Derniers Avis : Moonlight - Page 3

Parce qu'il est homosexuel qu'il était tyrannisé étant petit, par sa mère drogué et chahuté par ses camarades de classes. Et aider par par le dealer de sa mère et sa femme et son copain, qui va devenir cuistôt dans un restaurant, va vivre une vie de dealer à son tour. Très bien interprété dans ce casting exclusivement afro américain: Naomie Harris, Andre Holland, Mahershala Ali, Trevente Rodhes, et Ashton Sanders. Une jolie petite histoire.

J'ai commencé ce film sans apreantion je trouvai que la couverture du film était attirante et j'ai bien fait de le visionner ! J'ai découvert un film sortant de tout les clichés des banlieue américaine, cela se voit que le film a été écrit pendant longtemps. J'ai aussi été bouleversé par les acteurs qui joue très bien leur rôle, le réalisateur (Barry Jenkins) a fait du très bon boulot côté transition plan de vue et ba'de sonore, ce film est juste à voir !

Il y a des films que l'on a pas spécialement envie de voir....peur que cela nous plombe le moral. Mais ce film est très beau.Le jeune interprète est magistral. Vraiment très intense émotionnellement. A voir vraiment.

Moonlight est un petit bijou comme on en voit peu. Le mélange entre violence et douceur sur tous les points nous accrochent littéralement. Le réalisateur aborde des sujets importants avec subtilité et finesse. On croirait voir un tableau à chaque scène tellement les images sont belles. C’est un grand coup de cœur pour moi.

Moonlight est l'un des films les plus beaux et les plus déchirants que j'aie jamais vu. Moonlight n'était pas destiné à nous impressionner ouvertement ou à nous donner des connaissances sur quelque chose que nous ne savions pas déjà. Au contraire le film nous a permis d'entrer et de suivre une vie que beaucoup n'ont probablement jamais envisagée de vivre. Oui nous en savons sur la pauvreté, la bizarrerie, la masculinité et la noirceur individuellement mais voir le conflit de tout cela si succinctement tissé ensemble a permis à la complexité de la vie de certaines personnes d'être vue d'une manière pure. Moonlight n'était pas censé nous donner un final grandiose ou même des réponses mais simplement présenter un récit que nous ne voyons pas souvent. Et c'est ce qui le rend si simple, douloureux mais incroyablement beau. Il est également important de se rappeler que ce n'est pas parce que vous ne comprenez pas quelque chose que cela n'est pas important ou est invalide. Ce n'est pas parce que vous ne pouvez pas vous rapporter à toute l'histoire que des morceaux ne peuvent pas vous apprendre quelque chose sur la vie. Ce n'est pas parce que le récit n'est pas largement diffusé qu'il doit être ignoré. Si vous ne comprenez pas ce film ou trouvez qu'il est un gaspillage regardez au fond de vous-même et demandez vous pourquoi...

Sujet hautement sensible que celui abordé par Barry Jenkins avec ce film (être homosexuel dans un univers où la virilité doit être exacerbée), dans lequel il fait montre d'un indéniable talent pour équilibrer les subtilités avec les éclats de violence, toujours au service de son propos et de ses personnages. Les performances des acteurs, plutôt en retenue, ne sont pas forcément le meilleur argument en faveur du film: c'est bien plus dans le développement du récit, qui dissèque les étapes d'une prise de conscience avec minutie, que se situe l'intérêt de Moonlight. Une démarche audacieuse et forte pour le portrait d'un homme apprenant à vivre debout.

Vu à sa sortie en salle, revue 4 ans après et toujours un grand film.
Une histoire poignante, dont le récit est maîtrisé de bout en bout. Des acteurs toujours juste.
Et une vague d'émotions en fin de film.
Quand un film arrive à faire passer les émotions qu'il veut c'est qu'il est réussit.
Le seul point un peu dommage ce sont les acteurs bien trop différents physiquement selon la temporalité, je ne parle pas de la carrure qui s'explique mais des traits du visage.

Moonlight est un chef d'œuvre de son ère. Une histoire en chapitres qui retrace le passé d'un jeune subissant le harcèlement dû à sa difficulté de trouver sa place dans le monde qui l'entoure.
Un film extrêmement émouvant qui ne laisse personne sur le bord de la route et qui nous emporte dans son monde.
Ce film mérite amplement sa note de 5/5 !

Un film poignant. Une découverte et une recherche de soi, de l'enfance au passage à la vie d'adulte, dans les difficultés.

Le récit initiatique plein de délicatesse d’un jeune noir du ghetto découvrant son homosexualité dans un milieu où la différence reste tabou, illuminé par une mise en scène sublime qui compense un récit inégal.
Oscar du meilleur film.

Film qui casse les codes, avec une fresque en trois temps qui raconte la (dé)construction d'un enfant complexé, timide qui s'est fabriqué une armure pour survivre. Mais le réalisateur met en place deux éléments importants le premier c'est la prise de conscience du petit Chiron pour son homosexualité, le second c'est le twist inattendu dans la troisième partie qui déjoue les attentes de ce qu'on pouvait penser de "little", en effet à travers les décennies on voit que s'est une personne faible sans défense mal entouré, hors on voit qu'à l'âge adulte il y a un revirement de situation, c'est une personne devenu forte, occupant une place importante dans le milieu de la drogue. On imagine qu'il va se passer un drame que les armes vont faire la loi que l'enfant devenu dealer va payer son tribu à la société, mais pas du tout au contraire il va retrouver son amour d'enfance "Kevin" et vont "redevenir" amoureux. Une belle leçon de vie donner de la part de Barry Jenkins. Toutefois je n'ai pas totalement accroché au film je l'ai trouvé trop lent même si je le sujet est sensible.

Moonlight est un beau film, même si je ne suis pas sûr que ce soit le film ayant gagné l'Oscar du Meilleur Film (en 2017) qui restera le plus dans les mémoires. Sa remise de prix (avec le cafouillage légendaire où le remettant du prix n'annonce pas le bon lauréat) restera sans doute plus dans les mémoires.
Le film est desservi par un très bon casting. Les trois acteurs incarnant le rôle principal sont très justes dans leur interprétation (notamment Trevante Rhodes réussissant le pari audacieux d'incarnant un gangsta homosexuel crédible, quand on sait que ce milieu est souvent proie au machisme et l'homophobie). Mais il est épaulé par une excellente Naomi Harris (dans le rôle le plus intéressant que je lui connais) et surtout Mahershala Ali (qui récolte ici son premier Oscar pour un rôle finalement assez peu présent puisqu'il disparaît à la fin du premier tiers).
L'histoire arrive à ne pas trop sombrer dans les bons sentiments (chemin périlleux quand on traite simultanément de sujets tels que l'homosexualité, la drogue et les quartiers défavorisés).
Indéniablement un bon film.

Moonlight est le grand vainqueur des oscars 2017, mouais... Il faut dire que cette année n'est pas exceptionnelle puisque le choix était restreint entre le succès populaire La la land, la science fiction intellectuelle avec Premier Contact et le duel de films de black Moonlight et Les figures de l'ombre. Cette année peu faste est donc à marquer d'une pierre noire et le dernier film cité aurait probablement plus mérité les louanges que ce film gay assez peu gaie. D'une platitude incroyable et composé de 3 histoires avec peu de liens entre elles, le film suit l'itinéraire d'un jeune homme harcelé à cause de son orientation sexuelle. Beaucoup de sous entendus et d'effets de style oscaresque pour pas grand chose... On apprend rien, on ne s'attache pas à ce jeune homme ou adulte mais bien plus à la figure paternelle de Mahershala Ali (on s'accroche à ce qu'on peut) alors qu'on ne le voit qu'un quart d'heure à l'écran, c'est dire ! Sans intérêt, sans réflexion, sans critique, le film assène son propos, il n'est pas facile d'être gay dans une banlieue noire, bof ! Finalement, quelques effets de caméra et un sujet sur des minorités suffisent à gagner des prix, affligeant !

Je n'ai pas compris le succès de ce film.....
C'est un film très triste et dans ce genre de film, il faut que certains ingrédients viennent relever une peu la sauce à moins d'être vraiment maso.
Belles images, sujet intéressant, les acteurs sont bons mais là encore, où est le plaisir....????
Pourtant d'habitude j'aime les films lents et mélancoliques.

Oscar du meilleur film, ce long-métrage casse littéralement les clichés du film de ghetto. Pas de virilité hetero ici, pas de hip hop en bande son, mais une mise en scène toute en velour et en délicatesse. C'est aussi une approche du thème de l'homosexualité assez insolite dans le monde afro américain. Âpres je reprocherai tout de même au film sa lenteur qui parfois n'apporte pas vraiment au film et à son histoire. Ça reste tout de même un joli film avec une somptueuse photo et d.'esthétiques plans.