AlloCiné
Mon compte
Note moyenne
4,0
4407 notes
En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur Monsieur & Madame Adelman ?
5
96 critiques
4
164 critiques
3
66 critiques
2
14 critiques
1
16 critiques
0
13 critiques
Trier par :
Filtrer par :
Toutes les notes
Film qui se veut romantique mais qui ne l'est pas, où l'humour est présent mais raté.
Même Nicolas Bedos joue mal par moment, souvent même...
Film qui ne vaut pas sa place de cinéma. La prévisibilité de l'action rend ce film plus pitoyable encore qu'il ne l'est.
Passez votre chemin...
Même Nicolas Bedos joue mal par moment, souvent même...
Film qui ne vaut pas sa place de cinéma. La prévisibilité de l'action rend ce film plus pitoyable encore qu'il ne l'est.
Passez votre chemin...
Tellement d'air, de vent... pour si peu de chose. L'ambition et l'enthousiasme sont là, c'est sur. Mais la narration se perd très vite dans les allés retours, les flashbacks, les anecdotes peu subtiles. Sensation d'être dans une accumulation de saynètes plutôt que dans une épopée. Benjamin bunton a du inspirer l'auteur mais on passe vraiment a côté de la fresque grandiose pour finalement se rattacher à des détails tels que les prouesses de l'équipe de maquillage...
premier film prometteur mais rien à voir avec le chef d'œuvre qu'on nous vend depuis quelques semaines.
premier film prometteur mais rien à voir avec le chef d'œuvre qu'on nous vend depuis quelques semaines.
Une perle, ou comment passer par toutes les émotions en l'espace de 2 heures. Une petite merveille qui mérite de nombreuses récompenses ! Merci pour ce magnifique film et au talent des deux acteurs. Un Nicolas touchant et bouleversant qui fera taire la critique !
Vraiment pas terrible, pathos à foison, interprétation sans saveur, grandiloquence de supermarché. Malgré une promo matraquée, ce film doit être vu pour ce qu'il est, une oeuvre prétentieuse et indigente d'un point de vue lexical. Aussi cliché que son réalisateur...
L'affiche est belle, joyeuse, un brin dynamique, le film sent le projet de passer un ou deux crans au-dessus de la comédie française banale mais semble avoir mis la barre trop haute.
Faut-il un résumé de cette histoire ? 45 ans de la vie d'un couple, lui écrivain célèbre, elle ...sa compagne. Ca pourrait être long ( il faut deux heures au film pour y arriver) mais cela n'a guère d'importance, ni d'originalité d'ailleurs. Ils se sont aimés, puis éloignés, puis retrouvés, puis séparés pour mieux se retrouver. Lelouch en a fait des film, Bedos Junior aussi. Le sujet est vieux comme le monde même si ici, le film oscille constamment entre le ( faux) biopic, la comédie et le mélodrame ( peu, je rassure les amateurs de franche rigolade).
Si l'on prend la comédie stricto sensu, elle pâtit de l'effet biopic donné au récit. Pas de dérision du genre, juste un façon qui se veut originale d'amener l'histoire. Cette dernière est découpée en 14 chapitres puisque nous sommes dans le milieu littéraire ( avec des rappels des couvertures de certaines grandes maisons d'édition). 14 sketches diront certains ...et ils n'auront pas tout à fait tort. D'où, malgré une caméra qui tournicote beaucoup et s'agite pas mal, un certain manque de rythme. C'est long deux heures pour une comédie ( même si la fin s'essaie un peu à l'émotion sans trop y croire) ! On voit bien que Nicolas Bedos a voulu garder son image de franc-tireur, de cogneur, de méchant cynique, mais ce qui peut faire effet en télévision voire dans la presse, tombe ici un peu à plat. Il tape sur la bourgeoisie réac et catho, notamment lors d'une scène de dîner mais cela a été vu cent fois et sent le réchauffé.
La fin sur le blog
Faut-il un résumé de cette histoire ? 45 ans de la vie d'un couple, lui écrivain célèbre, elle ...sa compagne. Ca pourrait être long ( il faut deux heures au film pour y arriver) mais cela n'a guère d'importance, ni d'originalité d'ailleurs. Ils se sont aimés, puis éloignés, puis retrouvés, puis séparés pour mieux se retrouver. Lelouch en a fait des film, Bedos Junior aussi. Le sujet est vieux comme le monde même si ici, le film oscille constamment entre le ( faux) biopic, la comédie et le mélodrame ( peu, je rassure les amateurs de franche rigolade).
Si l'on prend la comédie stricto sensu, elle pâtit de l'effet biopic donné au récit. Pas de dérision du genre, juste un façon qui se veut originale d'amener l'histoire. Cette dernière est découpée en 14 chapitres puisque nous sommes dans le milieu littéraire ( avec des rappels des couvertures de certaines grandes maisons d'édition). 14 sketches diront certains ...et ils n'auront pas tout à fait tort. D'où, malgré une caméra qui tournicote beaucoup et s'agite pas mal, un certain manque de rythme. C'est long deux heures pour une comédie ( même si la fin s'essaie un peu à l'émotion sans trop y croire) ! On voit bien que Nicolas Bedos a voulu garder son image de franc-tireur, de cogneur, de méchant cynique, mais ce qui peut faire effet en télévision voire dans la presse, tombe ici un peu à plat. Il tape sur la bourgeoisie réac et catho, notamment lors d'une scène de dîner mais cela a été vu cent fois et sent le réchauffé.
La fin sur le blog
Avec ce film on partage une vie avec un couple. Une traversée des 70's à nos jours pleine d'humour (du bon mot, à la cruauté), de théâtralisme, de peur de l'ennui et de la perte du désir...
Voyage dans le temps rythmé, dialogues jouissifs et le récit d'un amour qui travaille à son bonheur. On rit beaucoup, pleure un peu.
Bravo à eux et belle séance
Voyage dans le temps rythmé, dialogues jouissifs et le récit d'un amour qui travaille à son bonheur. On rit beaucoup, pleure un peu.
Bravo à eux et belle séance
Jorik V
Le couple à la ville Nicolas Bedos et Dora Thillier nous surprend agréablement avec ce premier film écrit à quatre mains, réalisé par monsieur qui se met également en scène avec madame. On y suit près d’un demi-siècle de la vie amoureuse tumultueuse et passionnelle d’un couple avec comme fil rouge le métier d’écrivain du personnage joué par Bedos. Le scénario est très bien écrit et dialogué, de nombreuses répliques à la fois drôles, piquantes ou tout simplement justes faisant souvent mouche. Bien que la comédie romantique soit un genre balisé entre tous, « M. et Mme. Adelman » parvient à faire entendre sa petite musique et s’avère plutôt original sous tous les angles pour une proposition de cinéma appréciable et maîtrisée. La mise en scène élégante, fluide et dynamique de Bedos sied tout à fait à ce qui est raconté à l’écran et s’avère la promesse du meilleur pour la suite. Les images sont aussi belles que ce qu’elles racontent.
Si l’on rit beaucoup, notamment grâce à un humour assez corrosif et d’excellents seconds rôles tel qu’un Pierre Arditi déchaîné et un Denis Podalydès dans un emploi qui lui va à ravir, on est aussi ému dans la dernière partie. Mais ce qui nous touche le plus, c’est le regard aiguisé et plein de bon sens avec lequel le film parle de l’amour, du couple, de l’érosion du désir, de la jalousie ou du fait d’être à deux. Le premier long-métrage de Bedos a du sens et du fond derrière sa carapace de film sentimental ou de comédie littéraire. C’est d’ailleurs dans ce dernier domaine qu’évolue l’histoire d’amour du couple Adelman : celui de l’écriture et des affres de la création. C’est pareillement réussi avec une vision très féministe de la chose, mettant en avant l’importance de la muse comme point d’orgue de l’inspiration.
Peut-être trop gourmand, le metteur en scène se laisse peut-être parfois emporter par son propre enthousiasme et n’a pas su couper suffisamment dans la salle de montage. Certains passages sont en effet moins passionnants que d’autres et certaines longueurs de-ci de-là font baisser le rythme endiablé de cette passion romanesque. Et le fait que l’ensemble se situe dans un milieu assez bobo pourra gêner une partie du public, réfractaire à l’acteur/réalisateur. Mais on ne pourra lui reprocher de soigner la reconstitution des différentes époques traversées par le couple et de les contextualiser à merveille par le biais des courants politiques, culturels ou sociétaux du moment. Dora Thillier est exceptionnelle dans son premier rôle sur grand écran et semble promise à une carrière prometteuse. Il faut également souligner la réussite des maquillages qui font vieillir les personnages à merveille sans que cela ne fasse faux. C’est assez rare pour être souligné. « M. et Mme. Adelman » est une romance pleine d’auto-dérision, assaisonnée à l’écriture vacharde assez noire, qui s’avère une promesse intéressante pour l’avenir au cinéma de ses auteurs. Un film d’amour sur l’amour pétillant, drôle et ludique dont le naturel vient certainement du fait qu’il est écrit par des gens qui s’aiment.
Si l’on rit beaucoup, notamment grâce à un humour assez corrosif et d’excellents seconds rôles tel qu’un Pierre Arditi déchaîné et un Denis Podalydès dans un emploi qui lui va à ravir, on est aussi ému dans la dernière partie. Mais ce qui nous touche le plus, c’est le regard aiguisé et plein de bon sens avec lequel le film parle de l’amour, du couple, de l’érosion du désir, de la jalousie ou du fait d’être à deux. Le premier long-métrage de Bedos a du sens et du fond derrière sa carapace de film sentimental ou de comédie littéraire. C’est d’ailleurs dans ce dernier domaine qu’évolue l’histoire d’amour du couple Adelman : celui de l’écriture et des affres de la création. C’est pareillement réussi avec une vision très féministe de la chose, mettant en avant l’importance de la muse comme point d’orgue de l’inspiration.
Peut-être trop gourmand, le metteur en scène se laisse peut-être parfois emporter par son propre enthousiasme et n’a pas su couper suffisamment dans la salle de montage. Certains passages sont en effet moins passionnants que d’autres et certaines longueurs de-ci de-là font baisser le rythme endiablé de cette passion romanesque. Et le fait que l’ensemble se situe dans un milieu assez bobo pourra gêner une partie du public, réfractaire à l’acteur/réalisateur. Mais on ne pourra lui reprocher de soigner la reconstitution des différentes époques traversées par le couple et de les contextualiser à merveille par le biais des courants politiques, culturels ou sociétaux du moment. Dora Thillier est exceptionnelle dans son premier rôle sur grand écran et semble promise à une carrière prometteuse. Il faut également souligner la réussite des maquillages qui font vieillir les personnages à merveille sans que cela ne fasse faux. C’est assez rare pour être souligné. « M. et Mme. Adelman » est une romance pleine d’auto-dérision, assaisonnée à l’écriture vacharde assez noire, qui s’avère une promesse intéressante pour l’avenir au cinéma de ses auteurs. Un film d’amour sur l’amour pétillant, drôle et ludique dont le naturel vient certainement du fait qu’il est écrit par des gens qui s’aiment.
Bah non c'est pas bon... Et même pas bon du tout. Critiques et journalistes ne sont pas tombés dans le panneau de ce "truc" auto-centré et satisfait, mais sont juste très potes avec Nicolas Bedos.
Quelle imposture : Une semaine à nous vendre tel un chef-d'oeuvre, ce navet, propagande indigeste des beaux quartiers, générée entre discothèques et cabinets Psy de St Germain des Prés.
Le type, pétrit de complexes quant à sa condition de petit privilégié torturé, nous livre un anti-conformisme à papa auquel personne ne croit et pose sur la toile la vie amoureuse, faussement romanesque, qu'il rêve de mener. Doria Tillier ? Bof... Les deux sont dans leur petit kiffe narcissique. Prétentieux, suffisant, insincère.... Du Bedos en somme.
Quelle imposture : Une semaine à nous vendre tel un chef-d'oeuvre, ce navet, propagande indigeste des beaux quartiers, générée entre discothèques et cabinets Psy de St Germain des Prés.
Le type, pétrit de complexes quant à sa condition de petit privilégié torturé, nous livre un anti-conformisme à papa auquel personne ne croit et pose sur la toile la vie amoureuse, faussement romanesque, qu'il rêve de mener. Doria Tillier ? Bof... Les deux sont dans leur petit kiffe narcissique. Prétentieux, suffisant, insincère.... Du Bedos en somme.
Testament spirituel de la bobocratie. Si les bobos ne sont pas votre truc, n'y allez pas ! C'est une aude à la bobocratie, que dis-je ! C'est le corps porté en gloire de la bobocratie ! Comme c'est bourgeois ! Tous les codes de la grande bourgeoisie qui se veut cool y sont ! Pas un ne manque. Bedos n'a manifestement pas d'univers personnel, ce qui est un minimum pour un créateur. C'est un style laborieux qui se veut désinvolte, l'affectation d'un homme qui se rêve cool, classe, élégant...Malheureusement, rien de naturel là-dedans, pour une raison simple : Bedos s'observe lui-même, il n'est pas un artiste voué à son oeuvre qui expose son monde, son intime particulier, il est juste un être qui confond le narcissisme pathologique et la vocation à l'art ! L'art est une expression primale, ce n'est pas le médium satisfaisant d'une narcissisme sans mesure !
Tout n'est pas à jeter cependant. D'un point de vue purement "technique" : Tillier est sans conteste la meilleur des miss météo recyclées en actrices. Avec plus de profondeur, je pense qu'elle fera une bonne actrice.
Une photographie de qualité est également à signaler.
Quelques répliques bien senties mais elles sentent trop la sueur et le contentement de soi. Bedos y tenait trop pour que ce soit naturel.
Tout n'est pas à jeter cependant. D'un point de vue purement "technique" : Tillier est sans conteste la meilleur des miss météo recyclées en actrices. Avec plus de profondeur, je pense qu'elle fera une bonne actrice.
Une photographie de qualité est également à signaler.
Quelques répliques bien senties mais elles sentent trop la sueur et le contentement de soi. Bedos y tenait trop pour que ce soit naturel.
traversay1
C'est qui, Nicolas Bedos ? Un trublion, visiblement, bobo de gauche exaspérant ou et/ou bouffon de la démocratie. En 2013, un sondage le faisait apparaître à la quatorzième place "des personnalités les plus détestées des français." Un an plus tard, il se plaçait à la 5ème position des hommes qui "font fantasmer les françaises" (merci wiki). L'un n'empêche pas l'autre pour ce diviseur d'opinion qui n'a de toute manière pas vocation à devenir consensuel. Et voici que maintenant, il prétend être cinéaste avec Monsieur & Madame Adelman, comme si une carrière de saltimbanque ne pouvait être complète sans un détour par les salles obscures (Coluche, aussi, en son temps, a commis un long-métrage). Si son film est loin d'être insignifiant du point de vue de la mise en scène, il est évidemment surtout jugé à l'aune de son scénario et de ses répliques. Là, franchement, on ne l'attendait pas aussi ambitieux dans cette longue chronique d'un couple, à travers les âges, comme une sorte de biopic cruel de l'amour. On attendait Bedos au carrefour de la provocation et il ne se dérobe pas, s'amusant d'un catalogue de clichés (la bourgeoisie réac, la célébrité et ses groupies, le vertige de la page blanche, etc) qu'il tord dans tous les sens avec un certain bonheur même si tout n'est pas d'un même niveau. Ce qui est plus surprenant est la visite incongrue à la comédie romantique un tant soit peu déglinguée qui mêle des bouts de tendresse à une certaine cruauté parfois trop destinée à susciter un doux effroi. Le film se balade sur toute la gamme des sentiments sans mièvrerie et avec un aplomb qui ressemble sans doute souvent à une morgue narcissique mais pour une fois qu'un film français se permet des dérapages dans des zones qu'elle laisse la plupart du temps au cinéma transalpin, on ne va pas s'en plaindre. D'une certaine façon, ce scénario écrit à 4 mains par Bedos et sa compagne a l'élégance de se parer de vertus féministes. Jusque dans l'interprétation où Bedos permet sciemment à Dora Tillier de briller, en laissant éclater un talent lumineux. Monsieur & Madame Adelman est un film d'amour, jusqu'au bout, ce n'est pas un leurre !
Yves G.
De 1971 à 2016, l’histoire de Victor de Richemont et de Sarah Adelman, un couple qui s’aima à la folie.
Les chiens ne font pas des chats. Nicolas Bedos est bien le fils de son père. Il a le même humour, drôle et acide. Longtemps il a essayé de faire oublier cette paternité encombrante. Personne ne se satisfait d’être le « fils de ». Passant pour la première fois derrière la caméra, il assume désormais cet héritage sans rougir. Pour notre plus grand plaisir.
Car « Monsieur & Madame Adelman » n’est ni l’histoire sentimentale d’un couple qui s’aime, ni celle dramatique d’un couple qui se déchire. C’est l’histoire menée tambour battant de deux vies entrelacées.
Nicolas Bedos a l’intelligence de s’effacer devant ses partenaires. Certes, il joue le rôle principal de Victor, l’écrivain maudit qui connaît le succès grâce à la rencontre de Sarah. Mais c’est Dora Tillier qui crève l’écran, éblouissante sylphide des années soixante-dix, impressionnante Folcoche des années 2000. Les entoure une galaxie de seconds rôles tous excellents. Mention spéciale à Pierre Arditi qui prend un plaisir communicatif à jouer un riche bourgeois réactionnaire et à Denis Podalydès en vieux psychiatre (pas si) compréhensif.
Non content de briller par ses dialogues éblouissants, par son tempo débridé, « Monsieur & Madame Adelman » offre la belle surprise d’un dénouement surprenant.
Les chiens ne font pas des chats. Nicolas Bedos est bien le fils de son père. Il a le même humour, drôle et acide. Longtemps il a essayé de faire oublier cette paternité encombrante. Personne ne se satisfait d’être le « fils de ». Passant pour la première fois derrière la caméra, il assume désormais cet héritage sans rougir. Pour notre plus grand plaisir.
Car « Monsieur & Madame Adelman » n’est ni l’histoire sentimentale d’un couple qui s’aime, ni celle dramatique d’un couple qui se déchire. C’est l’histoire menée tambour battant de deux vies entrelacées.
Nicolas Bedos a l’intelligence de s’effacer devant ses partenaires. Certes, il joue le rôle principal de Victor, l’écrivain maudit qui connaît le succès grâce à la rencontre de Sarah. Mais c’est Dora Tillier qui crève l’écran, éblouissante sylphide des années soixante-dix, impressionnante Folcoche des années 2000. Les entoure une galaxie de seconds rôles tous excellents. Mention spéciale à Pierre Arditi qui prend un plaisir communicatif à jouer un riche bourgeois réactionnaire et à Denis Podalydès en vieux psychiatre (pas si) compréhensif.
Non content de briller par ses dialogues éblouissants, par son tempo débridé, « Monsieur & Madame Adelman » offre la belle surprise d’un dénouement surprenant.
Une petite pépite ! J'y suis allée à reculon car je n'aime pas du tout le personnage Bedos. Mais j'ai été plus qu'agréablement surprise ! Vraiment, le film vaut le détour. Ce serait dommage de passer à côté. J'ai ri, pleuré, et ri à nouveau. C'est jubilatoire ! Un vrai coup de coeur.
selenie
Premier film en tant que réalisateur pour Nicolas Bedos (fils de...) qu'il co-signe avec Doria Tillier sa compagne à la ville également. Là où il réussit un joli coup c'est qu'il nous prend par surprise plusieurs fois. En premier lieu son personnage laisse la place la plus importante à son épouse. Pour un bestiaire humain des moins pittoresques où égoïsme et méchanceté, mesquinerie et ambition pourraient et devraient être en bonne place dans la célèbre liste de péchés capitaux. Juif ou cathos, relation à l'enfant, maladie, sexe tout y passe et est brossé dans la mauvais sens du poil et ça fait un bien fou ! Ce film est émouvant, touchant, drôle, triste, grinçant, méchant...
4,5 / 5 - J'aurais personnellement adoré pouvoir critiquer négativement le premier film réalisé par Nicolas Bedos, fils de, comique qui amuse presque moins que son côté bobo-fils-à-papa peut énerver à l'écran comme à la ville...
Seulement ce serait mentir que de ne pas lui reconnaître un véritable talent, comme humoriste faussement déjanté, mais également comme réalisateur et surtout scénariste. Ce film est une vraie réussite, avec tous les ingrédients d'un film relatant une et belle et vraie histoire d'amour. Belle, parce que les sentiments qui lient les deux acteurs (à la ville comme à l'écran) sont à fortiori très crédibles, et vraie, parce que les aspects sordides et les mauvaises passes de la vie amoureuse ne sont pas édulcorés dans cette histoire.
On pourrait hurler à la facilité, dire que Nicolas Bedos fait du Nicolas Bedos, cette irrévérence d'enfant trop gâté, sale gosse jouant au rebelle tout en étant l'archétype du rouage d'un système qu'il condamne, ce serait passer à côté d'un scénario intelligent, bien construit, magnifiquement bien joué par une Doria Tillier éblouissante (au point qu'elle vole la vedette à son mentor).
Le scénario est truffé de petites perles humoristiques assez caustiques, les personnages sont très bien vus et interprétés avec grands talents (je pense notamment à Arditti, Denis Podalydès et Julien Boisselier) et le tout donne un film bien monté, inspirant, réfléchi, et travaillé. Et surtout, surtout, qu'on a beaucoup de plaisir à regarder. N'est-ce pas là l'essentiel?
Seulement ce serait mentir que de ne pas lui reconnaître un véritable talent, comme humoriste faussement déjanté, mais également comme réalisateur et surtout scénariste. Ce film est une vraie réussite, avec tous les ingrédients d'un film relatant une et belle et vraie histoire d'amour. Belle, parce que les sentiments qui lient les deux acteurs (à la ville comme à l'écran) sont à fortiori très crédibles, et vraie, parce que les aspects sordides et les mauvaises passes de la vie amoureuse ne sont pas édulcorés dans cette histoire.
On pourrait hurler à la facilité, dire que Nicolas Bedos fait du Nicolas Bedos, cette irrévérence d'enfant trop gâté, sale gosse jouant au rebelle tout en étant l'archétype du rouage d'un système qu'il condamne, ce serait passer à côté d'un scénario intelligent, bien construit, magnifiquement bien joué par une Doria Tillier éblouissante (au point qu'elle vole la vedette à son mentor).
Le scénario est truffé de petites perles humoristiques assez caustiques, les personnages sont très bien vus et interprétés avec grands talents (je pense notamment à Arditti, Denis Podalydès et Julien Boisselier) et le tout donne un film bien monté, inspirant, réfléchi, et travaillé. Et surtout, surtout, qu'on a beaucoup de plaisir à regarder. N'est-ce pas là l'essentiel?
J’ai adoré feuilleter l’album des 45 années de vie commune de Monsieur et Madame Adelman. Parfaitement rythmée, un peu "bobo" peut-être, touchante juste ce qu’il faut, souvent drôle et forcément cynique, avec une belle pointe d’acidité et une petite touche de méchanceté parfois, cette chronique conjugale, conjointement écrite et réalisée par ses deux interprètes principaux, ne manque assurément pas de mordant. A titre d’exemple, le chapitre du repas de Noël avec un Pierre Arditi sans filtre, est à lui seul une véritable tuerie. Fidèle à son image de grande gueule, Nicolas Bedos se laisse malgré sa forte et envahissante présence, déborder par la délectable Doria Tillier.
- Meilleurs films
- Meilleurs films selon la presse