Derniers Avis : Millenium : Ce qui ne me tue pas - Page 9

Je ne connais rien de la saga ni des personnages ! Autant dire que j'ai regardé ce film sans aucune influence cinématographique antérieure avec un parfait détachement me permettant de jauger simplement de la promesse faite : un thriller. Un scénario, des aventures et mésaventures, sur fond technologique : on n'y comprend jamais rien à ces traques informatiques (moi pas en tout cas) et on se demande toujours si ça existe... en vrai. En tout cas, ça meuble, ça rythme et ça ouvre le champ du scénario à tous les possibles. Pour le reste, bagarres, poursuites, intérêts supérieurs de forces qui complotent. D'habitude, ce genre de choses se déroule au cinéma dans un décor anglais, américain, russe ou asiatique façon James Bond. Cette fois c'est dans le froid nordique de la Suède, ça change. Quelques scènes "chirurgicales" viennent mettre du piquant (du tranchant plus exactement) et méritent un avertissement. Sur le fond de l'intrigue, comme toujours dans ce type de film, je pense être loin d'avoir tout compris et tout saisi. Pour amateurs inconditionnels du genre et des personnages un nouvelle fois mis en scène, sous réserve que ces spectateurs là trouvent leur bonheur ce qui à lire les critiques ne semble pas être le cas pour tous. Mais je ne saurais personnellement en dire davantage.

Un nouvel opus de la saga Millenium bien moins attractif et séduisant que ses prédécesseurs même si Claire Foy s'en tire correctement sans faire oublier Naomi Rapace toutefois. Les scènes d'action sont bien orchestrées, le rythme soutenu, un peu de crédibilité par moment n'aurait pas été de trop. La réalisation est honnête et l'histoire assez banale sur cette confrontation entre deux sœurs séparées à l'enfance. Le personnage de M Blomkuist quant à lui complètement inutile et ce côté sombre et mystérieux, cette atmosphère si particulière en revanche bien absents de cet épisode bien trop hollywoodien.
Pas mal mais sans plus...

Comme d'autres l'ont dit, c'est très différend des précédents millenium, ça se rapproche plus d'un James Bond, et ils ont gardé millenium dans le titre pour faire venir le public. Ca reste un bon film, mais avec beaucoup d'invraisemblances.

Après la déception au box-office du "Millenium" réalisé par David Fincher, la saga a eu du mal à repartir sur grand écran. Voilà donc que Fede Alvarez se retrouve à la tête d'un film qui semble avoir seulement été pensé comme un produit, histoire de montrer que Lisbeth Salander en a encore sous le capot. Malheureusement c'est exactement l'inverse de cette affirmation que l'on ressent face à un opus totalement faiblard, adapté du roman écrit par David Lagercrantz après la mort de Stieg Larsson. Là où "Millenium" a un immense potentiel et a toujours su se distinguer des autres productions du genre (et quoiqu'on en dise, la version de Fincher est absolument fabuleuse), "Ce qui ne me tue pas" ressemble ici à banal thriller écrit sans aucun génie, ne laissant la place à aucune surprise et au contraire, à un récit redondant dans ses rebondissements que l'on voit venir à des kilomètres. Fede Alvarez, loin d'être un manche, fait ce qu'il peut pour ajouter de la tension grâce à une mise en scène nerveuse mais s'avère un directeur d'acteurs assez faible, incapable de faire exister ses personnage. Ne parlons pas de la méchante caricaturale au possible ou du pauvre Blomkvist relégué à de la figuration (dommage car Sverrir Gudnason était vraiment bon dans "Borg vs McEnroe") et regrettons surtout que la pauvre Claire Foy, actrice formidable, n'arrive jamais à incarner totalement Lisbeth Salander, la rendant beaucoup plus accessible que les précédentes interprétations. Il faut dire que le scénario n'est jamais à la hauteur et impose "Millenium" comme un nom vendeur plutôt que d'essayer que de faire un effort en livrant un vrai film à l'ambiance poisseuse comme on en avait le souvenir...

Très déçue ce film devrait s’appeler Jason bourne N0 18 passer votre chemin ce film n’a rien à voir avec les 3 premiers acteurs sans aucune prestance scénario à la james bond je n’est rien retrouver de l’univers de millenium

À voir absolument (passionné de film d'action), des innovation de scénario et de technologie. Bonne musique, pas un moment d'ennui

Ce film montre le crime, sa puissance, son universalité. Un père psychopathe. C’est violent, c’est vicieux. Mais c’est un film ‘tous publics’ (avec ‘avertissement’ quand même), sans doute parce que l’héroïne se bat contre tout ça –même si c’est tout aussi violent et vicieux. Et comme l’action se passe dans le monde réel, le film ne s’appelle pas Batman ou Catwoman ! Cela dit, le film n’est pas que ça : on s’attend à quelque chose, car il y a eu des précédents… Le titre ‘original’ du film (The Girl in the Spider's Web : A New Dragon Tattoo Story) pousse à penser que c’est une suite du film de Fincher de 2011 (The Girl with the Dragon Tattoo), sorti en France sous le titre « Millénium : Les Hommes qui n'aimaient pas les femmes ». Mais est-ce bien la suite ? On est dans la franchise, oui. Fincher est dans la production, mais pas derrière la caméra. Le film est en fait tiré du polar « Ce qui ne me tue pas », livre qui reprenait en 2015 le cadre de la trilogie Millénium écrite par feu Monsieur Larsson en 2005. On s’attend donc à du lourd, quand on a vu le film de Fincher, quand on a vu la trilogie suédoise (voire mieux : la série télé). Et cette attente est le problème. Ce film est bien un thriller où l’on ne s’ennuie pas (on y améliore ses abdos), surtout si on aime la neige, si on n’aime pas les discours sans fin, si la jactance des hackers ne vous gêne pas, si vous souhaitez voir Claire Foy endosser le rôle de l’héroïne et voir ce qu’en fait ce directeur. Et surtout si le nom de Lisbeth Salander ne vous dit rien (c’est-à-dire si vous n’êtes pas un connaisseur de la franchise). Mais à coup sûr, le connaisseur trouvera que l’intrigue est trop simple pour un scénario trop confus ; que les acteurs manquent de relief ; que l’héroïne agit parfois comme une bécasse et que parfois elle est si inventive que tout devient invraisemblable –grosses différences avec la trilogie d’origine. Peut-être que le non connaisseur verra aussi ces défauts, mais pas l’hérésie que d’autres verront, choqués par exemple par un changement dans la généalogie de base.

Cauchemardesque...
Le film n’a rien à voir avec les Millenium précédents.
Actrices, acteurs différents... Atmosphère plus proche d’un James Bond violent et sombre, dépourvu de tout humour.

Le pari du réalisateur Fede Alvarez est pour le moins risqué. Et de fait : selon moi c’est râté.

On se sent terriblement oppressé par une atmosphère sombre, glaciale, ultra violente, dépourvue de tout charme, de toute nature, de toute verdure : dont acte. C’est l’hiver, mais tout de même !!!! Quel cauchemar !

Claire Foy a le charme d’une porte de prison, le film donne une image bien peu attirante de ce beau pays qu’est la Suède.
Dont acte !
Conclusion : A éviter !

Excellent film. James Bond au féminin.
Action, scénario impeccable.
Film à voir et à revoir ! Le réalisateur plonge le spectateur dans l'univers sombre que l'on connait de la trilogie "Millenium".

Un très bon quatrième volet. Une très bonne adaptation du polar suédois. Un film noir , irrévérencieux , violent. Claire Foy montre une facette plus sombre de sa personnalité.

Film sympa mais sans plus !
Pas de surprise
Un rythme sans trop d’inattendue
Donc un peu décevant !
Dommage !
Actrice bon jeu mais ne suffit pas pour nous envoler !

Des différentes adaptations de Millenium je trouve que c'est la moins bonne. Pas assez noir et trop James Bond en moins bien. Trop d'incohérences. Je ne recommande pas ce film

Je n'ai pas vu la trilogie, et de ce fait aucun apriori sur ce film, j'ai passé un bon moment avec lui, on ne s'ennuie pas, et les méchants finissent par y passer. Claire Foye tient bien la route.

Très décu. Une histoire aux rebondissements téléphoné, maladroits. Une histoire faite de bric et de broc et qui essaie de nous retenir 1h56mn. Cest dommage car claire Foy serait une excellente " Lisbeth Salander". Une fin d'histoire copié à Skyfall ,malheureusement sans le talent de Sam Mendes.

Disons-le d’emblée, ce nouvel épisode de la saga « Millenium » n’a plus grand-chose à voir avec les films suédois originaux, beaucoup plus fiévreux et versé vers le psychologique. La finesse qui les caractérisait doublé de la prestation magistrale de l’irremplaçable Noomi Rapace ne sont plus que de lointains souvenirs lorsqu’on découvre ce nouvel opus adapté d’un quatrième livre qui n’a pas été écrit par Stieg Larsson, mort il y a quelques années. D’ailleurs il vaut mieux oublier la trilogie originelle et éviter la comparaison car, broyé par la machine hollywoodienne, ce nouveau film réalisé par l’uruguayen Fede Alvarez ressemble plus à n’importe quel film américain lambda qu’à ce qui faisait le sel et l’originalité des trois films de Niels Orden Oplev. Pire, le personnage de Mikael Blomkvist est ici totalement accessoire et à la limite de l’inutilité voire de la figuration, joué qui plus est par un acteur sans saveur. Quant au remake du premier épisode par David Fincher, il apparaît aujourd’hui totalement inutile en dépit de ses incontestables qualités formelles.

« Millenium, ce qui ne me tue pas » reprend pourtant toutes les qualités visuelles de son aîné américain, voire plus encore. Comme avec son génial thriller « Don’t breathe », Alvarez excelle dans la mise en scène, nous offrant une foultitude de plans somptueux et beaux à s’en damner (comme Fincher) et s’appropriant complètement le décor minéral et glacé suédois établi par le scénario. Mais, au-delà de la simple photocopie ou du plagiat artistique, il parvient à glisser dans cette nouvelle mouture quelques séquences bien tordues de son cru comme cet homme dont on a littéralement coupé le visage ou ce cocon de cuir dans lequel Lisbeth Salander va se retrouver prisonnière. Des visions horrifiques ou sadomasochistes qui montrent bien que le cinéaste vient du film d’horreur (le remake acclamé de « Evil Dead ») et qui se fondent parfaitement dans l’univers de « Millenium ». De ce point de vue, le film est donc un plaisir estétique incontestable à défaut d’être révolutionnaire.

Mais pour apprécier le long-métrage il faut vraiment se mettre en tête que Salander devient une sorte d’Ethan Hunt ou de Jason Bourne au féminin. Certes moins dans les combats ou les fusillades, mais dans le fait que ses alliés deviennent une sorte d’équipe à la « Mission impossible » et qu’elle devient quasiment invincible. Ou même que le final ressemble à celui d’un James Bond avec lieu hors des sentiers battus, méchante aux motivations mégalomanes et climax dans la même veine. Et c’est là que souvent le film s’avère poussif voire exagéré. Le thriller des débuts devient une sorte de film d’action ou de techno-thriller d’espionnage où invraisemblances et facilités de scénario s’égrainent tous les quarts d’heure. C’est parfois tellement gros ou facile qu’on en sourit mais le spectacle est là et il s’avère plaisant. Et dans le cadre de n’importe que film d’action américain ça passe alors pourquoi pas ici tant le spectacle est rythmé et rassasie nos envies d’en prendre plein les yeux. L’histoire en vaut une autre, les rebondissements sont bien amenés et les séquences d’action sont assez innovantes et bien filmées pour garder notre attention. « Millenium, ce qui ne me tue pas » est donc un divertissement haute couture et maîtrisé qui n’a néanmoins plus grand-chose à voir avec la sève d’origine de la saga.

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