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kibruk
161 abonnés
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3,0
Publiée le 20 avril 2010
Belle histoire que celle de ce samouraï sans maître qui veut apporter de la joie autour de lui. Très épuré, le film se regarde avec beaucoup de plaisir, il communique un peu de la paix intérieur du personnage. De très beaux moments (comme le repas des paysans ou encore la démonstration du samouraï) ponctuent ce film qui montre aussi des paysages naturels magnifiques. Toutefois on se dit quand même que Kurosawa aurait fait quelque chose de plus intense, en rendant peut-être l'ensemble plus sombre, mais c'est peut-être l'aspect téléfilm (surtout visible sur les éclairages nocturnes) qui donne cette impression finale. Remarque sur le DVD (suite à une critique laissée par un visiteur) : il y a bien des sous-titre en français, il faut juste veiller à avoir son lecteur DVD correctement configuré (option sous-titre automatique activée), parce qu'effectivement il n'y a pas d'option pour le faire dans le menu du DVD.
Je ne suis pas un adepte du cinéma Japonais, je pense donc que je ne peux sûrement pas avoir un point de vue objectif sur cette oeuvre. Un film extrêmement lent qui nous plonge dans un Japon féodale avec ses coutumes et traditions qui se font dans un respect sans commune mesure. Un film intéressant donc pour notre culture personnel mais aussi un film bien réalisé, bien mis en scène et surtout un scénario d'apparence très simple mais en faite extrêmement profond ! En effet tout en ayant une histoire très linéaire, beaucoup de morales sont remises en questions.
En reprenant le projet du maître disparu, Takashi Koizumi s'exposait à l'inévitable dichotomie d'opinion : ceux qui sont ravis par le résultat, majoritairement les cinéphiles, et ceux qui disent que l'assistant ne vient pas aux chevilles de l'immense Kurosawa, les critiques dans l'ensemble, Télérama en tête, bien entendu. Certes, quelques relâchements dans le montage atténuent parfois la tension et fait perdre un peu de densité à l'ensemble. Certes le film s'attaque avec mollesse aux codes de la Bushido ( mais est-ce vraiment son propos? ). Certes la symbolique de l'âme et du sabre n'ont pas la force de Dai-bosatsu tôge (Le sabre du mal), mais Kurosawa la veut positive et non négative comme dans le film de Kihachi Ikamoto. De ce positivisme Koizumi tire un film tout en douceur et sérénité construit avec finesse par petites touches, beau comme un tableau de Monet, paisible comme l'esprit Zen qui l'habite de bout en bout et dont le final optimiste apporte le rayon de soleil après la pluie,.
Après la pluie est un film plein de poésie et d'humanisme puisque nous en tant que spectateur on est transporte dans cet univers féodal où la lame du Katana ne fait qu'un avec le samouraï et comment dire que ce film a été pour ma part très complexe à juger car d'une part on retrouve des décors soignés avec des couleurs assez chaude qui nous permet de découvrir des paysages juste magnifique qui est embellie par une musique douce et parfois le silence le plus total permettant de pauser le ton du film qui est assez monotone avec de longues scènes tel que la scène se l'auberge lors du dîner qui est juste remarquable ou la discussion entre le seigneur et le Ronin. De plus l'histoire est assez simple mais elle est très bien écrite et surtout bien mis en scène rendant ainsi l'ensemble du film cohérent. Toutefois quelques passages m'ont laissé un peu perplexe et m'ont dérouté du film provocant ainsi une petite longueure qui m'a empêcher de voir ce film comme un chef d'œuvre. Voilà un 4,5/5
Dis Droogie, tu t'y connais toi en samouraïs ? Non j'dis ça, parce qu'il paraît qu'un type du nom de Takashi Koizumi a rendu hommage à Akira Kurosawa, en adaptant un scénario que le grand cinéaste nippon avait écrit sans avoir pu le tourner. Scénario lui-même inspiré du roman de Yamamoto Shugoro, si mes souvenirs ne s'obscurcissent pas.
Mais oui Droogie, d'ailleurs je l'ai vu, donc je vais pouvoir t'en parler. Après la pluie, c'est son titre en VF. Sur fond de morale bouddhiste et de philosophie prônant le libre-arbitre, le film est un cours magistral ce qui fait les fondements même de la vie et de nos positions face aux choix à accomplir. D'ailleurs, la femme de notre samouraï fait finalement office de guide spirituel, puisqu'elle lui fait prendre conscience du fait que ses choix n'appartiennent qu'à lui, et qu'il est son propre maître.
Très bel hommage à un des plus grands réalisateurs de l'histoire du cinoche que nous livre ce Takashi Koizumi, écrivain avant d'être réalisateur. Faut pourtant bien dire que le bougre s'en sort bien derrière une caméra ! Le film est limpide, beau, poétique et doucereux pour l'oeil et l'oreille et l'esprit du spectateur. On est bien loin de l'ambiance de Tigre & Dragon. Ici, tout se fait dans la douceur calme (aucun pléonasme !), voire religieuse, et cet environnement serein est absolument nécessaire à la qualité finale du métrage. Les images délivrées par la caméra sont superbes, ainsi que la bande son, complètement immersive. Côté comédie, la barre est également placée très haute, avec un coup de coeur pour Akira Terao, le samouraï qui botte des culs avec le manche de son sabre. Un film qui confirme que le cinéma asiatique est tout de même de très, très haute facture, et malheureusement trop peu connu.
Après la pluie prend son temps, en de longues scènes qui toutes sont excellentes. La scène du repas dans l'auberge est absolument magnifique. L'histoire est elle-aussi intéressante, en ce qu'elle prend complètement à contrepied le mythe du samouraï pour en faire un récit humaniste.
Une oeuvre qui transpire la poésie et le bon sens. Après la Pluie met en scène un samouraï pacifiste du nom de Ihei Misawa. Mais en quête d'argent et de nourriture, il va devoir jouer de son sabre et affronter les maîtres d'armes des dojos de la région. Ce qui frappe en premier lieu c'est la beauté des paysages, le choix des environnements et les dialogues qui collent parfaitement à l'ambiance. La photographie n'est pas en reste et apporte beaucoup à l'image. Les combats sont peut-être peu nombreux mais ils sont bien réalisés et millimétrés. Il n'est aucunement question d'action dans ce film de Takashi Koizumi, tout se base sur la réflexion. Un moment agréable passé si on s'intéresse un minimum à cette culture.
Un bel hommage a kurosawa wue ce film empli d'humanisme qui délaisse les scénes d'action pour simplement s'attarder sur une tranche de vie de ces personnes retenues par la pluie dans une auberge.A l'image d'un jardin japonais tout y est beauté, simplicité et harmonie. Un film servi par un casting impecable, dont Shiro mifune le fils du plus grand des japonais.
Un hommage de Koizumi à Kurozawa... J'ai adoré. Soit, il ne se passe pas grand chose, soit les effet spéciaux sont inexistant, soit le rythme du film est lent... mais c'est un bien bel hommage aux films de samouraï nippons, une fresque poétique et esthétique. On aimera ou l'on détestera...
Une histoire simple peut donner un beau film, la preuve. La simplicité à la fois du scénario et de la réalisation nous plonge ici dans une certaine sérénité et un calme qui colle avec l'esprit du film, ce qui donne à penser que le simple est ici bel et bien travaillé.
Un très beau film, à la fois sobre et passionnant. J'ai vraiment aimé le passage dans l' auberge où tous les occupants se mettent à chanter. On a envie d'y être et de se saouler au saké avec eux.
"Après la pluie" est un film calme, posé, mais avec beaucoup d'entrain dans un autre sens. Le film relatte admirablement d'un côté l'histoire d'un samourai vivant par son sabre et ayant malheureusement du faire pour vivre des duels dit "primés" (ce qui était interdit), et de l'autre un Daimio (seigneur) cherchant un maitre d'arme intègre et noble d'esprit pour sa maisonné et pour former la jeunesse. L'acteur maitrise indiscutablement l'art du kenjutsu, ce qui rajoute fortement du poids et une forte crédibilité au film qui fini sur une note optimiste.
La justesse de ce film n'a d'égale que sa beauté. Ses paysages et ses décors magnifiques se marient à merveille avec des dialogues simples mais visant toujours justes. Rien ne manque, rien n'est de trop. Tout est à sa place. Nous avons la preuve en image que pour faire un bon film, les termes "effets spéciaux" et "effusions de sang" ne sont pas, n'ont jamais été, et ne seront jamais indispensables. Après la pluie parle de respect, de sincérité, de partage et de joie. Et rien que pour cela, c'est un chef d'oeuvre.