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kevinsolstice
54 abonnés
1 931 critiques
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4,0
Publiée le 18 décembre 2017
Un film sur l'identité, loin des clichés, tout en finesse et en retenue. Les 3 séquences (enfance, adolescence, âge adulte) se répondent parfaitement (tout comme le montre si bien l'affiche du film). La réalisation est remarquable. Les acteurs sont impressionnants. La musique est splendide. Un grand film qui décloisonne, qui contourne tous les lieux communs et qui rend compte de toute la complexité d'un sujet si souvent mal traité.
Film très intéressant retraçant la vie du jeune Chiron, afro-américain en 3 épisodes: son enfance, son adolescence et sa vie d'adulte. Entre une mère absente et se droguant et un dealer qui prend soin de lui (Juan), Chiron essaye de trouver sa place et d'éviter les agressions de ses camarades de classe qui en ont fait leur souffre-douleur du fait de sa tendance à l'homosexualité Entre la violence, l'homosexualité et la drogue, Chiron apprend à se forger, à faire son expérience aidé en cela par son seul ami Kevin, souvent dans le silence et également par Teresa (Janelle Monae sublime) Bon, ce film est bon, mais on a quand même l’impression de manquer quelque chose, comme tout était coupé trop rapidement, on saute un peu du coq à l’âne, d'une période à une autre, c'est dommage
Je suis dégoutee d’avoir perdu 2h de ma vie à regarder ce film. Ultra lent, sans rythme, sans aucun rapport, c’étail triste et nul à pleurer. Ca aurait pu être top mais rien n’est abouti. J’ai cru qu’il allait se passer quelque chose et jusqu’au bout j’ai tenu mais rien. Juste une sensation de perte de temps infinie et d’ennui profond. Passez votre chemin surtout !!!
La mise en scène sensible de Jenkins fait le portrait d'un gosse maltraité puis d'un ado groggy, KO debout. Si le thème de la masculinité toxique et de sa construction devient un peu moins rare dans le cinéma contemporain, il reste inédit chez de tels personnages afro-américains et queer. Moonlight raconte la machine à écraser toute altérité, notamment chez les garçons qui doivent apprendre à avoir un cœur de pierre de peur de passer pour un homo. C'est le nœud tragique qui se noue dans Moonlight ; un film qui rejoint les thématiques d'une Toni Morrison et du racisme intériorisé, appliqué à soi-même, brandi comme une menace tout autour, et appliqué ici à l'homophobie.
Un film contemplatif, avec un Mahershala Ali (House of Cards) collant bien au personnage. Le soucis du détail est present : Cure-dent dans les cheveux, Pochette 10 cds sur le pare-soleil, Chevrolet Impala 1973 avec des jantes de 26 pouces chromée, bandana durag... Seulement voilà, le film manque d'un réel souffle, même si on comprend que dans l'Amérique de Trump, être noir, et encore pire être gay, est pour le moins difficile.
assez touchant dans le genre, c'est vraiment une prise de conscience sur la vie, sur sa vie... Le film aborde des sujets relativement sensibles et tristes qui ne laisse ma foi pas indifférent. Toutefois, le film n'est pas inoubliable, il lui manque cette saveur, ce truc qui fait qu'on oublie pas un film.
Un très beau mais pas très bon film ! Du cinéma qui se veut superficiel avec un bon scénario mais une réalisation bancale. Il manque des plans d'ensemble, vu de haut et mise en situation. J'ai trouvé qu'il n'y avait pas de style dans cette réalisation. Le "clair de lune", cette couleur bleu qui est souvent assimilée au masculin avec un personnage homosexuel donc une opposition. Un enfant qui grandit dans une cité entre mère toxyco et harcelement, réfugié chez un trafiquant comme une seconde famille. Une belle histoire mais aucune émotion ne ma tourmenté jusqu'ici. Bon film avec quelque scène mémorable mais jusqu'à l'oscar du meilleur film ? Je ne pense pas.
Film qui commence par une histoire dont on ne sait pas trop où le réalisateur veut nous emmener. Puis, ça y'est, ça démarre. L'enfance difficile (rapport avec la mère, les élèves du collège) puis le jeune garçon qui a grandi. Et cet amour, resté enfoui durant de très longues années pour un de ses camarades d'école. La rencontre finale est d'une émotion rare. Très bien filmé, beaucoup de pudeur. A voir!
Le sujet du film détonne, le moins que l'on puisse dire est que les milieux afro américains ne sont pas les plus ouverts à accepter les différences et ce qu'on peux interpréter comme de la "sensibilité". Le thème de l'homosexualité est abordé avec finesse. Nous vivons la tension de la vie de Lil et puis Chiron, nous nous apaisons avec Black. A la violence se mêle la douceur et la poésie. L'histoire nous montre également qu'en naissant dans un milieu social précaire nous sommes menés à faire des choses que nous ne voulons pas et devenir des personnes que nous ne sommes pas, le film le montre avec justesse sur fond de deal et de consommation de drogue.
Un film dramatique superbe et bouleversant écrit et réalisé par Barry Jenkins qui donne envie d’aimer. L’histoire de Chiron est particulièrement touchante et soulève beaucoup d'émotions sur différents sujets : la délinquance, les ghettos américain, la drogue, le rapport à la mère, la découverte de sa sexualité, l’homophobie ou encore le harcèlement. Ce fond est parfaitement servi par sa réalisation avec pendant une bonne partie du film un côté “caméra à l’épaule” au niveau de la mise en scène qui peut parfois être dérangeant mais qui nous rapproche du personnage et donc nous touche encore plus. La BO est magnifique et bien utilisée, les acteurs sont bons et la photographie est impeccable avec un bon travail sur les lumières et les couleurs.
Je n’ai pas été entièrement convaincu par « Moonlight ». Méritait-il autant d’éloges et de récompenses ? Cette question m’a apostrophé durant les 110 minutes de son visionnage. Pour la portée de son sujet, pourquoi pas, oui. Pour la qualité des interprétations assurément, mais en aucun cas pour son traitement. Barry Jenkins a beau avoir les meilleures intentions qui soient, c’est d’un longuet et d’une lenteur à faire pâlir le marchand de sable. Pour le coup, l’émotion que son film véhicule n’a guère eu d’effet sur ma personne.
L'impression que j'ai en lisant les critiques sur ce film, et qui s'applique également à beaucoup d'autres films d'auteur, c'est que les journalistes sont incapables ou ne veulent pas faire la part des choses entre le film et son sujet. Si le sujet est fort, le film l'est également. Si le sujet est inattaquable, le film l'est également. Or là pour le coup on a un sujet très fort. Mais pour moi le film est plat. C'est une succession de plans, parfois très jolis, mais à aucun moment je n'ai ressenti le point de vue du réalisateur qui se contente d'exposer les faits. Et franchement passées les premières minutes réussies, je trouve que le film n'a plus rien à raconter. Les acteurs sont très bons et la réalisation solide mais ce n'est pas suffisant.
Je m’attendais à passer un super moment en regardant un drame poignant. C’est tout autre. Je tombe sur un film d’une lenteur abominable, doté de plans qui donnent la migraine. Des personnages bien joués, mais caricaturés. Pas de vrai scénario, si ce n’est celui de suivre la vie d’un mec. Clairement, suivre la vie d’une personne, c’est chiant. Certes, le sujet traité est intéressant, aurait pu être vraiment top, mais pas dans ces circonstances. Là, je vois les gens me dire que le message ne me parle pas, que c’est beau, poétique et triste à la fois, qu’on ne vit jamais la vie qu’on aurait dû avoir. Ouais, bah c’est la vie. Petit, rêviez vous d’avoir la vie que vous avez ? N’avez vous jamais été influencé ? N’avez vous jamais joué à un jeu pour vous faire accepter ? Vous cacher derrière une carapace ? Voilà, le film ne résume rien d’autre que ce que chacun vit, sans rebondissement ni émotion. Ce n’est pas en le brodant avec une étiquette « gay » que ça le rend original. Du temps perdu pour moi...
Tout commence plutot bien. Rythme, ambiance ! Le reste nous éloignera gentiment du ghetto en proposant une approche sexuée, là ou nous sommes en droit d'attendre un panorama socialement ancré dans les préocupations des majorités silencieuses. La survie n'est pas le coeur battant de ce film surcoté. Dommage !
l'homosexualité touche tous les milieux. Et quand il s'agit de l'univers des gangs, le film brise un tabou qui contribue à déconstruire notre représentation du caïd.