguern nous ressert son personnage d'il y a 11 ans, même regard enamouré, même gaucherie. les personnages sont haut en couleur et les retournements sont osés, voire même loufoques. et ça fonctionne! on rit de bon coeur et même si les effets spéciaux sont très limites, on apprécie ses trouvailles visuelles, et parfois ses hommages appuyés à Chalie Chaplin. bref, un grand n'importe-quoi rafraîchissant. cependant une question: pourquoi diable tout est écrit en anglais? de l'enseigne de la clinique, en passant par les flash infos sur la télé, sans oublier les contrats, tout est en anglais, alors que ça se passe en France, à priori...
Voilà un film bien singulier, mélange délirant des genres se moquant allégrement des feuilletons américains où des rebondissements arrivent sans cesse. Artus de Penguern sait s'amuser mais aussi amuser le spectateur en multipliant les situations absurdes et les références de "Urgences" à Charlie Chaplin. Parfois bancal le résultat ne manque cependant pas de charme et d'inventivité, le tout interprété avec régal par des acteurs qui s'amusent. "La clinique de l'amour !" appartient à un genre auxquels peu de cinéastes français ont osé se lancer et s'impose comme une bouffée d'air.
Après le surprenant "Grégoire Moulin contre l'humanité" de Penguern nous ressort un film qui ne ressemble à aucun autre. Le réalisateur nous entraine dans son univers poetico-romantico-loufoque et je dois dire que ça fait du bien. C'est frais, drôle, original et servi par une belle brochette d'acteurs. Bref, un ovni à découvrir.
Les premières minutes font sourire quand on comprend de quoi il s'agit mais le film ne décolle jamais. On attend, on attend... et au bout de trois quart d'heure d'ennui mortel, j'ai pris mes cliques et mes claques. Seulement la seconde fois de ma vie que je quitte une salle avant la fin d'un film, c'est dire. Je me suis sentie flouée de mon ticket et pourtant je n'en avais eu que pour 2,50€, Fête du Cinéma oblige. Le pastiche de soap opera vire rapidement VRAI soap, tant les dialogues et l'intrigue sont niaiseux. Les quelques scénettes poético-dinguos avec Artus de Penguern ne sauvent pas l'affaire. Au final restent les bouches immenses à dentition parfaite de Bruno Salomone et d'Héléna Noguerra, et surtout un soap avec des acteurs français, double peine donc.
à éviter à tout prix. ça ne valait même pas les 2,5 € dépensés pour la fête du cinéma. Pas de scénario, pas de dialogues, des acteurs égarés dans une farce pas drôle. suis restée 20 minutes.
Pas drole, le film semble soigneusement eviter toutes les belles occasions que le sujet et son approche parodique fournit pourtant à foison. Pretendant descendre d'un poisson nommé Wanda et autres y a t il, la clinique de l'amour n'en possede ni le doux decalage, ni l'originalité, ni l'humour. Appreciant Artus de Penguern dans ses aventures radiophoniques, j'y suis allé avec la quasi certitude de bien rire devant quelque finesse et suis reparti sans connaitre la fin dont de toute façon je me fichais tant les personnages et le scenario ne m'interessaient pas. Une belle idée de film et des situations comiques apportées sur un plateau d'argent, mais pas exploitées et donc du beau gachis
Il y a des films qui détonnent dans le paysage trop balisé du cinéma français, cette surprenante clinique de l'amour en fait partie. Parodie de soap américain type feux de l'amour, le film d'Artus de Penguern est une merveille d'humour et d'inventivité. Enchaînant les gags burlesques et les clichés les plus grotesques à la vitesse grand V, le réalisateur n'en oublie pas pour autant la poésie à travers des scènes quasiment surréalistes (une traversée en vélo sous l'eau, une demande de rançon délirante dans un zoo). Les acteurs (Noguera, Salomone, Lavanant ou encore Anne Depetrini et même Sofia Essaidi et Michel Aumont) surjouent délicieusement des personnages ultra-stéréotypées tout en trouvant le ton juste pour ne pas faire basculer le film dans le nanar parodique. Bref, la clinique de l'amour est un véritable bijou d'écriture et de mise en scène. Alerten jouissif et inventif, un vrai plaisir de cinéma qui mérite d'être découvert. Penguern réussi là ou la série canadienne, vulgaire et poussive, le coeur à ses raisons, échouait. A voir.
Une parodie plutôt sympa mais qui peut faire penser plus à une copie qu'à une parodie ... drôle mais non hilarant, parfois ennuyeux mais assez distrayant, ce film est une comédie sympathique, mais sans plus. Cependant, avec ce film, on ne se demande plus pourquoi beaucoup de filles veulent des poupées, veulent avoir des enfants et un beau mari avec ce genre de séries qui passent à la télé.
Ce film, façon « milk-shake » donc à boire très frais est, pour moi, inspiré d’un peu de Chaplin voire Buster Keaton, Benny Hill, Tintin, j’en passe et des séries… Bien que truffé de gags assez énergétiques, le film peine pourtant à trouver un rythme comique imparable. Par contre, si c’est une ode à la naïveté, là, le film atteint son but grâce, notamment, au sympathique Droopy qu’est Artus de Penguern. Mention spéciale à Natacha Lindinger (Samantha) en Cruella sportive bien tamponnée, ultra déterminée, intéressée et intéressante, tellement qu’on la verrait bien tordre le cou à un James Bond inattentif. En tant que poivre, globalement, elle sauve carrément ce film qui manque en contrepartie d’un peu de sel dans ses nombreux ressorts comiques proposés. Cette œuvre serait peut-être plus au fait et plus à l’aise dans une production théâtrale !? J’en serais le premier spectateur… A consommer dans un but de légèreté recherchée et assumée. On aime pour toujours toute cette brochette de comédiens familiers.