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frompondy
2 abonnés
31 critiques
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4,5
Publiée le 1 février 2017
Indescriptiblement jouissif. Une approche original et du jamais vu que ça soit dans le cinéma grand public ou d'auteur. La génie du réalisateur est d'avoir parfaitement fait incarner deux extrêmes. Le cinéma intellectuel et le cinéma grand public.
Difficile de croire que ce film est le premier long métrage du réalisateur. Un peu sceptique au début, on est rapidement immergé dans le film, avec une tension permanente facilitée par le personnage principal. Polar noir qui ne se fait pas avoir en tombant dans la caricature et la violence. Du début à la fin je suis resté scotché et subissant avec délectation cette même tension que je n'avais pas ressentie devant un film depuis très longtemps. Pour ceux qui souhaitent sortir des films à gros budgets souvent fades, je recommande fortement de vous laisser tenter. Impossible de ressortir indifférent de ce film.
Ennuyeux à mourir... que dire d'autre ? On se demande jusqu'à la fin où l'histoire veut nous emmener... Si vous aimez les films psycho, style brain storming sans queue, ni tête, pas de soucis. J'ai vu d'autres portraits intérieurs de tueur en série bien plus captivants et torturés. Là, cela reste morne et terne du début jusqu'à la fin... mais bon, n'est-ce pas l'apanage de tout film français (sauf à de très rares exceptions) voulant traiter de ce sujet ?
Pour une première fiction, Cruel est déjà une très grande réussite ! Un voyage totalement captivant dans l’esprit d’un tueur qui nous fera presque culpabiliser de lui trouver des circonstances atténuantes. Pour un long métrage fait avec très peu de moyens et en toute indépendance, le long métrage de Eric Cherrière est capable de donner des leçons à des productions au budget plus confortable. Espérons qu’avec ce premier coup d’éclat, le réalisateur aura maintenant les moyens de ses ambitions pour ses prochains films.[lire la critique complète sur le site]
De Éric Cherrière . Un film qui fait (un peu ) froid dans le dos tant dans l'absance (ou presque) de motivations du tueur que dans son calme apparent qui le rend (comme il dit) transparant voire invisible. un scénario implaccable en certains aspects. Jean-Jacques LELTÉ incarne d'une façon automatique le tueur . Pour autant ce film aurait pu être exceptionnel mais à la fin se perd (quand même) dans un fatras explicatif et m^me un semblant de remords . A l'inverse de la trame du film.
Premier film d’E.Cherrière et rise de risque ultime pour cette plongée dans le quotidien sordide d’un tueur en série. Malgré de nombreuses maladresses de mise en scène et quelques naïvetés scénaristiques, le résultat est plutôt scotchant grâce à un JJ.Lelté de premier plan et des seconds rôles inspirés. Intime et unique, une belle réussite.
Nous n'avons pas compris pourquoi le personnage central tuait des gens, de sang-froid, sans raison, sinon de le faire sans raison. Nous ne sommes pas ici chez Camus, dont le personnage avait une raison. Bref, la société a peu de risques de connaître un tel tueur en série, heureusement. Ce qui fait que cette histoire reste et restera très peu crédible. Nous voulons bien que l'enfance soit un éternel regret pour tous ici sur terre, mais ce regret n'engendre pas pour autant une envie de meurtre. Et si on échappe aux lubies et errances freudiennes, on sombre vite dans un néant psychologique dont le théoricien est encore à naître. Le fond donc de ce film est fragile et rien ne pourra y être construit de durable. Ceci dit le travail cinématographique est remarquable, la photographie très belle, la musique choisie. Rien à dire côté acteurs. Le final est évidemment téléphoné, ce qui n'empêche nullement cette oeuvre de prétendre à une certaine originalité. Nous sommes partagé pour une évaluation juste, hésitant entre une note basse et une note haute.Mais comme tout travail mérite considération...
Cruel se veut être un film réfléchi, profond et dramatique. Il traite de la solitude et de la cruauté de l'individualisme dans notre société moderne. Le profile psychologique du tueur en série est mis en avant, bien plus que ses actes qui finalement passent au second plan. La bande son, très cru, appui l'aspect dramatique du sujet et la personnalité de cet homme froid sans espoir qui garde tout de même une parcelles de son humanité. Ne chercher pas du sang ou de l'horreur, le film se veut "propre" , authentique et peut être d'actualité.
Un très bon film sur la vie et la psychologie d'un tueur en série que personne ne connait sous son vrai jour mais Cruel prend un peu trop son temps ce qui devient donc légèrement ennuyant. Le sujet est rarement dans ce sens là quand on voit un film avec un sérial killer . Ici on nous montre ce qu'il pense ,ces raison et donc sa psychologie ce qui en fait un thriller psychologique. L'histoire a des rebondissements et de l'inattendu en restant claire et cohérent. le scénario est très bien et logique. Une fin efficace. Un bon dialogue. De remarquables acteurs.
"Cruel"...... L'anti héros ("Pierre Tardieu") ? Ou bien plutôt le destin dudit ?... Un premier "long" (sorti...) par un auteur de romans policiers très noirs, bien entendu à l'écriture comme à la mise en scène ici, le Toulousain Eric Cherrière. Plutôt original dans la forme, comme dans le fond (puisque c'est au spectateur de se faire sa propre idée des motivations profondes du parcours morbide de Pierre Tardieu, qui a tué, des dizaines de personnes, depuis la fin de la vingtaine - grâce aux quelques bribes de vie personnelle qu'on lui laisse à voir !). L'acteur principal (un clone d'Eric Elmosnino) est excellent : Jean-Jacques Lelté. On regrettera la fin un peu trop attendue, pour un film dans l'ensemble prenant (bien que flirtant avec les deux heures, sans effets et volontairement assoupi dans son rythme - on ne voit pas le temps passer).
Eric Cherrière nous offre un film de tueur en série original et intimiste, bien loin des standards hollywoodiens. Son acteur Jean-Jacques Lelté crée le malaise et se montre touchant à travers se regards perdus et ses longs silences... Il nous effraye aussi... C'est une belle performance de sa part. La violence est intériorisée. Elle explose par endroits, comme des bulles muettes à la surface d'un marécage. On se laisse absorber par l'histoire de cette dérive inéluctable.
On ne peut pas parler de Cruel sans souligner son aspect poétique évident. C'est un poème de mort qu'on nous chante-là d'une étrange façon, c'est aussi la présence de ce petit garçon...
En bref, nous ne sommes ni dans Seven, ni dans le Silence des agneaux, mais ce film, par la maîtrise émotionnelle de son sujet, ne se laissera pas oublier si facilement!
Film indépendant réalisé avec très peu de moyens, le premier long-métrage d’Eric Cherrière prend l’apparence d’un poème morbide assez fascinant. Il suit ainsi l’histoire de Pierre Tardieu (excellent Jean-Jacques Lelté), un homme des plus banals travaillant comme intérimaire et n’ayant aucune empathie pour ses semblables sauf pour son père handicapé dont il s’occupe. Le passe-temps favori de notre homme est de consigner dans des petits cahiers d’écolier tous ses crimes, car oui, il est un redoutable serial killer qui tue son prochain de façon aléatoire ! Mâtiné de flash-backs liés à une enfance l’ayant probablement rendu tel qu’il est, « Cruel » va aussi nous montrer notre homme sous un autre visage car il va un jour rencontrer la belle Laure mais sera-t-il prêt à changer pour elle ? Vraiment c’est un premier film réussi avec une bande-sonore assez décalée puisque majoritairement composée de morceaux joués à l’accordéon, qui nous plonge dans l’esprit d’un tueur qu’on pourrait presque trouver attachant ! Captivant !
Un petit bijou. Film prenant de bout en bout. Dérangeant, calme et implacable à la fois, cette immersion dans la vie de ce serial killer est menée de main de maître. 5 étoiles évidemment.
une étude psychologique sombre et glaçante ou comment un tueur en série peut se fondre dans la société et vivre une vie presque ordinaire. le parti prix choisi n'épargne pas la violence gratuite ou suggérée au point de mettre mal à l'aise. sur un rythme nonchalant, un déroulement routinier puis, un final qui nous laissera avec des questions en suspend.