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Un visiteur
3,0
Publiée le 28 mars 2018
« The Secret Man » est un film historique captivant, disposant d’une histoire montrant une autre version de l’affaire du Watergate et des révélations faites par le fameux « Deep Throat ». L’intrigue est plaisante et le rythme correspond parfaitement à la thématique. La photographie permet de pleinement s’immerger dans l’époque où se déroule les faits. La bande originale apporte une dimension très sombre au récit. La distribution offre de bonnes prestations, notamment celle de Liam Neeson, incarnant un personnage relativement austère. Un film qui plaira probablement aux passionnés d’histoire.
en pleine période du watergate et au cœur du FBI, l'histoire de M. Felt est ici retracée sous les traits du sobre et vieilli L. Neeson. malheureusement l'intrigue, nébuleuse, est lestée d'un rythme au ralenti, d'un ton anesthésié, de longs plans séquence. un film politique qui ne passionne guère et qui sera vite oublié!
Encore cette stupidité franchouillarde qui s’acharne à utiliser le langage du peuple supérieur pour traduire de l’anglais en anglais pour une version française, le français étant sans doute trop déshonorant à leur goût. Quand Edgar Hoover meurt, après 50 ans de direction autonome du FBI, le président Nixon s’empresse d’écarter Mark Felt, le second, pour placer un homme à lui à la tête du Bureau. Très vite le service souffre d’intimidations, d’obstructions, d’étouffements d’enquête sur les écoutes clandestines du parti d’opposition, avec la complicité manifeste de la Justice et de la CIA. Sans doute par rancœur personnelle, ou par lutte politique, et pour qu’éclate la vérité et sauver la liberté d’un service dans un régime virant à la dictature, Mark Felt devra compter sur son intelligence, son expérience et sa connaissance des hommes pour secrètement informer des journalistes de confiance, manipuler son boss, balader la Maison Blanche, et glisser par-dessus la paranoïa et l’étau qu’il a engendré au sein de son propre service. Les lumières sombres, les ambiances tendues mais sans remous apparent, et les acteurs ténébreux illustrent très bien la menace permanente, la science des non-dits, des soupçons et des implications explosives, le poids des secrets, des mensonges et des drames, représentatifs de ces rouages maffieux qui gouvernent, taisent, et font taire, au nom d’une hypocrisie sécuritaire et démocratique qui ne date pas d’hier. Maintenant que lanceur d’alerte est devenu, à juste titre, une activité héroïque pour des hommes promis à bien morfler, je suppose que le 7ème art n’a pas fini de revisiter l’histoire des révélations des scandales du passé, dont voici, pour la énième fois, celui du Watergate qui fit tomber Nixon en 1974. Tout le monde a en tête son démontage vécu au travers des deux journalistes du Washington Post dans Les hommes du Président d’Alan Pakula. Voici le même réalisateur qui, 40 ans plus tard, nous le fait revivre au travers de la courageuse taupe du FBI.
Mise en scène impeccable, mais scénario plat. Pas de suspense, pas de rebondissements, pas de surprise... Au final, même si on apprécie l'atmosphère, les jeux d'acteurs et les références historiques, on reste sur sa faim.
L’histoire n'est pas originale car elle se base sur un fait de politique américaine pendant le mandat du président Richard Nixon : le Watergate. Tout le film tourne autour d'un personnage : le numéro 2 du FBI, Mark Felt et son action pour garder l'indépendance de la maison FBI. Ce personnage est joué par Liam Neeson et comme j'adore cet acteur, je dois reconnaître que son rôle très différent par rapport à ses autre films, lui va pas mal du tout. Pas de violence, juste des dialogues, des spéculations, des enquêtes et des rapports de force politique. Un gestionnaire, dans un bureau. Il m'a convaincu dans son costume et bien que l'histoire n'est pas passionnante, elle avance comme un thriller avec quelques rebondissements pour nous tenir en haleine. Pas un grand film, mais un bon film.
Et encore, j'ai hésité avec Nul ! Soporifique au possible, cette histoire marquante de faits réels n’intéresse absolument pas. Il est question du scandale du Watergate en 1974 qui amena le Président Nixon à démissionner. Difficile à suivre, à comprendre, on se perd dans les longs couloirs du FBI où l'acteur principal et ses acolytes nous bombardent de noms, de dates, de parti politique, c'est long et pénible. Cette histoire ne m'a même pas incité à faire l'effort de la comprendre, il ne s'y passe rien, pas d'action, pas de suspens. Même liam Neeson n'apporte pas son charisme à l’écran, il n'est pas dans le personnage...
Très bon film, Liam Nesson est parfait et il incarne bien ce personnage torturé, dommage qu'il n'ait bénéficié d'aussi peu de promotion, j'espère qu'il aura une seconde vie sur les écrans plats de nos téléviseurs
Un bon suspens sur ce biopic de la plus grande taupe de l'affaire qui déchaîne encore l'Amérique bobo.... tout ça pour une minable jalousie de travail... comme quoi le watergate a tenu à pas grand chose et les journalistes ne sont rien sans un informateur.... Beau jeu de Liam Neeson et belle reconstitution d'époque.
Sorti sans fanfare juste quelques mois avant le scandale cinématographique qu'est Pentagone papers, il n'a pas eu la chance d'inonder les ondes et les images et d'être oint des huiles concertées de la presse. Le film revient sur "Deep Throat", Mark Felt, personnage révélé qui fit les beaux jours des medias au début des années 70. Si "Les Hommes du président" nous faisaient vivre l'enquête avec les journalistes du Post, ce film nous entraine dans l'intimité (supposée) de leur informateur. Liam Neeson qui incarne feu Mark Felt, est y fascinant comme il sait l'être, il crève l'écran même quand il n'y pas grand-chose sur l'écran- et c’est assez souvent car les décors sont simplissimes et les coups surtout téléphoniques. Le film tente de nous faire entrer dans sa tête, dans sa psychologie et d'approcher ses tourments. Hélas les tenants et les aboutissants sont toujours flous, nous n'apprenons rien de nouveau et surtout rien des motivations exactes de ce brillant fonctionnaire qui fait imploser le système. J'en veux pour soutien ce que je lis dans certaines critiques : qu’il agirait par vengeance car il n'a pas été nommé par Nixon à la succession d'Hoover, dans d'autres qu'il laverait plus blanc que blanc et dans d'autres encore, que ses raisons de balancer seraient faites d'un mélange des deux ( !) ; deux origines de sa motivation quasi seules évoquées par le film. En fait après avoir vu le film on est aussi savant qu'avant : on ne sait rien. On a du mal à voir à quel point il a aidé le Post, et comment étaient décidées ses moments de divulgations. Le personnage de sa femme superfétatoire selon certains mais pas pour moi, peu présent, laisse le spectateur sur sa faim pourtant Diane Lane est toujours aussi troublante. Et je trouve dans sa présence au sein du récit, une raison de plus pour Felt de lutter contre le système qui aurait conduit leur fille unique à fuguer. Tout ça bien sûr reste de la psychologie de comptoir pour entracte. On a du mal aussi avec les personnages sulfureux à la tête du FBI ou grenouillant dans le marigot de la présidence : ce sont tous de brillants abrutis archi malhonnêtes, mais ça, ça ne les distinguent guère de la pègre politique à laquelle nous sommes habitués. Pourtant le film est passionnant, on se passionne de plus en plus facilement à mesure qu'on fait de la ficelle en remâchant la viande bouillie que les médias et le cinéma nous servent trop souvent. Bien mieux que Pentagone papers, moins bien que Les hommes du président, et ce pas tant parce qu'ils tournent tous les trois autour de la même histoire, mais pour leur genre : un blockbuster vide totalement orchestré, un film sérieux mais qui se perd sans s'attaquer de front aux réalités pour laisser soit disant le spectateur acteur de sa compréhension plus qu'enseveli sous les évidences et un film très intelligent, rapide, coupeur de souffle, elliptique aussi, mais plein de charme, de frissons et d'informations.
Bon film mais pas une œuvre magistrale. L histoire est pourtant servie sur un plateau mais le scénario manque d épaisseur . Liam Neeson n en reste pas moins excellent.
Après le docteur Bennet Omalu, Peter Landesman s'intéresse à Mark Felt dans un nouveau film politique après "Parkland". Je n'ai pas vu ce dernier, mais j'avais apprécié "Concussion" qui était aussi intéressant que passionnant ce qui n'est totalement le cas de ce film. Ce dernier qui s'intéresse à celui qui était surnommé "Deep Throat" durant la célèbre affaire du Watergate aborde un sujet intéressant seulement le traitement n'est pas assez poussé. Le scénario qui est un peu poussif nous en apprend presque plus sur la vie privée de cet homme que sur l'affaire en question. Le réalisateur ne prend aucun risque dans le développement de l'histoire ou dans la présentation des personnes tous bien trop lisses. Le portrait fait de certains est même ridicule. L'histoire est riche en détail, mais pas assez centrée sur l'essentiel comme en témoigne ces quelques passages sur sa femme ou encore lorsqu'il recherche sa fille ce qui n'a aucun intérêt. Au final, le réalisateur dresse un portrait trop sage dans un contexte pas assez exploité ce qui donne un film un peu décevant malgré son sujet intéressant.
Très bon film avec une belle brochette d'acteurs. On apprend des choses très intéressantes sur ce qui s'est passé sous le président Nixon, avec des révélations intéressantes.
Un film intéressant mais malheureusement avec les films américains la psychologie est vraiment trop simpliste et on reste sur sa faim On ne comprend pas vraiment pourquoi le numéro 2 du FBI qui sait tout et qui a tout couvert se mets à balancer à la presse pour ne pas avoir eu le poste numéro 1? on en doute pour la sacrosainte indépendance de FBI?on en doute car si tu me demande rien je ne dit rien mais si tu me demande de me taire alors je parle.....? très simpliste mais toujours d actualité avec un Trump qui semble t il verouille bien le FBI et ne trouve personne assez courageux ou désespéré pour s opposer
Certains films semblent assassinés avant leur sortie en salle. Avec aussi peu de moyens de promotion, pas de bande d’annonce diffusée, entre nous, qui a eu la curiosité de se renseigner sur "The Secret Man" ? Pire, quand on voit l’affiche du film avec Liam Nesson, on peut décemment craindre un mauvais ersatz de taken… Pas étonnant que le film quitte les salles au bout d’une semaine. C’est fort dommage car ce biopic passionnant nous livre l’histoire singulière d’un lanceur d’alerte les plus improbables qui soit ! Si nous connaissons tous J. Edgard Hoover, le mythique directeur du FBI, qui d’entre vous connait Mark Felt ? Véritable homme de l’ombre dans les arcanes du renseignement, il n’aurait peut-être jamais été connu du grand public s’il n’avait délibérément livré des informations secrètes à la presse afin de relancer l’enquête du Watergate que les proches du pouvoir voulaient étouffer. Filmé dans des tons désaturés verdâtres aux noirs profonds, l’ambiance visuelle sied à merveille à l’atmosphère liée à l’espionnage et aux batailles qui se jouent dans les coulisses du pouvoir. Si les motivations de Mark ne sont pas claires (vengeance car il n’a pas été promu directeur ou « simple » patriotisme) reste que son courage est digne des plus grands. Dans un milieu aussi fermé et stricte sur les principes de confidentialité, oser dévoiler des secrets afin de défendre l’indépendance du Federal Bureau of Investigation nécessite une sacrée paire de cervelle pour délier la boule que « deepthroat » avait dans la gorge, sans se faire prendre par l’élite du renseignement ! Qui oserait faire de même de nos jours face à un Trump et tout ce qu’il y a de plus corrompu au pouvoir ? Oser braver tous les interdits et surtout aller contre son éthique morale pour faire tomber Nixon et d’autres gens peu scrupuleux, c’est tout bonnement incroyable et passionnant. Liam Nesson est totalement crédible dans son jeu d’acteur tout en droiture et sévérité, la reconstitution des années 70 est simple et convaincante, il ne manque rien pour savourer pleinement la tension de cette reconstitution historique palpitante. Une très bonne surprise en cette fin d’année qui mériterait plus de spectateurs !
Le film se préoccupe beaucoup trop sur la vie privée de Mark Felt (n°2 du FBI) par rapport à l'énorme complot du Watergate. On en perd les éléments essentiels qui se révèlent répétitifs et qui font que l'affaire perd de son intérêt et de là le film. Cela ne vaut pas les "hommes de président" interprété alors par Hoffmann et Redford...