Avis : Comment je suis devenu super-héros - Page 8

Initialement pensé pour le grand écran, on peut regretter que les confinements successifs l'aient envoyé sur Netflix. Un premier film maîtrisé, qui réussi à tenir son rythme de bout en bout.

Vraiment bien. On ne rentre pas dans le cliches, pour autant on a notre dose de pouvoirs, et l'intrigue, entre l'enquête criminelle (trafic de fringue) et recherche d'identité du hero est vraiment bien menée.
A voir, et en plus c'est français :)

"Comment Je suis devenu super-héros" est un film français plutôt intéressant et très sympa. L'histoire est banale, les personnages sont attachants, les scènes d'action sont convaincantes et les effets spéciaux sont bien faits. J'ai trouvé qui manque un peu de rythme à certains moments du film et le méchant manque un peu de charisme.

Après l’Italie avec le raté « On l’appelle Jeeg Robot » ou l’Allemagne avec le plus humble mais anecdotique « Les Phénomènes », la France se lance également dans une tentative honorable et ambitieuse de film de super-héros. Louable et plus réussie que ses cousins frontaliers, « Comment je suis devenu super-héros » souffre pourtant indubitablement de la comparaison inévitable avec ses homologues d’outre-Atlantique, Marvel et DC Comics en tête. Forcément et de façon prévisible, le film ne soutient pas la comparaison avec eux. Et il est difficile d’en faire l’abstraction, de mettre de côté ce qui a déjà été fait dans le genre après près de quinze ans de super-héros en tous genres et d’univers partagé sur le grand et le petit écran. Peut-être que ce film arrive trop tard ou que, comme pour les films de genre, l’Hexagone n’a pas les propriétés culturelles pour offrir un film d’une telle envergure qui soit à la hauteur de ses modèles.



Car, en effet, plutôt que de se démarquer totalement, cet essai tente de trouver sa propre voie tout en d’inspirant de ce qui a déjà été fait ailleurs dans un entre-deux hybride mais parfois inabouti. Ça fonctionne parfois mais cela s’avère aussi raté à d’autres moments. On frôle même parfois le ridicule lors de certaines séquences comme celle où un trio de super-héros costumés par un magasin de déguisements kitsch viennent sauver la veuve ou l’orphelin ou celle lorsque la mythologie super-héroïque tente de se fondre dans l’environnement des cités chaudes françaises. On a du mal à savoir pourquoi mais ça ne fonctionne pas, notre esprit étant peut-être inconsciemment trop formaté à certains codes établis du genre et par ce qui a déjà pu être fait et avec bien plus de moyens et de métier ailleurs. Peut-être aussi que faute de véritable innovation, un projet comme celui-là nécessitait un budget à l’égal ou proche des blockbusters américains. Ici on sent un gros manque d’action et de scènes spectaculaires de manière évidente. C’est certainement pourquoi le long-métrage prend la forme d’une enquête policière classique. Et les touches d’humour, très franchouillardes et pas forcément solubles avec la tonalité du film, pêchent par leur lourdeur les deux tiers du temps.



Cependant, « Comment je suis devenu super-héros » étonne aussi sur pas mal de points et montre à quel point il y a du potentiel dans ce film de Douglas Attal. Les effets spéciaux, pas trop voyants, sont plutôt réussis et l’univers visuel du film est pertinent à défaut d’être transcendant ou inédit. La réalisation a de l’ampleur et l’image est agréable, c’est déjà un bon point. Même constat pour l’intrigue qui n’est pas révolutionnaire mais tient assez en haleine pour convaincre et surprendre. Tout cela est rythmé et le côté hétéroclite du casting s’avère une gageure et aboutit étonnement sur un rendu homogène. Vimala Pons est la vraie révélation du film et la dégaine de Pio Marmaï sied bien à ce super-héros qui s’ignore. Ce n’est pas transcendant il faut l’avouer mais assez plaisant pour être encourageant. Cependant, on a vraiment l’impression que le film de super-héros s’avère être un momopole américain un peu comme les comédies musicales de Bollywood sont le pré-carré de l’Inde.



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L'un des rares films de super-héros français. Un chouette film qui s'éloigne des clichés du genre, on passe un agréable moment avec des acteurs qui sont tous bons dans leur rôle ou presque.

Très content de Comment je suis devenu super-héros, mélangeant les genres pour un résultat réussi : univers bien amené, effets spéciaux de qualité, histoire classique mais aussi solide que sa mise en scène, casting attachant,...Encore du très bon cinéma français populaire.

Très bonne surprise ! J'avais un peu peur du film de supers héros français mais c'est réussi !
Pio Marmaï entre écorché et héros est très bon, ça fonctionne bien entre les acteurs... Premier film qui installe un peu l'histoire et les personnages, j'espère qu'il y aura une suite.....Et en prime ils n'ont pas chercher à faire du Marvel ce qui est une excellente idée ! A voir !!!!

Comme beaucoup, en craignant le pire, pour une fois, un film qui sort des sentiers battus des films mélodramatiques, intimistes et creux français (à la "french touch" ... pauvre de nous ... !). Ici, une pure comédie (avec un Poelvoorde qui sort nettement du lot, les autres sont nerveux comme un plat de nouilles) sur fond de Comics avec quelques situations réussies, quelques dialogues choisis et plutôt une bonne réalisation. Reste un film pour divertir, superficiel (aucun trait un peu dramatique). 2.5/5 !

Bonne surprise que ce film français de super héros. Les acteurs sont tous excellents dans leur rôle. Un bon moment.

Une enquête policière sur fond de fantastique et de super-pouvoirs. Ça fonctionne plutôt bien, c'est prenant, drôle aussi quelquefois et les acteurs sont convaincants. Évidemment, ceux qui s'attendent à voir le film concurrencer Marvel ou DC seront déçus, mais ce n'est clairement pas l'objectif ici. On nous montre des super-héros à dimensions plus humaines et c'est très bien ainsi.

Entre polar et comédie fantastique, un premier film sympathique, au début séduisant mais s’enlisant dans une intrigue foireuse, malgré un casting plutôt séduisant.

Un projet ambitieux, mais manquant finalement d'une véritable ambition narrative.

L'envie de vouloir proposer un film de super-héros made in France est bien là, mais desservie en grande partie par une histoire plate aux ressorts loin d'être captivants.
Les choses se passent sans qu'il y ait de tension ou de véritable identification aux persos, parfois écrits avec paresse (Swann Arlaud, qui joue le méchant de base, et c'est tout).

Si vous n'avez jamais vu de film de super-héros, vous devriez passer un moment sympathique.
Si non, une impression persistante de déjà-vu et de non-prise de risque devrait vous poursuivre tout le long du métrage.

Et c'est bien dommage, vu ce que ce film aurait pu représenter dans le paysage français. 5,5/10.

WATCHMEN. Le passé de Moreau ressurgit et patratas. Injustice du créateur, héros victimes, héros inutiles, héros déconfinés. C'est bazar et compagnie.

C'est difficile pour moi de juger le film car je me sens un peu biaisé du fait qu'il s'agisse d'un film Français et j'ai envie de le soutenir car il possède des qualités (et quelques défauts aussi mais on va en parler). Bon, déjà, disons le tout de suite, c'était mieux que ce à quoi je m'attendais parce que je n'en attendais vraiment rien ! Et c'est peu de le dire.

En fait, je m'attendais vraiment à un film dans la veine de Push (le film avec Chris Evans), c-à-d un navet, mal écrit, qui présente juste une galerie de personnages fades, dotés de pouvoirs sur fond de scénario sans intérêt. Et non, pas du tout, ici l'histoire se laisse suivre. C'était plutôt une bonne idée de lorgner sur le genre policier, ça évite les écueils des mauvais films comme Push.

Sans être incroyable, le scénario est bien construit. A ce niveau-là, j'ai envie de dire que ce n'est pas moins bien qu'un Marvel par exemple. Néanmoins, comme on peut s'y attendre, ça manque clairement de budget pour pouvoir atteindre l'ambition d'un Marvel (bien que je ne sois vraiment pas fan du MCU).

Ensuite, techniquement, là aussi c'est pas trop mal. La photo et la réa sont quelconques, il manque clairement une ambiance, mais les effets spéciaux sont crédibles et globalement, ça se tient. J'ai bien aimé la BO aussi, qui est plutôt travaillée. Autre chose, je n'ai pas aimé le côté un peu trop "franchouillard urbain" du film. Je saurais pas dire ce qui pèche mais on sent trop les tics des films Français modernes, notamment dans les dialogues.

Pour faire simple, je dirais que le film pourrait ressembler à un épisode géant, étalé sur 2h, d'une série super-héroïque américaine comme Titans (c'est plutôt un compliment car malgré ses défauts, j'aime bien cette série). Ca n'a pas le budget d'un blockbuster de super-héros américain de cinéma, c'est clair et net, mais y'a quand même une petite ambition.

Evidemment, si ça avait été un film américain, mon jugement aurait été beaucoup plus sévère. Mon analyse est donc partiellement biaisée car malgré tout, j'ai envie de soutenir ce genre de projets. Je ne suis pas de ceux qui pensent que le cinéma français devrait singer le cinéma américain mais un petit blockbuster français de temps en temps, ça fait plaisir, et j'aimerais en voir davantage en France. Donc si jamais Douglas Attal est partant pour tourner une suite (car les scènes post-génériques peuvent laisser penser à une suite), eh ben pourquoi pas, je serais au rendez-vous pour regarder la suite.

Force est de constater que "Comment je suis devenu Super-Héros" n'est vraiment pas mauvais, voir même plutôt bon! Si vous êtes réfractaire au cinéma français qui tente de proposer autre chose, vous pouvez passer votre chemin, car dès les premiers plans et dialogues, on voit tout de suite qu'on a à faire à un produit made in France... Cependant, si vous êtes prêt à passer au-delà de cette lacune et que vous avez apprécié par exemple le récent "Dernier Voyage", alors ce film est peut-être fait pour vous. Si les ressors scénaristiques et émotionnels sentent le réchauffé, il se dégage du film de Douglas Attal un petit plus qui fait que la SF française a peut-être un bel avenir, notamment grâce à un casting bien choisi (sauf peut-être la bande de malfrats, caricaturale au possible) et à des effets visuels vraiment bien foutus. Une expérience à tenter, sans prendre en compte les critiques qui ne jurent que par Marvel et autres DC Comics, à des années lumières de ce qui est proposé dans ce film.