Soyons clairs : difficile d'être plus prévisible dans son déroulement que cette « Dream Team ». On sait TOUT (ou presque) ce qui va se passer, de la morale au changement de mentalité du héros en passant par les différents événements : d'une certaine manière, vous l'avez vu avant même d'allumer votre télé. Mais bon... Comme quoi, du rythme, pas mal d'énergie, de l'humour et un minimum de saveur suffisent, parfois, pour rendre l'entreprise regardable, voire plutôt agréable. Même si le scénario prend soin de ne jamais aller en profondeur, notamment sur certains points sensibles (la mort de son frère pour laquelle Maxime ne s'est pas présenté, notamment), et encore moins de faire dans la subtilité, cela fonctionne plutôt bien. La vision du foot est caricaturale et simpliste, mais pas totalement fausse, ne saisissant pas trop mal ce qu'est devenu aujourd'hui ce sport si « noble » au départ. Les personnages sont sympathiques, souvent drôles, notamment chez les jeunes, que ce soit, évidemment, l'équipe mais surtout la nièce de Max, interprétée par la délicieuse Léa Lopez. Ce n'est pas mal non plus côté adultes, Medi Sadoun faisant vraiment bien le job, tandis que les seconds rôles apportent une certaine personnalité : Gérard Depardieu, bien sûr, dans un rôle lui allant bien, et surtout Chantal Lauby, seule (légère) touche de cynisme dans un univers par ailleurs assez gentillet. Bref, totalement anecdotique, mais pas déplaisant : pour une soirée télé sans prise de tête, quoi.