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Votre avis sur Monsieur & Madame Adelman ?
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Le jour des obsèques du célèbre écrivain Victor Adelman, un journaliste interviewe sa veuve Sarah, dans le but d’écrire un livre sur elle. Elle va raconter l’histoire de son couple depuis ses débuts dans les années 70. On perçoit aussi l’histoire à travers les yeux de Victor, notamment lorsqu’il est chez son psychanalyste.
Nicolas Bedos nous offre un film plein d’énergie, ne faisant pas toujours dans la dentelle, mais drôle, aussi triste, avec des personnages hauts en couleur, et des dialogues souvent en forme de joutes verbales.
Sa façon de raconter l’histoire d’un couple sur des dizaines d’années est percutante.
Le résultat est un film que j’ai trouvé plutôt original, très vivant, bien joué.
Nicolas Bedos nous offre un film plein d’énergie, ne faisant pas toujours dans la dentelle, mais drôle, aussi triste, avec des personnages hauts en couleur, et des dialogues souvent en forme de joutes verbales.
Sa façon de raconter l’histoire d’un couple sur des dizaines d’années est percutante.
Le résultat est un film que j’ai trouvé plutôt original, très vivant, bien joué.
Bien écrit, bien joué, bonne histoire, drôle et attendrissant. L'histoire d'un amour et de deux êtres, super film.
Jorik V
Le couple à la ville Nicolas Bedos et Dora Thillier nous surprend agréablement avec ce premier film écrit à quatre mains, réalisé par monsieur qui se met également en scène avec madame. On y suit près d’un demi-siècle de la vie amoureuse tumultueuse et passionnelle d’un couple avec comme fil rouge le métier d’écrivain du personnage joué par Bedos. Le scénario est très bien écrit et dialogué, de nombreuses répliques à la fois drôles, piquantes ou tout simplement justes faisant souvent mouche. Bien que la comédie romantique soit un genre balisé entre tous, « M. et Mme. Adelman » parvient à faire entendre sa petite musique et s’avère plutôt original sous tous les angles pour une proposition de cinéma appréciable et maîtrisée. La mise en scène élégante, fluide et dynamique de Bedos sied tout à fait à ce qui est raconté à l’écran et s’avère la promesse du meilleur pour la suite. Les images sont aussi belles que ce qu’elles racontent.
Si l’on rit beaucoup, notamment grâce à un humour assez corrosif et d’excellents seconds rôles tel qu’un Pierre Arditi déchaîné et un Denis Podalydès dans un emploi qui lui va à ravir, on est aussi ému dans la dernière partie. Mais ce qui nous touche le plus, c’est le regard aiguisé et plein de bon sens avec lequel le film parle de l’amour, du couple, de l’érosion du désir, de la jalousie ou du fait d’être à deux. Le premier long-métrage de Bedos a du sens et du fond derrière sa carapace de film sentimental ou de comédie littéraire. C’est d’ailleurs dans ce dernier domaine qu’évolue l’histoire d’amour du couple Adelman : celui de l’écriture et des affres de la création. C’est pareillement réussi avec une vision très féministe de la chose, mettant en avant l’importance de la muse comme point d’orgue de l’inspiration.
Peut-être trop gourmand, le metteur en scène se laisse peut-être parfois emporter par son propre enthousiasme et n’a pas su couper suffisamment dans la salle de montage. Certains passages sont en effet moins passionnants que d’autres et certaines longueurs de-ci de-là font baisser le rythme endiablé de cette passion romanesque. Et le fait que l’ensemble se situe dans un milieu assez bobo pourra gêner une partie du public, réfractaire à l’acteur/réalisateur. Mais on ne pourra lui reprocher de soigner la reconstitution des différentes époques traversées par le couple et de les contextualiser à merveille par le biais des courants politiques, culturels ou sociétaux du moment. Dora Thillier est exceptionnelle dans son premier rôle sur grand écran et semble promise à une carrière prometteuse. Il faut également souligner la réussite des maquillages qui font vieillir les personnages à merveille sans que cela ne fasse faux. C’est assez rare pour être souligné. « M. et Mme. Adelman » est une romance pleine d’auto-dérision, assaisonnée à l’écriture vacharde assez noire, qui s’avère une promesse intéressante pour l’avenir au cinéma de ses auteurs. Un film d’amour sur l’amour pétillant, drôle et ludique dont le naturel vient certainement du fait qu’il est écrit par des gens qui s’aiment.
Si l’on rit beaucoup, notamment grâce à un humour assez corrosif et d’excellents seconds rôles tel qu’un Pierre Arditi déchaîné et un Denis Podalydès dans un emploi qui lui va à ravir, on est aussi ému dans la dernière partie. Mais ce qui nous touche le plus, c’est le regard aiguisé et plein de bon sens avec lequel le film parle de l’amour, du couple, de l’érosion du désir, de la jalousie ou du fait d’être à deux. Le premier long-métrage de Bedos a du sens et du fond derrière sa carapace de film sentimental ou de comédie littéraire. C’est d’ailleurs dans ce dernier domaine qu’évolue l’histoire d’amour du couple Adelman : celui de l’écriture et des affres de la création. C’est pareillement réussi avec une vision très féministe de la chose, mettant en avant l’importance de la muse comme point d’orgue de l’inspiration.
Peut-être trop gourmand, le metteur en scène se laisse peut-être parfois emporter par son propre enthousiasme et n’a pas su couper suffisamment dans la salle de montage. Certains passages sont en effet moins passionnants que d’autres et certaines longueurs de-ci de-là font baisser le rythme endiablé de cette passion romanesque. Et le fait que l’ensemble se situe dans un milieu assez bobo pourra gêner une partie du public, réfractaire à l’acteur/réalisateur. Mais on ne pourra lui reprocher de soigner la reconstitution des différentes époques traversées par le couple et de les contextualiser à merveille par le biais des courants politiques, culturels ou sociétaux du moment. Dora Thillier est exceptionnelle dans son premier rôle sur grand écran et semble promise à une carrière prometteuse. Il faut également souligner la réussite des maquillages qui font vieillir les personnages à merveille sans que cela ne fasse faux. C’est assez rare pour être souligné. « M. et Mme. Adelman » est une romance pleine d’auto-dérision, assaisonnée à l’écriture vacharde assez noire, qui s’avère une promesse intéressante pour l’avenir au cinéma de ses auteurs. Un film d’amour sur l’amour pétillant, drôle et ludique dont le naturel vient certainement du fait qu’il est écrit par des gens qui s’aiment.
Un projet ambitieux pour Nicolas Bedos, raconter la vie d'un couple sur près de 50 ans. Un pari risqué pour un premier film. Les réactions des spectateurs sont particulièrement édifiantes après quelques jours de projection. D'un côté, un public conquis et emballé par une œuvre qu'il juge novatrice, émouvante et puissante et de l'autre des spectateurs totalement imperméables à un étalage de mégalomanie impressionnante qui ressemble plus à une succession de sketches de feu Le Grand Journal qu'à un film construit et maîtrisé.
Franchement je me situerai plutôt dans la seconde catégorie, m'étant profondément ennuyé pendant deux heures à regarder un personnage éminemment antipathique se débattre dans ses obsessions et ses fantasmes sans provoquer la moindre empathie. Avec une mise en scène qui relève plus de l'adolescent découvrant sa première caméra que d'un véritable parti pris esthétique, le film sombre dès les premières minutes sous une accumulation de clichés snobinards qui détruit toute crédibilité.
Deux choses à sauver cependant, l'exceptionnelle Doria Tillier (et Bedos marque un vrai point dans la scène du sourire). Alors que la réalisation ne lui fait pas le moindre cadeau, filmée parfois à la limite de l'agression physique, elle parvient à élever le film hors de la complaisance dans laquelle il se vautre et puis il y a ce sourire, quasi magique, qu'on pourrait regarder pendant des heures.A elle seule elle vaut le ticket d'entrée.
Et la deuxième chose, c'est l'épilogue du film où tout à coup l'émotion passe enfin et qui nous fait espérer que peut-être s'il oublie de se regarder constamment dans un miroir, Nicolas Bedos pourrait nous réserver quelques surprises.
Franchement je me situerai plutôt dans la seconde catégorie, m'étant profondément ennuyé pendant deux heures à regarder un personnage éminemment antipathique se débattre dans ses obsessions et ses fantasmes sans provoquer la moindre empathie. Avec une mise en scène qui relève plus de l'adolescent découvrant sa première caméra que d'un véritable parti pris esthétique, le film sombre dès les premières minutes sous une accumulation de clichés snobinards qui détruit toute crédibilité.
Deux choses à sauver cependant, l'exceptionnelle Doria Tillier (et Bedos marque un vrai point dans la scène du sourire). Alors que la réalisation ne lui fait pas le moindre cadeau, filmée parfois à la limite de l'agression physique, elle parvient à élever le film hors de la complaisance dans laquelle il se vautre et puis il y a ce sourire, quasi magique, qu'on pourrait regarder pendant des heures.A elle seule elle vaut le ticket d'entrée.
Et la deuxième chose, c'est l'épilogue du film où tout à coup l'émotion passe enfin et qui nous fait espérer que peut-être s'il oublie de se regarder constamment dans un miroir, Nicolas Bedos pourrait nous réserver quelques surprises.
Quelle bombe ! La bande annonce m'avait déja complètement captivé mais alors le film .... une merveille . 2h de plaisir. Emouvant et à la fois drôle Monsieur et Madame Adelman est un film vrai. Vrai car il raconte à merveille une VRAIE fausse histoire d'amour . C'est l'amour irreversible comme on aimerait le connaitre et le vivre. Je n'arrete pas d'y penser depuis que je l'ai vu .
Ensuite Doria est INCROYABLE dedans , c'est elle qui porte le film.
Definitivement dans mon top 10 des meilleurs films !!! BRAVO Nicolas et Doria ... et surtout MERCI pour ce moment ;)
Ensuite Doria est INCROYABLE dedans , c'est elle qui porte le film.
Definitivement dans mon top 10 des meilleurs films !!! BRAVO Nicolas et Doria ... et surtout MERCI pour ce moment ;)
Très bon film sur quarante ans de la vie d'un couple.
Ce film est particulièrement bien fait et captivant.
J'ai aimé le style.
Ce film est particulièrement bien fait et captivant.
J'ai aimé le style.
traversay1
C'est qui, Nicolas Bedos ? Un trublion, visiblement, bobo de gauche exaspérant ou et/ou bouffon de la démocratie. En 2013, un sondage le faisait apparaître à la quatorzième place "des personnalités les plus détestées des français." Un an plus tard, il se plaçait à la 5ème position des hommes qui "font fantasmer les françaises" (merci wiki). L'un n'empêche pas l'autre pour ce diviseur d'opinion qui n'a de toute manière pas vocation à devenir consensuel. Et voici que maintenant, il prétend être cinéaste avec Monsieur & Madame Adelman, comme si une carrière de saltimbanque ne pouvait être complète sans un détour par les salles obscures (Coluche, aussi, en son temps, a commis un long-métrage). Si son film est loin d'être insignifiant du point de vue de la mise en scène, il est évidemment surtout jugé à l'aune de son scénario et de ses répliques. Là, franchement, on ne l'attendait pas aussi ambitieux dans cette longue chronique d'un couple, à travers les âges, comme une sorte de biopic cruel de l'amour. On attendait Bedos au carrefour de la provocation et il ne se dérobe pas, s'amusant d'un catalogue de clichés (la bourgeoisie réac, la célébrité et ses groupies, le vertige de la page blanche, etc) qu'il tord dans tous les sens avec un certain bonheur même si tout n'est pas d'un même niveau. Ce qui est plus surprenant est la visite incongrue à la comédie romantique un tant soit peu déglinguée qui mêle des bouts de tendresse à une certaine cruauté parfois trop destinée à susciter un doux effroi. Le film se balade sur toute la gamme des sentiments sans mièvrerie et avec un aplomb qui ressemble sans doute souvent à une morgue narcissique mais pour une fois qu'un film français se permet des dérapages dans des zones qu'elle laisse la plupart du temps au cinéma transalpin, on ne va pas s'en plaindre. D'une certaine façon, ce scénario écrit à 4 mains par Bedos et sa compagne a l'élégance de se parer de vertus féministes. Jusque dans l'interprétation où Bedos permet sciemment à Dora Tillier de briller, en laissant éclater un talent lumineux. Monsieur & Madame Adelman est un film d'amour, jusqu'au bout, ce n'est pas un leurre !
Chouette moment, ils s'aiment, ils sont beaux même quand ils vieillissent. C'est bien écrit, bien joué et bien mis en scène. À voir.
Un très bon film ou tout est disséqué dans ce couple un peu hors norme qui vont devoir affronter la résistance de leur amour avec deux enfants dont un différent et quand l'écrivain ne trouve plus l'inspiration c'est difficile à vivre jusqu'à l'apparition de la maladie en fin de parcours bravo c'est excellent.
Il y a ce regard méchant que jette sur sa petite soeur le gamin crétin du couple et qui donne une idée de la direction - en tous cas pas celle de la comédie romantique vendue par le marketing - qu'aurait pu prendre le film si, visiblement, Nicolas Bedos n'avait pas bridé son penchant naturel au sarcasme. Mais tel quel, après un début qui donne envie de fuir si on ne garde pas à l'esprit que c'est la veuve - Doria Tillier, impeccable - qui raconte et qu'elle le fait à sa manière, le film se laisse regarder sans déplaisir -mais sans enthousiasme excessif non plus - ,et ce, jusqu'aux dernières séquences crépusculaires pleines d'émotion et un final en forme de twist qui appelle une seconde vision. Malin.
Je surnote légèrement, mais que de très peu, mais il me semble important quand l'on dispose d'un jeune talent aussi géniale et protéiforme que Nicolas Bedos de le soutenir. Le film est très bon voire excellent, long mais entraînant rythmé, la fin géniale, mêlant tout à la fois humour, - grinçant à la Bedos - et surtout émouvant. Les deux jeux d'acteurs sont superbes. Il y a là en effet beaucoup d'émotion ce qui est normal le sujet étant le couple et l'amour "irréversible". J'ai hâte de voir le suivant que j'espère tourner davantage vers les notes comiques cinglantes du jeune réalisateur/acteur/humoriste.
benoitG80
"Monsieur et Madame Adelman" de et avec Nicolas Bedos, cultive l'ambiguïté à fond...
Une ambiguïté tellement omniprésente dans la personnalité des époux Adelman, qu'elle déteint sur le film lui-même qui le devient également dans le ton, et même dans la forme...
Et pourquoi ? Pour être dans la provocation gratuite ? Dans le côté irrévérencieux le plus total, juste pour le plaisir ?
Une forme de perversité gratuite anime et habite sans cesse cet écrivain interprété par Nicolas Bedos avec le sentiment d'en faire dix fois trop...
Très bobo dans l'âme avec ce besoin de se rendre intéressant à tout prix, ce film avait cependant tout pour l'être vraiment !
Du jeu extrêmement sincère et percutant de Doria Tillier à l'histoire de ce couple infernal dont on connaît evidemment la fin à peine le film commencé...
Mais Nicolas Bedos semble avoir voulu saborder sa réalisation par une mise en scène outrancière, par des artifices inutiles, par un humour qui vire vers le malsain à défaut d'être caustique.
Il est difficile de rire de certains sujets et le rapport au fils handicapé, est traité ici avec un tel sarcasme, voire une méchanceté et une moquerie hautement revendiquées, que le film dégage un malaise évident...
Et donc dans ces conditions précises, si on gratte bien le vernis à la surface qui recouvre le vécu et donc la raison d'être de ce double portrait, que reste-t-il de réellement passionnant qui mériterait un minimum la justification et la pertinence de l'avoir porté à l'écran ?
Si ce n'est un besoin d'ego à peine dissimulé tant cet aspect des choses remonte à la surface le plus souvent.
Franchement gênant d'en arriver là, d'autant plus que de bonnes idées originales dans la présentation des personnages, dans la façon de les situer les uns par rapport aux autres, ainsi que dans le temps qui passe, étaient déjà une bonne trouvaille.
Dur de s'arrêter à tant sans tomber dans un excès de zèle bien préjudiciable du reste...
Une ambiguïté tellement omniprésente dans la personnalité des époux Adelman, qu'elle déteint sur le film lui-même qui le devient également dans le ton, et même dans la forme...
Et pourquoi ? Pour être dans la provocation gratuite ? Dans le côté irrévérencieux le plus total, juste pour le plaisir ?
Une forme de perversité gratuite anime et habite sans cesse cet écrivain interprété par Nicolas Bedos avec le sentiment d'en faire dix fois trop...
Très bobo dans l'âme avec ce besoin de se rendre intéressant à tout prix, ce film avait cependant tout pour l'être vraiment !
Du jeu extrêmement sincère et percutant de Doria Tillier à l'histoire de ce couple infernal dont on connaît evidemment la fin à peine le film commencé...
Mais Nicolas Bedos semble avoir voulu saborder sa réalisation par une mise en scène outrancière, par des artifices inutiles, par un humour qui vire vers le malsain à défaut d'être caustique.
Il est difficile de rire de certains sujets et le rapport au fils handicapé, est traité ici avec un tel sarcasme, voire une méchanceté et une moquerie hautement revendiquées, que le film dégage un malaise évident...
Et donc dans ces conditions précises, si on gratte bien le vernis à la surface qui recouvre le vécu et donc la raison d'être de ce double portrait, que reste-t-il de réellement passionnant qui mériterait un minimum la justification et la pertinence de l'avoir porté à l'écran ?
Si ce n'est un besoin d'ego à peine dissimulé tant cet aspect des choses remonte à la surface le plus souvent.
Franchement gênant d'en arriver là, d'autant plus que de bonnes idées originales dans la présentation des personnages, dans la façon de les situer les uns par rapport aux autres, ainsi que dans le temps qui passe, étaient déjà une bonne trouvaille.
Dur de s'arrêter à tant sans tomber dans un excès de zèle bien préjudiciable du reste...
Un scénario inventif. Bien interprété, on y croit. On rit, on est ému. Mention spéciale pour le vieillissement des personnages, très réussi.
j'ai découvert une actrice. j'ai ri, j'ai été perplexe, j'ai compati, j'ai été émue, j'ai pleuré. j'ai été surprise, impressionnée. derrière chaque grand homme, il ya une femme.
Un véritable bijoux ce film,
L'humour noir et la narration est vraiment excellente. Le duo fonctionne parfaitement.
On est touché au cœur par les événements qui se déroule sur plus de 45 ans.
L'humour noir et la narration est vraiment excellente. Le duo fonctionne parfaitement.
On est touché au cœur par les événements qui se déroule sur plus de 45 ans.
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