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    Moonlight
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    3,9
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    520 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 11 février 2017
    Voilà un film qui casse certains clichés et qui révèle des situations dont on parle peu dans les milieux de la délinquance liée à la drogue aux Etats-Unis. Des petits caïds qui ont une sensibilité et qui ne sont pas que des brutes épaisses qui ne songent qu'à frimer et à dealer. L'homosexualité ne fait pas forcément mauvais ménage avec ce milieu, certes intolérant, surtout chez les ados, mais elle abordée sous un angle plutôt inattendu, particulièrement à la fin du film. Un monde dur, certes, mais qui laisse tout de même quelques raisons d'espérer de l'homme...
    opuhi
    opuhi

    5 abonnés 89 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 février 2017
    si le film comporte des qualités je suis globalement déçue . En fait on du mal à croire à certaines situations (attachement quasi automatique du dealer au gamin par ex du coup ça entâche certaines scènes qui sont censées être très belles comme celle où little apprend à nager)
    si les acteurs sont excellents il y a un gros hic avec l'acteur de la fin qui joue kévin l'ancien amant, c'est une cata..
    manque de rythme également... on s'ennuie un peu...
    j'ai beaucoup mieux aimé Boyhood qui date de quelques années c'était plus percutant et plus émouvant.
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    162 abonnés 527 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 mars 2017
    Très belle plongée dans une certaine Amérique. Le film montre bien l'articulation entre drame de l'enfance, frustration de l'adolescence et choix d'adulte. Les comédiens sont remarquables. La mise en scène, très fluide, joue l'immersion dans la perception du personnage principal. Et la musique est particulièrement mise en valeur. On m'avait laissé entendre que ça finissait terriblement mal, ce qui m'a effrayé pendant toute la dernière partie. Mais non, ça va, vous pouvez rester zen. Trump n'était pas encore président : les minorités raciales et sexuelles n'avaient pas encore à s'inquiéter des décisions de leur gouvernement...
    Vergnus
    Vergnus

    8 abonnés 116 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 février 2017
    Un très beau film puissant et touchant qui parle d'absence d'amour et d'amour, de sexualité et de la difficulté d'être soi même...La camera gros plan et des acteurs d'une grande humanité et très beaux renforcent l'effet sur le spectateur. Une découverte et une réussite.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 11 février 2017
    Trois temps forts de la vie d'un homme. Chiron est un enfant fragile, qui tente de se construire, au milieu des dealers et des drogués, harcelé par ses pairs, malmené par sa mère, sans figure paternelle. Loin des clichés, le film allie un scénario brut de vérité et une mise en scène qui reflète les troubles et les doutes du personnage. Chiron est interprété par trois acteurs excellents. Une très belle oeuvre sur la quête identitaire et la découverte de soi.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 février 2017
    une étude précise et sociologique de comment ça se passe dans les ghettos. l'histoire de ce môme nous touche au plus profond, à voir absolument
    oussbouzz
    oussbouzz

    3 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 février 2017
    Un film dur, déprimant mais nécessaire porté par des acteurs à fond dans leurs rôles et une Naomie Harris qu'on attendait vraiment pas à ce niveau. A voir au moins une fois dans sa vie.
    Cine vu
    Cine vu

    136 abonnés 580 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 février 2017
    Quand Spike Lee rencontre Céline Sciamma

    La relève du bon cinéma Afro-américain. Barry Jenkins prend le temps de nous raconter la vie de Chiron, en trois parties : enfance, adolescence et âge adulte. Il filme avec lenteur et raffinement. Une touche de modernité éclaire le film.

    La transformation du petit Chiron » dit « Little » est spectaculaire. Son parcours, bien que convenu, nous touche particulièrement. Enfant maltraité avec une mère camée jusqu’aux os, harcelé à l’école, bousculé et méprisé par ses camarades. Seul Kevin semble vouloir le défendre et on comprendra plus tard pourquoi. Il rencontre Juan, dealer de quartier, et ce dernier s’attache à ce petit bonhomme jusqu’à vouloir le guider. Mahershala Ali est magnifique d’humanité.

    Puis l’adolescence, Juan a disparu. Chiron est toujours maltraité au Lycée et, encore une fois, Kevin tente de le défendre. Ces deux là vont s’aimer brièvement sur une plage un soir. C’est pour Chiron une révélation.

    Troisième partie à Atlanta. Après des passages en maisons de redressement et en taule Chiron, d’enfant chétif, s’est transformé en adulte tout en muscle. Il est devenu comme Juan, son mentor, un dealer craint et respecté par tout le quartier. L’amour lui revient après tant d’année. La fin est subtile et délicate.

    Pas de racolage dans le cinéma de Jenkins mais un regard différent, innovant sur la culture « ghetto » Afro-américaine, sans jamais vouloir la caricaturer. Un « Wire » du 21ème siècle.

    On remarque André Holland dans le rôle de Kevin adulte, il est superbe de douceur.
    Thierry M
    Thierry M

    152 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 mars 2017
    Oui c est bien , c est emouvant. je regrette simplement la lenteur de ce film qui nuit a la bonne qualité.
    enfin il a recolte l oscar alors respect. meme si y avait mieux.
    Gfa Cro
    Gfa Cro

    51 abonnés 573 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 février 2017
    Vu et avis le 20170209
    .-.-.
    Bien, bien fait, mais fais bien long.
    .-.-.
    J ai eu beaucoup de mal avec le premier quart d heure tout en caméra a l épaule. Par exemple la bagarre sur la plage (entre Kevin et Kittel petits), vu qu une bagarre bouge, la logique voudrait que la caméra ne bouge pas. La au contraire, elle tourne autour des lutteurs, et en plus elle tourne vite. Et pas assez satisfait de l effet visuel, seuls les belligérants sont net, tout est flou autour.
    .-.-.
    La vie difficile de Chiron, sa relation avec sa mère, Thérèsa et Juan, Kevin sont réussies. J'ai juste l'impression que je vais vite l'oublier, que je n' ai qu assez peu été touché par ce film.
    celine c.
    celine c.

    4 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 février 2017
    Film soporifique, aucun dialogue, aucune émotion. Un vide intersidéral. Une histoire totalement banale qui ne mérite en aucun cas un film. Affligeant
    chloé V.
    chloé V.

    120 abonnés 205 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 février 2017
    Pourtant c'est beau, tres (trop) beau. Pourtant c'est fort. Mais la forme et la recherche a tout prix de la beauté et de l'effet font qu'à un moment l'émotion se dilue. Le réalisateur nous demande de faire le chemin tout seul pour ressentir les tourments et les sentiments de ses personnages. Et là les longueurs s'installent, nous laissant réellement spectateurs. Jaurai aimé me sentir bouleversée, remuée, embarquée.
    Guristorion
    Guristorion

    15 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 février 2017
    Ce film met parfaitement en lumière le parcours semé d’embuches d’un homosexuel noir en quête de son identité. Sans maquillage, sans romance, le réalisateur se contente de raconter l’histoire de Chiron sans artifices. Un long métrage poignant qui touche le spectateur tant par la puissance brute de ses faits que par la qualité des divers acteurs. Mahershala Ali, malgré sa brève apparition dans le film, confirme qu’il est l’un des acteurs les plus talentueux du moment. Film vivement recommandé.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 8 février 2017
    Je craignais Moonlight. Après les critiques l’année dernière d’une compétition des oscars plus blancs que blancs, il manquait comme l’appelle son réalisateur Barry Jenkins « un -modéré- de film de noir ». Le rôle semblait taillé pour Birth of a nation, malheureusement pas à la hauteur des espoirs qui étaient placé sur lui sans parler des casseroles de son réalisateur freinant net l’appétit de statuettes au royaume du politiquement correct, Moonlight est-il un simple remplaçant ? Heureusement, on peut poser un bon gros non sur la table.

    Je craignais Moonlight car je n’aime pas l’idée qu’un film soit considéré comme bon sur un message a priori progressiste plutôt que sur ses qualités cinématographiques propres, sans compter qu’ayant été retourné par La La Land, son concurrent direct aux oscars m’était automatiquement antipathique (8 nominations dont meilleur film et meilleur réal, rien que ça). C’est au bout d’un petit quart d’heure de projection que j’ai compris mon erreur, Moonlight se trouve lui aussi bien au-dessus du lot.

    On va suivre tour à tour Little, Chiron et Black, une seule personne à trois étapes de sa vie pour mieux saisir le passage de l’enfance à l’âge adulte d’un noir homosexuel dans une banlieue qui a tout de la jungle urbaine et où exprimer sa sexualité équivaudrait à une condamnation à mort. On pourrait s’attendre à un pathos grandiose à la Brokeback Mountain ou à La vie d’Adèle, on aboutit au contraire à une merveille d’épure d’une pudeur et d’une intelligence rare. Peu verbeux, l’anti-récit d’apprentissage de ce jeune homme qui se trouve en niant ce qu’il est tient bien plus d’un Wong Kar-Wai avec des palmiers que d’un film de blacksploitation énervé.

    Liberty City rongée par les dealers sert de terreau à une violence morale douloureuse. Loin de se laisser aller à un misérabilisme facile, le film passe par une approche quasi-onirique pour présenter ce monde avec une image cotonneuse, aux couleurs rarement vives dans des éclairages doux, même ses rouges sanguins dans ce qui va être pour le héros un réservoir à trauma ont l’intelligence de troquer les cris pour un silence lourd de sens. Ça n’amoindrit en rien la dureté du propos mais lui donne au contraire un point de vue inédit, une façon bien plus personnelle et percutante de nous faire rentrer en communion avec le quotidien de son héros aux différents âges de sa vie en refusant la facile caméra à l’épaule absente ici. Moonlight est à la fois un film de cinéma avec tout ce que cet art a de majeur et un film indépendant avec ce que ça implique de refus des codes pour livrer une proposition aussi personnelle que brillante.

    Brillant n’est pas le bon mot, au contraire le bling-bling, colliers, bagues, jusqu’aux dents des protagonistes s’oublient derrière le traitement tout en finesse de l’histoire très ancrée dans une réalité misérable, Barry Jenkins va donner une véritable noblesse au parcours de Chiron. S’il écoute du gros rap west-coast bien bourrin, le film s’illustre par un morceau de violon bien plus raccord avec le calme mutique dans lequel se mure son héros. Un trio joue le même homme, pas spécialement ressemblant entre eux, c’est par la direction d’acteurs que l’on se surprend à reconnaître une sensibilité commune au cours des trois parties tellement liées entre elle que l’on ne peut envisager Moonlight en séparant les segments qui le composent. Semblable à Julieta où Almodovar lie l’adaptation trois nouvelles distinctes à la vie de son héroïne.

    Un dernier élément, pas forcément nécessaire pour appréhender Moonlight mais troublant face au résultat, est qu’il est l’adaptation d’une pièce de théâtre d’un auteur contemporain, Tarell Alvin McCraney, born and raise à Miami à quelques blocs de Barry Jenkins, le réalisateur. Comme Chiron, ils ont grandi avec des mères toxicomanes, ils ont fréquenté les mêmes lieux et sont devenus artistes pour mieux parler de leurs racines. C’est peut-être la principale force de Moonlight, ce n’est pas simplement la belle représentation d’une histoire somme toute assez moche, mais la reproduction sur pellicule de pensées et sensations portées par ses créateurs.
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    623 abonnés 1 403 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 février 2017
    D'une grande émotion, "Moonlight" nous saisit là où on ne s'y attend pas. Dans un paysage similaire à "Precious", quartier difficile de Miami, on suit trois étapes de vie d'un être en devenir, en quête d'identité et de sa place parmi les autres. Introverti, il cherche des réponses car il n'arrive pas à s'identifier face à ses camarades qui se moquent de lui car il serait différent. "Moonlight" aborde cette question du bouc émissaire, de l'enfant rejeté injustement par les autres, et c'est dans cette incompréhension et ce rejet que se forge une identité influencée par l'image qu'on projette sur lui, loin de toute liberté de penser et d'existence. Le propos est délicat et sensible et ce n'est qu'à partir de la deuxième partie qu'on s'aperçoit qu'on est face à un chef-d'oeuvre d'authenticité, à la fois vibrant par ses acteurs et lyrique par sa mise en scène. Barry Jenkins saisit une véracité propre à tout être et le transmet brillamment à l'écran : comment se construit-on sous l'influence d'une personne qui nous protège ou face à une majorité qui nous domine et nous écrase ? Comment avançons-nous ? Quelle image on désire refléter ? Mais aussi, qu'est-ce que l'amour ? Car cette question, aussi futile soit-elle, est au cœur même de ce film. L'amour d'une mère répugnante dévastée par la drogue, l'amour d'inconnus envers un enfant apeuré et esseulé, l'amour qu'on assume pas par peur d'être jugé et harcelé... Sans en faire des caisses, et sans tomber non plus dans la romance gay, "Moonlight" nous rappelle la carapace qui est propre à chacun d'entre nous, entre l'image qu'on souhaite donner et ce que l'on est vraiment. Avec nuances, sensibilité et ferveur, on se laisse bouleverser par cette histoire qui va au-delà de la façade physique, et révèle la réelle nature d'un être en apparence virile et plein de confiance. Ceci étant dit, les trois acteurs qui campent le même personnage de Chiron, à la fois différents mais similaires dans leur approche, sont tous plus exceptionnel les uns des autres et construisent ainsi un Chiron authentique et bouleversant. Le tout jeune Alex R. Hibbert, l'adolescent Ashton Sanders et l'adulte Trevante Rhodes interprètent avec une grande sensibilité ce personnage qui est de l'or à l'état pur et un véritable miroir sur nos personnalités complexes. La scène finale, d'une simplicité étonnante, est puissante et superbe et m'a mis la larme à l’œil. L'interprétation de Naomie Harris en mère toxico, Mahershala Ali en figure paternelle protectrice et bienveillante et Janelle Monae dans le rôle de sa compagne viennent sublimer ce film par une justesse et une sincérité sans pareilles. Il est nécessaire de voir ce film qui révèle avec efficacité, poésie et intelligence l'un des méandres de la complexité de l'être humain, entre ses contradictions, ses relations et son amour.
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