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Blanche G.
8 abonnés
54 critiques
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1,0
Publiée le 17 novembre 2016
ce film aurait plutôt mériter le titre de téléfilm et de passer à la télé. il y a trop de transitions pour combler un scénario pas assez bien ficelé et surtout combler les nombreux vides de l'histoire. r les acteurs jouent très bien mais dans le déroulement ce n'est pas crédible.
Film frustrant. Des comédiens assez repute , un scenario pas mauvais mais des dialogues moyen et un ensemble que ne fonctionne pas vraiment et qui laisse un sentiment que cela aurait pu etre un bon film.
Jalil Lespert est un réalisateur précieux, il dessine la trame de son thriller avec élégance.
Un scénario, à tiroir, qui ne cesse de nous surprendre. On est trimballé jusqu’à la fin, comme sous hypnose.
La plume et les dialogues sont subtiles, rien n’est laissé au hasard et, sous la direction photo de Pierre-Yves Bastard, Paris s’habille de pluie et de lumière.
Un garagiste monte, en accord avec la femme d’un banquier, Antoine Doriot, un faux enlèvement. Mais c’est juste le début de notre histoire car on va aller de rebondissement en rebondissement.
Max Lopez est notre garagiste, interprété par Duris, il est crispé de bout en bout. Notre Joe Dalton national force le trait et ne joue pas, suffisamment, l’ambiguité.
Paradoxalement Jalil Lespert joue subtilement le banquier jusqu’à dans ses zones d’ombres.
Charlotte Le Bon sait mener sa carrière et faire les bons choix. Jolie, elle minaude un peu mais elle fait le job.
Dans le rôle des inspecteurs largués, implacable et retors Camille Cottin est au poil et Adel Bencherif joue bougrement juste.
Mais la vrai vedette, c’est le scénario qui sait nous saisir d’étonnement. On peut trouver quelques scènes racoleuses mais jamais vulgaires et si joliment filmées que tout devient supportable. Définitivement un bon film dans cette catégorie . Et, depuis « Des vents contraires », Jaspert nous prouve encore sa faculté à naviguer de film en film avec beaucoup de sensibilité.
Excellent thriller français ! Scénario au top et le jeu d'acteur est très bon. Charlotte Le Bon et remarquable dans ce rôle ainsi que Romain Duris. Je le recommande vivement
Jalil Lespert avait étonné le monde du cinéma avec son biopic acclamé et bien sous tous rapports sur Yves Saint-Laurent bien que celui de Bertrand Bonnello, injustement boudé par le public, se révélait être encore plus réussi. On retrouve ici une réalisation léchée et très esthétisante qui colle au propos mais malheureusement la qualité de ce thriller n’est pas celle attendue en dépit d’un casting original et d’une histoire à priori captivante à défaut d’être originale.
D’ailleurs les acteurs ne semblent pas vraiment y croire, tous réduits à des silhouettes fantômes, se donnant la réplique d’un air absent. Seule Camille Cottin dans le rôle d’une femme flic désabusée tire quelque peu son épingle du jeu. Romain Duris ne semble pas à l’aise et Charlotte Le Bon se prête bien au jeu de la femme fatale mais n’a pas assez de scènes pour le faire valoir.
Le scénario se voulant retors enchaîne les rebondissements et les coups de théâtre qui, s’ils s’avèrent une fois sur deux surprenants, ne sont que les cache-misères d’une histoire pétri d’invraisemblances et d’incohérences. « Iris » braconne sur les terres des thrillers érotiques américains des années 90 sans en avoir le goût sulfureux et les ambitions. La scène dans le club de bondage est un exemple frappant de ratage où les clients masculins semblent être des mannequins encore plus beaux que les escort-girls.
Il se dégage une tristesse de ce film agrémenté par une partition musicale certes magnifique mais qui ne colle pas vraiment à ce que l’on y voit. Les images, ultra glacées, semblent directement sorties d’une publicité pour parfum et donnent un certain standing visuel au film mais le rendent complètement froid et désincarné. A la limite du monotone, ce qui joue sur le rythme… On suit donc cette intrigue cousue de fil blanc avec une distanciation totale au lieu de sentir le venin qui est censée la parcourir. « Iris » est donc une déception sans pour autant être un naufrage artistique.
Seules les cinq premières minutes sont mystérieuses. Ensuite, Lespert nous inflige un scénario d'une assez incroyable nullité, bourré d'incohérences et d'invraisemblances grossières. La mise en scène est à l'avenant : lourde et voyeuse. Le couple de flics et ses pitoyables dialogues semblent tout droit sortis d'un téléfilm bas de gamme. Même Romain Duris n'est pas crédible et en fait trop. Quant à Charlotte le Bon, elle pourra toujours se recycler dans un peep show après cette performance grotesque. Rien à sauver, sauf de beaux plans de Paris la nuit sans rapport avec cette histoire abracadabrantesque. Quand on pense que certains critiques ont évoqué Hitchcock... Le malheureux doit se retourner dans sa tombe.
Une intrigue somme toute classique, un montage original, un peu de sadomaso pour émoustiller le chaland. Rien d'extraordinaire, mais on y prend du plaisir dans tous les sens du terme....
Il s'agit là d'un thriller sulfureux rondement mené par le réalisateur. C'est particulièrement réussi et captivant. L'ambiance très bonne et surtout les révélations sont données au fur et à mesure. Bref, passionnant.
J'ai beaucoup apprécié ce thriller passionnant, très bien mené et inquiétant. Tous les personnages sont excellents et avec ce film on est vraiment pas au bout de nos surprises. La réalisation est soignée et on assiste à une histoire déroutante, dérangeante, intrigante et vraiment très intéressante.
Tous les éléments d'un thriller policier y sont. L'intrigue de départ, les fausses apparences, l'enquête policière, le rebondissement, le dénouement. Sauf que tout cela est mal équilibré : 4 étoiles pour l'intrigue de départ, 3 étoiles pour les fausses apparences, 2 étoiles seulement pour l'enquête policière car le couple de policiers est vraiment très vite sur une piste (on se demande d'ailleurs pourquoi celle-là) et en plus c'est peu ou prou la bonne du premier coup ! Pour un thriller, pas très heureux. Viendra le dénouement, bof 2,5 étoiles car trop vite prévisible pour le spectateur et sans beaucoup de surprises. La moyenne fait bien 2,5 étoiles (2,3 exactement). Avec une bonne matière de départ, les amateurs de thriller pouvaient sans doute s'attendre à mieux. Que le réalisateur soit aussi le scénariste, je le conçois. C'est un moyen d'éviter de la déperdition dans les idées qui soutiennent le projet. Mais que le réalisateur scénariste s'attribue un rôle, je crois qu'il n'aurait pas fallu pousser si loin le bouchon. Et je me demande si ce qui ne colle pas trop dans ce film ne vient pas de là ?
"Iris" est le prénom de l’épouse du banquier Antoine Doriot, interprété par Jalil Lespert, acteur donc et réalisateur de ce thriller sur un faux enlèvement dont l’intrigue va permettre de connaître les tenants et les aboutissants. Sans vouloir spoiler, le casting même fait perdre à l'intrigue une partie de son suspens. On se rend bien compte que Charlotte Le Bon (c’est l’occasion de voir Charlotte Le Bon dans un rôle peu commun et en petite tenue) n’est pas Iris puisqu’elle est créditée du prénom de Claudia. Le film se réduit donc à savoir le pourquoi de ce faux enlèvement et comment l’auteur du rapt Max, le mécanicien (Romain Duris), va réussir à se sortir de cette situation. Même s’il bénéficie d’une belle image, le film peine à décoller malgré un sujet sulfureux et souffre d’un scénario un peu faiblard.
L'intrigue de ce thriller bien français qui à la base peut être intéressante se noie dans de nombreuses incohérences et le film, stéréotypé, peine à surprendre. Le jeu forcé de certains des acteurs n'arrange rien à l'affaire.
Iris, la femme du banquier Antoine Doriot disparaît en plein Paris. Son mari prévient alors la police qui commence à enquêter, loin de se douter que Max, mécanicien endetté n’est pas étranger dans cette affaire… Difficile d’en dire plus sur l’intrigue d’"Iris" sans trop révéler les ressorts pervers qui la ponctuent. Thriller noir et vénéneux, cette nouvelle réalisation de Jalil Lespert vient confirmer l’espoir que l’on place dans le cinéma français en cette année 2016 avec une certaine envie de cinéma de genre qui se dessine : la comédie exotique "La Loi de la Jungle", le thriller "Irréprochable", la comédie "Victoria", le film d’aventure "L’Odyssée", la comédie noire et sociale "Un petit boulot" et même le cinéma d’anticipation avec la sortie de "Arès" prochainement. Des films parfois noyés sous la masse des gros poissons hollywoodiens mais qui ont tous une identité, une envie de cinéma singulière, celle de s’éloigner des sentiers battus. Dernier en date, voilà donc "Iris", librement adapté du film "Chaos" réalisé par Hideo Nakata.
J'avoue qu'il m'a fallu un certain temps pour accrocher dans ce film. Le début est lent, l'histoire banale et le scénario simpliste. Une histoire de chantage qui débute et c'est à la découverte du corps que tout se corse. Tout d'abord ce qui m'a intrigué, c'est de voir ce banquier prendre le métro (on l'imagine plutôt dans une voiture avec chauffeur) et sa "vie" extra-conjugale. De plus ce pauvre garagiste qui n'a rien demandé à personne et qui se trouve harponné dans ce qui devient un crime. Romain Duruis est d'ailleurs excellent dans ce rôle. Heureusement ce machiavélisme à grande échelle nous tient en haleine jusqu'à la fin du film, pourtant au démarrage rien ne le prévoyait, c'est là que l'on réalise que Lespert est talentueux. Je regrette simplement que l'histoire ne démarre pas plus rapidement, cela éviterait des longueurs...
On rentre dans Iris avec une certaine fascination. Fascination pour la mise en scène, pour les acteurs et pour un thriller qui s’annonce, certes stéréotypé, mais passionnant. Puis on se rend vite compte qu’on n’obtiendra rien.Petit à petit, le thriller ne tient plus la route, les personnages sont abandonnés et l’érotisme se montre bien trop sage pour marquer. On sent que le réalisateur, pourtant talentueux dans ses plans, ne contrôle plus son scénario. Il paraît vouloir se servir des codes du genre sans vraiment savoir quoi en faire.