Ce film est un double choc : 1- je n’en n’avais pas entendu parlé, à ma grande honte, moi qui me targue d’être à l’affût du moindre tournage, de toutes les sorties ! 2- Artus de Penguern, c’était un visage plutôt qu’un nom, un de ces acteurs de second rang qui reviennent souvent mais dont on a du mal à mettre un nom dessus. En tout cas moi : « Tiens, c’est l’acteur qu’on a vu dans tel film, tu sais, il faisait ça... » Mais le second choc n’est pas là : c’est sa disparition que j’apprends en lisant les critiques des allocinautes ! Autre grande honte ! Maintenant, j’ignore si la nouvelle de sa disparition a été vraiment médiatisée... j’en doute. Que de regrets de ne pas l’avoir connu mieux. Oui, son visage me disait quelque chose, mais son nom du tout. Quel film, quelle originalité ! Aussi incroyable que cela puisse paraître, je ne regarde pas les téléfilms et encore moins les sitcoms. Et pourtant, dès les premières secondes du film, j’ai de suite pensé à « La clinique de la Forêt noire » ou « Les feux de l’amour » et à « Urgences » que je n’ai jamais vue et pour cause, c’était en VF ! Ceux qui ont l’habitude de me lire savent que je ne jure que par la VO. Bref, c’est une belle surprise que cette bonne comédie française. La réalisation et la mise en scène sont soignées, parfois bien léchées, tous les rôles sont mis en valeur, du premier au derniers... Il y a de vrais seconds rôles. C’est un film qui respire « la troupe » la complicité. Les personnages « ingrats » sont même sympathiques, la musique est par moment emballante et volontairement limite irritante avec ses mélodies sirupeuses. Et les sourires au ralenti de Noguerra sont d’une douceur, sont une invitation à l’apaisement, une invitation à l’amour ! Oui, c’est un joli petit film, un film qui requinque, qui vous donne la pêche, qui fait du bien au moral, un film roboratif. Merci Artus de Penguern ; je rejoins les allocinautes : vous êtes parti trop tôt... beaucoup trop tôt car mon regret est de vous connaître beaucoup trop tard...