Avis : Ocean's 8 - Page 10

Ce n'est pas inintéressant mais ça manque clairement d'originalité, ça sent le déjà vu, les astuces sont un peu capillotractées.

"Ocean's 8" devait être un film de braquage version trilogie des Ocean's au féminin. Si la seconde partie du contrat est respectée (dans la pure lignée des mouvements féministes qui pullulent en ce moment), il est fort décevant de constater que le scénario n'atteint jamais les réussites de ses prédécesseurs masculins. En effet, le déroulé est très classique, avec un talent par femme présente dans la bande, un plan de braquage relativement banal et très simple, peu d'imprévus spoiler: (l'aimant qui ferme le bijou, vite résolu grâce à l'irruption expéditive de la soeur de Nine)
et une fin alternant le prévisible spoiler: (Claude piégé)
et le bâclé spoiler: (le sur-vol final est mal inséré dans le film, au niveau d'un dernier quart d'heure dont je me serais bien passé)
. En bonus, le film ne fait pas suffisamment de liens avec la trilogie initiale (exception faite du personnage principale Debbie Ocean) et la mécanique hollywoodienne ne laisse aucune place à l'humour spoiler: (sauf la partie en français, Anna Hathaway parodiant les stars, le vomi)
et la déconne entre filles, alors que le casting et les situations offraient de belles possibilités à ce niveau. C'est bien simple, j'ai eu l'impression que le film voulait montrer des femmes trop sérieuses, histoire de les rendre crédibles vis-à-vis de leurs collègues masculins, une initiative malheureuse et qui a l'effet inverse, puisque ce film divertit nettement moins que ceux de Soderbergh. On retrouve ce sentiment mitigé dans la distribution, avec certaines actrices qui sortent du lot (Anne Hathaway, Helena Bonham Carter, Rihanna ou Mindy Kaling) et d'autres trop engoncées dans une posture rigide (Cate Blanchett, Sandra Bullock, Sarah Paulson). Niveau réalisation, Gary Ross ne surprend pas et insuffle du rythme très progressivement, avec entre autres une seconde moitié plus dynamique. En bilan, "Ocean's 8" gâche son potentiel fort par un manque de créativité et d'humour, ainsi qu'un militantisme de base qui s'avère être un frein. Anne Hathaway sauve le film quasiment à elle toute seule.

Loin, très loin des précédents opus de la série. Si l'idée de faire intervenir seulement des femmes est en soi une réelle originalité scénaristique, Ocean's 8 multiplie malheureusement les poncifs.
Le rythme est peu entraînant, on en viendrait presque à s'ennuyer. Bref, une réelle déception.

Le film n'a rien à avoir avec les autres films Ocean's puisque c'est un spin-off. L'esprit est plus ou moins le même mais c'est joué par une bande de filles cette fois-ci. Le crime est un vol de bijou. Le problème avec ce film est la première moitié où il ne se passe rien. C'est ennuyant à en mourir. Trop de discussion, le recrutement de la bande prends trop de temps, le repérage et la préparation du vol est ennuyant. L'action vient bien trop tard même s'il faut reconnaître que cela en vaut la peine tant le plan final est tordu et inattendu.

La partition est rodée et donc on connaît la musique....Le club féministe manque de cohésion mais ce n'est pas dérangeant. Les actrices sont pour la plus part retouchées...sauf Paluson (naturel)... Bullock tient bien les reines, ..mais c'est Hattaway qui se démarque par ses mimiques...Blanchett s'est trompée de film.

Pas trop mal, quelques bonnes surprises, ça se laisse regarder, sans doute parce que j'ai la carte pass...

"Ocean's Eight" est la suite de la trilogie de Steven Soderbergh. Le concept reste le même, il y a quelques références aux trois précédents films, on a même des nouvelles de Danny Ocean, mais cela reste une suite au rabais initié surement dans un but commercial. Ce n'est pas le premier film qui connait sa "mise à jour" au féminin seulement, ce n'est pas le problème ici puisque la petite bande fonctionne bien. Ce qui fait défaut au film, c'est son scénario cousu de fil blanc. Tout s'emboite pourtant bien puisqu'il n'y a rien de redondant seulement, tout se passe trop bien... Les personnages ne rencontrent quasiment aucun problème et quand c'est le cas, c'est réglé immédiatement. L'histoire n'est ni excitante ni passionnante et il n'y a pas le moindre soupçon de suspens vu qu'il n'y a aucun rebondissement ni trahison. C'est beaucoup trop plat et propre pour être davantage intéressant et c'est vraiment dommage. Au final, c'est un film qui se laisse regarder pour son casting, mais qui n’est quand même pas terrible et pas à la hauteur des films de Soderbergh qui n'étaient pourtant pas tous des chefs-d'œuvre.

D'un côté, je trouvais plutôt sympa de prolonger la trilogie « Ocean's » avec un casting entièrement féminin, qui plus est pas composé de n'importe qui. De l'autre, ça sent quand même le projet un peu opportuniste en pleine vague #MeToo, d'autant qu'on a du mal à imaginer ce que pourrait vraiment apporter ce nouveau « concept ». J'y suis donc allé neutre, et c'est sans doute ce qu'il fallait faire car c'est exactement ce qu'est ce film : neutre. Ni bien ni mal. Divertissant, sans plus. Bref, vous l'aurez compris : on ne se moque pas de nous, le boulot est un minimum fait, les décors sont pas mal exploités, il y a un minimum d'humour, notamment grâce à des protagonistes ayant un certain sens de la répartie... Maintenant, il faut vraiment savoir que vous n'aurez absolument rien de plus que ce que vous étiez en droit d'attendre. Manque de saveur, d'audace, d'imagination... On sent vraiment que tout a été bien formaté pour que rien ne dépasse, « twists » présumés compris spoiler: (oui, parce que je l'avais un peu vu venir, le coup de la « cible » faisant partie de l'équipe!)
, l'arrivée de James Corden en assureur aussi malin qu'onctueux venant légèrement relancer l'intérêt d'une mécanique bien huilée mais tournant un peu à vide, n'apportant rien de vraiment concret vis-à-vis de ses homologies masculins. Après, il n'y a pas à dire : hey, les gars, c'est juste un film avec Sandra Bullock, Cate Blanchett ET Anne Hathaway !! Non mais whaou ! C'est juste un rêve, un fantasme de cinéphile absolu, d'autant qu'elles sont toutes les trois à la hauteur : classes, charismatiques et follement sexy... Les autres n'ont pas à rougir, il n'y avait simplement rien à faire face à un tel trio. Une sorte de cadeau pour la gent masculine qui ne compensera toutefois pas l'aspect profondément anecdotique de l'entreprise, certes suffisamment « cool » et professionnel pour que cela passe à peu près, mais témoignant d'un Hollywood actuellement beaucoup plus intéressé par les symboles que par l'originalité des projets : un peu triste.

La sœur de Dan Ocean forme un groupe de femme pour boler une parure de diamants à 150 millions de dollars. Peu d'humour et de crédibilité. Le jeu des actrices n'est pas très bon. Personnellement, très déçu. La plupart des actrices semblent éteintes en dehors d'Anne Hathaway. Le casse n'est pas exceptionnel, on sent bien que les acteurs secondaires surjouent et manquent de professionnalisme et de naturel, surtout. Quelques bonnes musiques dans la BO, mais aucune scène marquante ni dialogue croustillant. C'est un peu décousu et lourd par moment. Très moyen !

Là où Soderbergh savait renforcer les enjeux de son récit (le vol n’étant jamais l’unique but), Gary Ross se contente du strict minimum dans cette suite au féminin. Les enjeux sont plats et les personnages sont creux et interchangeables. De plus, j’ai pour ma part beaucoup de mal avec ses films de casse à la morale douteuse qui rendent la criminalité attirante et désirable.

Le succès tout relatif de « Ocean’s 13 », qui commence sérieusement à dater aujourd’hui, avait sonné le glas de la saga des « Ocean’s », pensait-on… Mais le mouvement Time’s Up est passé par là et aujourd’hui, la nouvelle mode c’est de refaire des films -jackpot mais en féminisant complètement le casting. Après donc un « SOS Fantômes » exclusivement féminin, c’est la célèbre saga de Steven Soderbergh que l’on va exploiter avec cet opus, dont je soupçonne qu’il n’est que le premier d’une série à venir. Ici, pas de Soderbergh derrière la caméra mais uniquement à la production, et c’est à Gary Ross que revient la réalisation. Ross essaie de faire du Soderbergh et il fait de son mieux. Le film est bien calibré, sans temps morts, sans scène superflues, avec la petite dose d’humour qui va bien, quelques flash back pour bien illustrer la personnalité de Debbie Ocean et une bande originale sympathique et omniprésente, comme c’était le cas pour les trois premiers opus masculins. Ici, on reconnaitra une version remixée de la célèbre « Chanson de Lara » de Maurice Jarre (on peut difficilement trouver meilleur musique de film que « la Chanson de Lara »), on entendra Charles Aznavour aussi, ce qui est toujours agréable. Bref, tout cela est pensé, maîtrisé, bien produit sauf que… Ross n’est pas Soderbergh et il manque la patte du maître : la photographie n’est pas légèrement vintage, la bande originale ne l’est pas non plus et il manque aussi cet humour très décalé qui faisait le sel de « Ocean’s 11 ». C’est proprement réalisé, mais ça n’a pas la saveur de l’original : « Ocean’s 8 » et « Ocean’s 11 », c’est un bon réalisateur essayant de se caler du mieux qu’il peut dans les pas d’un excellent réalisateur ! Coté casting, elles ne sont que 8 et on a un vrai plaisir à voir longuement à l’écran Sandra Bullock qui, ces dernières années, semblent avoir renoué avec des rôles à sa mesure. A ses cotés Cate Blanchett, Mindy Calling, Sarah Paulson, Helana Bonham Carter, Awkwafina, Rihanna et Anne Hathaway (8, le compte est bon). Je ne suis pas fan d’Anne Hathaway, c’est le moins que l’on puisse dire et là encore, du lot, c’est probablement elle qui est la moins convaincante, même dans un rôle où elle s’autoparodie un maximum. On notera des petits caméo comme Serena Williams, Kim Kardashian, Kathie Holmes ou même (peut-être, je ne suis pas sure que ce soit vraiment elle) Anna Wintour. spoiler: Bref, si l’on ajoute deux clin d’œil à la bande d’ « Ocean’s11 », un au début, un à la fin,
on a un casting quatre étoiles qui ne peut que faire le job, c’est évident. Là où le film déçoit un peu plus, en revanche, c’est sur le scénario : on garde 99% de la saga et le 1% qui change pose question. Je m’explique : dans « Ocean’s 8 », il s’agit de faire un casse improbable à plusieurs, en recrutant tout d’abord des complices tous super forts dans un domaine précis : la hackeuse, l’experte en diamants, la pickpocket,… spoiler: Toute la première partie du film consiste à convaincre tout ce petit monde puis vient la longue préparation du casse, où l’on essaie de penser à tout, de tout envisager, et évidemment il y a un imprévu qui manque de tout flancher par terre et puis le jour J arrive. Le casse est millimétré, il y a du suspens car tout se joue à la seconde près, c’est comme un engrenage dont on sait d’avance qu’il ne va pas gripper
. spoiler: Et ensuite, on découvre qu’il s’agissait de billard à trois bandes, qu’il y avait un (ou deux) coups dissimulés dans le coup
et le tour est joué, le générique de fin arrive et roule ma poule… Ben oui, c’est de la pure resucée de « Ocean’s 11 », on féminise le tout et ça se résume plus ou moins à cela. Le 1% qui change me laisse un peu perplexe. Puisqu’il s’agit de nanas, on ne va pas leur faire voler du fric, non, ce serait vulgaire : on va leur faire voler un bijou et ça leur donnera l’occasion de porter des supers robes, puisqu’il est aussi beaucoup question de mode, c’est bien plus féminin, non, les bijoux et la mode ? Et puis, entre Debbie et Lou, ce n’est pas tout à fait comme entre Danny et Rusty, respectivement George Clooney et Brad Pitt. Non, là, on va leur donner une sexualité un peu ambigüe, sans jamais insister dessus, on va laisser entendre qu’elles sont un peu lesbiennes, c’est quand même plus… plus quoi en fait ? Ca fait phantasmer le spectateur alors qu’imaginer Clooney et Pitt ensemble, ça ne fait pas pareil ? En résumé, « Ocean’s 8 » n’a qu’un mérite, et pas des moindres, c’est qu’il donne une furieuse envie de revoir « Ocean’s 11 » ! Parce que sinon, en tant que tel, sans être un mauvais film ni un moment de cinéma désagréable, il n’apporte pas grand à une saga qui s’était déjà bien essoufflée. Le pire, c’est que vu la fin du film, des jalons seraient posés pour une suite, voire un cross-over avec les garçons, que je ne tomberais pas de ma chaise !

On retrouve l’ambiance des films de Steven Soderbergh, que cela soit dans le rythme, le casting (5 étoiles), le déroulement du film, l’humour et l’introduction des personnages. . Le revers est que cela n’amène aucune surprise ! Et puis Ocean’8 a d’autres défauts. La mise en place du casse est beaucoup trop longue (fastidieux). Le plan est nébuleux avec ses incohérences et le fouillis. Ca devient intéressant quand tout se met en place (à la fin…).

Dommage aussi que le réalisateur ne profite pas d’un tel casting. Les personnages ne sont pas très « profonds ». Même les actrices n’ont pas l’air très inspirées . Le casting est complété par quelques visages connues lors du gala du MET . Le personnage le plus réussi est celui de Anne Hathaway

Ocean’8 nous fait passer un bon moment si l’on n’est pas exigeant…

Je vais faire court. Je l'ai vu car je n'avais rien d'autre à faire, et qu'il était le seul film qui allait commencer.
Le concept est le même qu'avec les hommes, mais en moins efficace. Le final sur la logique explication de comment a été effectué le casse est très mauvaise, laissant un arrière goût de film baclé.

Honnêtement, pour une suite d'une très bonne saga, je trouve que Gary Ross s'en est très bien sorti et ça se voit qu'il est très bon ami avec Steven Soderbergh ; il reprend ses méthodes de montage (tout en gardant son style, sans le copier), la musique du nouveau compositeur colle parfaitement à l'univers. On retrouve aussi un scénario digne d'un "Ocean's", à savoir un braquage classique mais avec un "twist" inattendu. Le casting est un très 5 étoiles, elles jouent toutes un rôle important et leurs personnages sont mémorables (surtout Anne Hathaway qui joue la mannequin qui se veut toujours belle et critique).
Et même si le film a tenté de ne pas être une copie conforme du premier film, il faut quand même reconnaître qu'ils en reprennent quand même un bon nombre de scènes. spoiler: Mais quel plaisir de retrouver des vieilles têtes de la dernière trilogie.

Qu'est-ce que cela sent le réchauffé... Après tous les opus masculins, un opus féminin qui est au final un cadeau empoisonné pour le cinéma féminin. Avec les affaires secouant Hollywood et le reste du cinéma mondial on aurait pu s'attendre à une véritable mise en valeur. Mais on se très vite compte qu'on ne fait que refiler une recette éculée à un casting qui est juste passé de masculin à féminin. Aucune surprise, aucune originalité, un opus inutile qui ne sert aucune cause. Demeure heureusement des actrices pétillantes qui sauvent le film de l'ennui avec notamment Anne Hathaway en auto-dérision. Espérons qu'Hollywood ne récidive pas et laisse Danny Ocean reposer en paix.